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Biographie
Taille	1,64 m (5′ 5″)
Période pro.	1964-1981
Poste	Milieu défensif puis entraîneur
Parcours junior
Années	Club
1960-1963	US Chauny
1963-1964	AS Beautor
Parcours professionnel1
	1 Compétitions officielles nationales et internationales.; Tout ou partie de ces informations sont extraites de Wikidata.; Cliquer ici pour les compléter.
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Cet article est une ébauche concernant un footballeur français.

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Arnaud Dos Santos est un footballeur puis entraîneur français, né le 19 septembre 1945 à Beautor. Il joue au poste de milieu défensif et dispute 419 matchs en Division 1, 93 matchs en Division 2 et 6 matchs en Coupe des villes de foires.

Carrière de Joueur[modifier | modifier le code]

Les débuts à l'US Boulogne[modifier | modifier le code]

En 1964, le Picard début sa carrière professionnelle à 19 ans pour le compte de l'US Boulogne, pensionnaire à l'époque de division 2. C'est l'entraineur mythique André Cheuva, quadruple vainqueur de la Coupe de France, qui le lance dans le grand bain. En 1964, l'Hellemois emmène Dos Santos et ses coéquipiers jusqu'à la 5ème place, qualificative pour les barrages pour la montée en division 1^[1]. Opposés au Nîmes Olympique dans le match décisif, les nordistes sont défaits et ratent la promotion à l'échelon supérieur. La saison suivante est de moins bonne teneur, l' US Boulogne termine à la 9ème place, mais la saison permet à Dos Santos de se révéler complètement^[2]. Durant sa période boulonnaise, ses coéquipiers sont, entre autres, les milieux de terrain Robert Dewilder et André Hess, l'attaquant Joseph Sapeta, Maryan Halberda, l'ancien gardien nantais Roger Moine, l'ancien lillois Jacky Montagne, l'ex-international Français Ernest Schultz, et le polyvalent Maurice Raspotnik^[3].

Premier pas en division 1 et coupe d'Europe au FC Rouen[modifier | modifier le code]

Les 40 matchs et 10 buts de Dos Santos pour le compte des boulonnais ont attiré l'attention de plusieurs club de division 1. Le président Jacques Paturel trouve les mots justes et le transfère au FC Rouen, qui vit à cette époque sa dernière décennie dans l'élite. Les deux premières saisons sous la direction de René Vernier sont laborieuses, les diables rouges terminent 16ème en 1967 et 15ème en 1968. Mais ce sont surtout des ennuis financiers qui menacent le club, sauvé en 1967 par le groupement des clubs professionnels^[4], en 1968 par l'aide financière de la Mairie.

Au matin du 3 mars 1968, l'avenir du FC Rouen en division 1 paraît bien compromis. En sus des problèmes financiers qui plombent le club depuis de nombreux mois, l'équipe, en auto-gestion est bonne dernière au classement avec pas moins de 7 points de retard sur le premier non-relégable. Et l'adversaire du soir au Stade Robert-Diochon n'est ni plus ni moins que le leader: l' AS Saint-Etienne de Carnus, d'Aimé Jacquet, de Robert Herbin, de Keïta, et de Georges Bereta. Contre toute attente, l'improbable se produit, et le FC Rouen remporte la victoire par 3 à 0, avec deux buts de Ruelle et un de François Bruant^[5]. La victoire galvanise le groupe et relance complètement la saison du club. Les victoires s'enchainent pour Dos Santos, Philippe Poulain, Michel Sénéchal, Jacques Largouët, Daniel Druda, Réginald Dortomb, et François Bruant. Au point de gagner la bataille contre la relégation en terminant à la 15 ème place. Cette remontée est aujourd'hui encore, un des plus bel exploit du genre dans l'histoire du football français^[6].

A l'été 1968, André Gérard qui amena les Girondins de Bordeaux au titre de champion de France en 1950, remplace Vernier aux commandes de l'équipe première. Il parvient à garder la rythme de la fin de saison précédente, et Rouen réalise une excellente saison accrochant une 4ème place finale. Outre l'arrivée de l'international tchécoslovaque Tomáš Pospíchal, et de l'aillier Dominique Rustichelli, c'est le jeune meneur de jeu André Betta qui s'illustre, et qui est appelé par deux fois en équipe de France par Louis Dugauguez^[7].

Le onze du FC Rouen à Arsenal
Rigoni — Largouët, Rio, Sénéchal, Merelle — Dos Santos, Druda, Rustichelli, Villa — Pospichal, Bruant

Cette 4ème place donne accès pour la seule et unique fois de l'histoire du club à la Coupe d'Europe en 1969. Les Normands écartent dans un premier temps les hollandais du FC Twente, et ensuite les vice-champions de Belgique du Royal Charleroi SC. En huitième de finale, les Rouennais rencontre les londoniens du Arsenal FC. Le 11 de Gérard tient le 0-0 au match aller, et ce n'est qu'à la 87ème minute que Jon Sammels délivre le public de Highbury au retour^[8]. Dos Santos et ses coéquipiers, dont notamment le jeune gardien Pierre Rigoni excellent dans la double confrontation, sont passés près de l'exploit, d'autant plus que quelques mois tard, Arsenal gagnera le trophée^[9]. Après l'élimination en coupe d'Europe, bien vite les problèmes financiers réapparaissent. Malgré la 12ème place finale, le club est relégué administrativement en d2 et contraint de vendre ses meilleurs joueurs, dont Dos Santos^[10].

Durant ses quatre années au FC Rouen, Dos Santos est un titulaire indicutable, il porte 132 fois la vareuse des diables rouges pour 20 buts inscrits.

Retour en division 2 à l' AS Monaco[modifier | modifier le code]

En 1970, Henry Rey, le nouveau président monégasque^[11], fixe comme objectif la montée en division 1 que le club avait quittée en 1969. Pour ce faire, Robert Domergue est remplacé par un entraîneur expérimenté, Jean Luciano, qui emmena notamment l' OGC Nice au titre de champion de France en 1959.

Luciano dispose dans son milieu de terrain du jeune Jean Petit qui deviendra l'une des icônes du club, mais également de l'ancien boulonnais Robert Dewilder. Suite à la relégation du FC Rouen, Dos Santos est sur libre sur le marché des transferts, l' ASM saute sur l'occasion et décide de reconstituer la paire de récupérateur de l'US Boulogne, période 64-66.

Biographie[modifier | modifier le code]

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Il est responsable du scouting au LOSC Lille Métropole de juillet 2009 à juin 2012.

En juin 2012, suite à la prise de parts du club lillois dans le Royal Mouscron-Peruwelz, il est nommé entraîneur du club hurlu^[12]. Il succède à Philippe Saint-Jean, démis de ses fonctions pour divergences de vues avec la direction lilloise, et ce malgré deux montées en autant de saisons^[13].