Utilisatrice:Victoire F./Brouillon6

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LH[modifier | modifier le code]

Lucienne Haese, née en 1941 à Couhard (Saône-et-Loire), est une militante environnementaliste française, luttant contre l'enrésinement et les coupes rases des forêts du Morvan.

Elle est la fondatrice, en 2003, du Groupement forestier pour la sauvegarde des feuillus du Morvan. Elle fut présidente de l'association Autun Morvan Écologie.

Biographie[modifier | modifier le code]

Lucienne Haese naît le dans le village de Couhard, commune d'Autun en Saône-et-Loire, dans une famille ouvrière. Elle grandit, avec ses quatre frères et sœurs, près de la forêt de Montmain qui surplombe la ville d'Autun, au sud du Morvan. Alors qu'elle a 12 ans, ils déménagent dans un HLM de la ville[1].

Après s'être mariée en 1963[2], elle monte avec son époux en région parisienne pendant dix ans. Elle y obtient un certificat de comptable ; elle devient la première cheffe comptable de Neyrat. Elle revient dans le Morvan en 1979 puis s'engage pour la protection de sa forêt[1],[3].

Alors que dans les années 1970, la part de plantation représentent moins d'un quart de la forêt de Morvan, elles dépassent les 60 % cinquante ans plus tard. Les résineux occupent près de de la moitié de l'espace, alors que la forêt est à l'origine peuplée de feuillus[4].

En 1993, elle soutient, avec l'association Autun Morvan Écologie, la bergère Valérie Bernadat, en grève de la faim contre une coupe rase[4].

En 2003, Lucienne Haese fonde le Groupement forestier pour la sauvegarde des feuillus du Morvan, premier du genre en France (GFSFM). Il a pour objet de racheter des forêts pour éviter les coupes rases et la plantation de résineux causés par l'exploitation industrielle[4]. Lorsqu'elle en quitte la gestion en 2022, il réunit 1 100 associés, propriétaires de 370 hectares[1],[5].

Elle intervient en 2018 dans le fil documentaire Le Temps des forêts de [[]][2] puis en 2022 dans l'émission Aux arbres citoyens sur France 2[4].

À exploiter
https://reporterre.net/Pour-sauver-la-foret-du-Morvan-des-gens-se-groupent-pour-l-acheter-peu-a-peu
[2]
https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/07/02/dans-le-morvan-la-bataille-contre-la-monoculture-de-pins-douglas-s-organise_6044888_3244.html
Journal de guerre écologique
Agir ensemble en forêt 

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées L'Express
  2. a b et c https://www.telerama.fr/cinema/lucienne-haese,-defenseure-des-forets-on-attend-le-ministre-de-lagriculture,-nom-dune-pipe,n5794042.php
  3. https://www.lejsl.com/amp/edition-autun/2018/09/12/l-autunoise-lucienne-haese-intervient-dans-le-film-le-temps-des-forets-qui-sort-aujourd-hui
  4. a b c et d Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées portrait Reporterre
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Liens externes[modifier | modifier le code]


HD[modifier | modifier le code]

  1. Auguste Tambour, Luzy pendant l'Occupation, 1946
    1. ✔️Nouvelle municipalité
    2. Un crime
  2. Jean Arnoux, « Les Maires de Luzy (3e partie), 1915-1945 », 2002
  3. Jean-Pierre Mordier, « Le Docteur Henri Dollet, F.F.I. à titre posthume », 2011
  4. Mordier, Regards sur Luzy à travers les siècles, 2013
    1. « Émile Bramard (1880-1939), un militant socialiste à la mairie », p. 122-127.
    2. Notice, p.128
    3. «Jean-Pierre Mordier, « L'aide de Luzy à ses prisonniers de guerre », dans Jean-Pierre Mordier (dir.), Regards sur Luzy à travers les siècles, , 350 p. (ISBN 978-2-7466-5843-1), p. 217-220.
    4. « La Résistance à Luzy, le groupe « Résistance-fer » et le « maquis Louis » », p. 227-232
  5. Monument de Mellecey (Saône-et-Loire)
  6. Maitron


Henri Dollet
Illustration.
Photographie non datée.
Fonctions
Maire de Luzy

(3 ans, 5 mois et 5 jours)
Prédécesseur Louis Baroin (SFIO)
Successeur Marie-Joseph Bondoux (SFIO)
Biographie
Nom de naissance Louis Henri Dollet
Date de naissance
Lieu de naissance Gilly-sur-Loire
Date de décès (à 48 ans)
Lieu de décès Mellecey
Nature du décès Fusillé
Nationalité Française
Diplômé de Université de Lyon
Profession Médecin généraliste
Capitaine
Distinctions Chevalier de la Légion d'honneur
Médaille militaire
Croix de guerre 1939-1945
Médaille de la Résistance française
Médaille en argent du service d'honneur de l'Assistance à l'enfance de la Seine
Religion Catholicisme

Henri Dollet, communément appelé docteur Dollet, né le à Gilly-sur-Loire et fusillé mort pour la France le au bois de Marloux à Mellecey en France, est un médecin et résistant français, maire de Luzy (Nièvre) sous l'Occupation.

Biographie[modifier | modifier le code]

Louis Henri Dollet naît le [1] dans une famille catholique[2] établie à Gilly-sur-Loire en Saône-et-Loire. Son père, Jean-Louis Dollet, est propriétaire au hameau Les Carrières ; sa mère, Claudine Julie Beaucaire, est sans profession[1]. Il suit son éducation au petit séminaire d'Autun[3]. Il est mobilisé lors de la Première Guerre mondiale puis intègre la réserve en tant que médecin-capitaine[4].

Il s'installe à Luzy, petite ville de l'ouest de la Nièvre, en 1922. Il y remplace le docteur Favelier, reconnu dans la région. En 1924[2], il épouse Louise Étiennette Marie Yvonne Dureuil[1], de Millay[2] ; ils ont deux enfants[1]. Le curé de Luzy Auguste Tambour, dans son histoire de Luzy pendant l'Occupation, le décrit comme un catholique pratiquant[3].

À l'entrée de la Seconde Guerre mondiale en , Henri Dollet, alors âgé de 44 ans, est mobilisé en tant que médecin-capitaine. Il fait prisonnier lors de l'offensive allemande en . Il est détenu prisonnier quelques mois en Allemagne avant d'être rapatrié en comme personnel de santé à la demande de l'État français[1].

Le même régime, alors en place, afin de mener une éradication des politiques du Front populaire, entreprend de nommer les maires, et non plus de les faire élire par le suffrage universel masculin[4]. Selon la loi du , les maires et les conseillers municipaux des communes de 2 000 à 50 000 habitants sont nommés par le préfet[5],[6]. Le , le préfet André Paul Sadon nomme Henri Dollet maire de Luzy, en remplacement du maire socialiste Louis Baroin[1],[4].

Sa nomination ravie le curé Auguste Tambour, qui loue « l'honnête Révolution qui commen[ce] à transformer la France » (Luzy pendant l'Occupation). Novice en politique — il n'avait jamais été candidat à une élection[3]. —, Henri Dollet est en effet membre du « parti de l'ordre »[4]. Cependant, dans une volonté de réconciliation, il fait entrer au conseil municipal des socialistes de la précédente municipalité, attribue à Louis Baroin le titre de maire honoraire, et nomme dans le comité d'assistance aux prisonniers l'ancien adjoint Georges Pauchard[4].

Publication[modifier | modifier le code]

  • Les voies de sortie au pole postérieur oculaire du mélanome choroïdien, Lyon, Le Source G. Neven & Cie, , 52 p. (OCLC 431672641).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Auguste Tambour, Luzy pendant l'Occupation, .
    Réédité en fac-similé au sein de l'ouvrage Histoire de Luzy : de la Révolution au début du XXe siècle, Paris, Le livre d'Histoire, coll. « Monographies des villes et villages de France », , 432 p. (ISBN 2-84373-958-6).
  • Jean Arnoux, « Les Maires de Luzy (3e partie), 1915-1945 », Bulletin du groupe d'histoire locale de Luzy, no 4,‎ , p. 23-27.
  • Jean-Pierre Mordier, « Le Docteur Henri Dollet, F.F.I. à titre posthume », Bulletin du groupe d'histoire locale de Luzy, no 13,‎ , p. 41-50.
  • Jean-Pierre Mordier (dir.), Jean Arnoux, Jean Millot, Jacques Charmant, Andrée Forneret et Sabine Nivot, Regards sur Luzy à travers les siècles, , 350 p. (ISBN 978-2-7466-5843-1).

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e et f Jean-Louis Ponnavoy, « Dollet Louis, Henri, dit Henri », sur Le Maitron en ligne, 11 avril 2018, dernière modification le 26 janvier 2022 (consulté le ).
  2. a b et c Tambour 2006, p. 88.
  3. a b et c Tambour 2006, p. 89.
  4. a b c d et e Mordier et al. 2013, « Henri Dollet, un maire sous l'Occupation », p. 128-133.
  5. Tambour 2006, p. 62.
  6. Modèle:Article https://www.cairn.info/revue-parlements1-2013-2-page-67.htm.

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