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Mouvement inter-luttes indépendant
Situation
Région Île-de-France
Création automne 2013
Dissolution 2017
Ancien nom Mouvement inter-lycées indépendant
Changement de nom e
Type Collectif autonome
Domaine Action politique
Organisation
Membres Cinquantanie (2016)
Idéologie Antiautoritarisme
Anticapitalisme
Positionnement Extrême gauche

Le Mouvement inter-luttes indépendant (MILI), anciennement Mouvement inter-lycées indépendant, est un collectif de la mouvance autonome actif en France entre 2012 et 2016. Il est composé de lycéens, de collégiens et d'étudiants, mais aussi de jeunes travailleurs.

Il est fondé à la suite de l'affaire Leonarda. action spontanée antiautoriarei. lance mouvemtns ociaux sans syndicats , ntm contre les vioelnces plicirèes uo lors des mvts sociaux

https://www.google.fr/books/edition/Violences_politiques_en_France/STcpEAAAQBAJ?hl=fr&gbpv=1&dq="Mouvement+inter-luttes+indépendant"&pg=PT272&printsec=frontcover

Historique[modifier | modifier le code]

Le MILI, Mouvement inter-lycées indépendant, est fondé à l'automne 2013, en pleine mobilisation contre l'expulsion de la lycéenne rom Leonarda, qui déclenche un mouvement lcyéen en soutien[1].. Il est antiautoritaire, anticapitaliste, antifasciste et affirme ne pas avoir besoins de syndicats, de partis ou de suivre une idéologie[2]. Ils revendications une organisation par l'affinitaire et la spontanéité[1]. Un étudiant se prévalant être un des fondateurs affirme au Monde en 2016 : « On est d'abord une bande de potes, qui menons des actions formelles et partageons des moments informels : on fait la fête ensemble, on va prendre des verres[2]… » D'après Isabelle sommier, professeure en sociologie politique, le groupe aurait été influencé par l'idéologie du Comité invisible et du groupe de Tarnac [1].

Il appelle à soutenir les Espagnoles après la régression du droit à l'IVG en et appelle à une manifestation antifasciste après la manifestation antisémite « Jour de colère » en . Dans un texte, il dénonce « l'immobilisme permanent des partis politiques (Front de gauche, Parti communiste, Jeunesses communistes, etc.) et syndicats (FIDL, UNL) qui n'ont montré aucune volonté pour participer à l'action, préférant l'électoralisme, les beaux discours et la bureaucratie ». En , il appelle à une mobilisation après la mort de Rémi Fraisse lors d'une manifestation contre le barrage de Sivens — appel qui n'est pas suivi par les syndicats. Il distribue des tracts dans des établissements parisiens et de banlieue et sur les réseaux sociaux ; il revendique le blocage de 36 établissements scolaires[3].

À l'automne 2014, le MILI change de nom et se renomme Mouvement inter-luttes indépendant, dans l'optique de s'ouvrir aux collégiens, étudiants, travailleurs et chômeurs. Il affirme trois axes de luttes principaux : le soutien aux sans-papiers, l'antifascisme et le droit au logement[3].

En 2016, le MILI se fait connaître par son activisme lors du mouvement social contre la loi Travail, alors que le mouvement lycéen se durcit[4], issus des couches sociales moyennes et populaires[2]. Il est alors composé d'une cinquantaine de jeunes, âgés de 15 à 23 ans[2]. Critique de l'attitude des organisations syndicales, il agit par des actions coup de poing[4], de l'agitation de rue, des banquets[2], des violences en manifestation (contre la police, des banques ou des locaux du Parti socialiste) et un appel aux blocages[2],[4]. Il diffuse de la propagande et relaye des blocages en ligne, sur une page suivie par 9 000 personnes[2]. Plusieurs de ses membres sont interdits de manifester [2]

Le Syndicat général des lycéens, lui aussi opposé à la loi Travail, critique une « corporation » « violent[e] et anarchiste »[2].

En février 2017]], après une nouvelle affaire de violences policières sur Théo L., le MILI appelle à la mobilisation. Seize lycées sont bloqués spontanément et douze partiellement en Île-de-France — selon les chiffres du rectorat — et une manifestation réunit entre 800 et 1 000 personnes (selon la police) à Paris [3] [4]

Il s'autodissout en 2017. Sa page Facebook continue d'être alimentée jusqu'en 2020 [5]. Ses appels à la mobilisation le face à l'arrivée de Marine Le Pen aui second tour de l'élection présidentielle [6], à un black block le à la marche de La France insoumise contre Macron — tous deux commun avec Génération ingouvernable, groupe proche du Comité invisible —[[7]] ou au 1er mai 2018 sont relevés par la presse [8]

Stratégie[modifier | modifier le code]

  • anti autoritaire
  • dépassement syndical (+critique du SGL)
  • actions violentes (pensée comme pas aussi graves que celles de la police, cf. europé1 ou le figaro)

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Camille Polloni, « Les gentils désorganisateurs », sur Les Jours, (consulté le ).
  2. a b c d e f g et h Théau Monnet et Aurélie Collas, « Mobilisation contre la « loi travail » : le MILI, une « bande de potes » qui assume sa violence », sur Le Monde, (consulté le ).
  3. a et b Caroline Beyer, « Le «Mili», ce mouvement d'extrême gauche qui appelle les lycéens dans la rue », sur Le Figaro, (consulté le ).
  4. a b et c Aude Vernuccio, « MILI : le mouvement lycéen ultra qui inquiète », sur Europe 1, (consulté le ).

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