Zilia Sánchez
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| Naissance | |
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| Nationalité | |
| Domiciles |
Espagne (- |
| Formation |
Académie nationale des beaux-arts San Alejandro (en) (jusqu'en ) Institut Pratt (- |
| Activités | |
| Période d'activité |
| Représentée par |
Galerie Lelong (d) |
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Zilia Sánchez (née en 1926 à La Havane, à Cuba) est une artiste peintre et sculptrice cubaine[1]. Elle vit et travaille depuis les années 1970 à Porto Rico[2].
Biographie[modifier | modifier le code]
Zilia Sánchez étudie la peinture à l'Escuela Nacional de Bellas Artes San Alejandro à La Havane[3], elle obtient son diplôme en 1947 et devient professeur l'année suivante[4].
À la fin des années 1950, elle reçoit une bourse pour voyager en Europe, elle suit une formation en restauration d’œuvres à Madrid[5].
En 1962, elle emménage à New York et intègre le Institut Pratt[6], elle est proche de plusieurs artistes minimalistes, tels que Donald Judd, Frank Stella et Carl Andre[7]. C'est à cette période qu'elle commence à créer des formes en relief sur des toiles généralement planes. À cette technique, elle ajoute un style proche de l’abstraction géométrique, la combinaison des deux devient sa signature[7]. Ses œuvres sont empreinte d'érotisme et de sensualité[8], elle interroge les stéréotypes liés aux corps des femmes et à leur sexualité[9].
Après son déménagement à San José, elle réalise plusieurs peintures murales pour les façades d'immeubles et habitations porto-ricaines[10].
Zilia Sánchez s'identifie comme une femme cubaine lesbienne[6]. La commissaire d'exposition Vesela Sretenović rappelle que l'artiste est une femme, sud-américaine et lesbienne et qu'elle n'hérite donc pas de « la plus populaire des combinaisons »[11]. Une analyse de son travail au prisme de son homosexualité est publiée dans l'ouvrage Images of Ambiente: Homotextuality and Latin American Art, 1810-today[12].
Expositions[modifier | modifier le code]
La première exposition notoire de Zilia Sánchez, Heroic/Erotic, a lieu en 2000 au Museo de los Americas à San José, au Porto Rico[13].
L'Artists Space redécouvre les peintures de l'artiste dans les débuts des années 2010 et organise l'exposition Heróicas Eróticas en Nueva York en 2014[14].
En 2017, son travail est montré lors de la LVIIe Biennale de Venise, sous le commissariat de Christine Macel[15] et aussi dans la grande exposition Radical Women: Latin American Art, 1960-1985 au Hammer Museum à Los Angeles, en 2018.
The Phillips Collection à Washington offre à l'artiste sa première rétrospective, en 2019[11]. L’événement voyage par la suite au musée d'Art de Ponce, à Porto Rico[16] et au El Museo del Barrio[17].
Reconnaissance[modifier | modifier le code]
En , son œuvre Topologia Erotica est vendue 236 000 $ de dollars canadien chez Sotheby's[18].
Elle est reconnue aujourd'hui comme une artiste féministe pionnière[19].
Références[modifier | modifier le code]
- (en-US) Holland Cotter, « Zilia Sánchez », The New York Times, (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le )
- (en) Zilia Sánchez, Heróicas Eróticas en Nueva York, Actar D, (ISBN 978-1-940291-39-0, lire en ligne)
- (en-US) Carolyn Yates, « Zilia Sánchez's Deeply Personal, Erotic Art », sur Hyperallergic, (consulté le )
- (en) Vesela Sretenovic, Zilia Sánchez : Soy Isla, Yale University Press, , 200 p. (ISBN 978-0-300-23390-2, lire en ligne)
- (en) Marcela Guerrero, « Zilia Sánchez », sur hammer.ucla.edu, Hammer Museum (consulté le )
- (en-US) Anna Furman, « An Artist Who Transforms Paintings Into Cosmic Sculptures », The New York Times, (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le )
- (en) Bansie Vasvani, « Zilia Sanchez », sur Whitehot Magazine of Contemporary Art, (consulté le )
- (en) Alexxa Gotthardt, « 11 Radical Latin American Women Artists You Should Know », sur Artsy, (consulté le )
- (en-US) Christina Bryan Rosenberger, « Erotic Abstraction », sur ARTnews.com, (consulté le )
- « Zilia Sánchez | Museo de Arte de Puerto Rico », sur www.mapr.org (consulté le )
- (en-GB) Nadja Sayej, « Zilia Sánchez: 92-year-old artist gets her first museum retrospective », The Guardian, (ISSN 0261-3077, lire en ligne, consulté le )
- (en) Rudi Bleys, Images of Ambiente : Homotextuality and Latin American Art, 1810-today, A&C Black, , 244 p. (ISBN 978-0-8264-4723-4, lire en ligne)
- (es) Zilia Sanchez et P.R.) Museo de las Américas (San Juan, Zilia Sanches : Heróicas Eróticas : 4 de abril al 23 de abril, 2000., Museo de las Américas, (OCLC 81841584, lire en ligne)
- (en) Julia Felsenthal, « Three Cuban Artists Take On the Moon at Galerie Lelong », sur Vogue (consulté le )
- (en) Ian Bourland, « The Erotic Topologies of Zilia Sánchez », Frieze, no 203, (ISSN 0962-0672, lire en ligne, consulté le )
- « Museo de Arte de Ponce », sur www.museoarteponce.org (consulté le )
- (en-US) « Zilia Sanchez | El Museo » (consulté le )
- Zone Arts- ICI.Radio-Canada.ca, « L'art latino-américain et ses bonnes affaires attirent les collectionneurs », sur Radio-Canada.ca (consulté le )
- (en) Benoît Loiseau, « The Latin American Women Artists Who Fought Patriarchy with Their Bodies », sur Artsy, (consulté le )
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Ressources relatives aux beaux-arts :
