Utilisateur:Sweeney97/Brouillon

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Antonius Sweenicus est un animal rare en voie d'extinction. Antonius Sweenicus aime traîner dans les parcs, prendre des marches que pour le plaisir de marcher, lire couché sur son lit (hé oui, il a toujours fait ainsi même pour ses lectures d'école), et réfléchir à la meilleure équipe Pokémon pour conquérir Kanto. (Il persiste à croire que le trio Chansey - Shedinja - Suckle est hautement effectif.) Une fois Antonius Sweenicus a rêvé à un quatrain qu'il a consigné à son réveil. Il n'a toujours pas réussi à comprendre qui l'a écrit. Il demeure perturbé par cet épisode encore à ce jour.

Études[modifier | modifier le code]

Sa relation avec les études universitaire varie selon les saisons. Il s'en soucie peu durant les sombres mois de décembre-janvier-février mais se prend parfois à regretter durant les temps lumineux, où il s'imagine alors vivant sur une plage au Costa Rica. Il fut profondément marqué par une professeur de lexique qu'il aimait bien et qui lui a avoué que son plus grand regret était d'avoir choisi une vie consacrée aux études plutôt que d'aller sur une fermette couler des jours loin de tout.

Une de ses grandes héroïnes est Lisane breton, parce qu'elle est gentille et l'appelle à chaque automne pour lui communiquer les problèmes qu'il y a dans ses inscriptions. Il attend son appel chaque septembre avec impatience.

Religion[modifier | modifier le code]

Antonius Sweenicus est religieux. Il croit en Linux. Il s'en fait l'évangile à tout va, à qui veut bien l'entendre. Il pense que Linux est la voie, parce que faire une mise à jour de son ordinateur semble être un coup de maître de hackage, de la poudre plein les yeux pour les clients du café qu'il tente d'impressionner. Il affectionne Debian qu'il utilise depuis son premier ordinateur, à 15 ans. Dans le même ordre d'idée, il diabolise Apple, qu'il pense être le péché originel.

Antonius est obnubilé par le cœur de Saint-André à l'Oratoire Saint-Joseph. « Non mais sérieux là, un cœur dans une jarre? C'est fou! » est le genre de chose qu'il dirait.

Antonius a pris un cours de latin à l'Université. Après des heures à faire des tableaux (Rosa, rosae, rosam, rosarum), il sait désormais dire «Retro vade, satana ». Il en pense que c'est pratique si le démon fait irruption.

Langue[modifier | modifier le code]

Antonius Sweenicus aimerait apprendre l'espagnol, parce que c'est une langue qui semble musicale et ensoleillée. Il voudrait apprendre le latin parce qu'il est masochiste. Sa relation avec l'anglais, qu'il a appris malgré lui, est complexe.

Concerts[modifier | modifier le code]

Dans ses rêves de vie il y a voir Justice en concert et il y avait voir Daft Punk (chose qu'il a rayé de sa liste après avoir visionné «Epilogue»).

Il a cependant vu, avec son frère, Mstrkrft au New City Gas, où il s'est fait demander s'il avait de la drogue dure, et The Bloody Beetroots, où le duo des Sweenicus tentèrent désespérément d'éviter les mosh-pit.

Économie[modifier | modifier le code]

D'aussi loin qu'il s'en souvienne, Antonius Sweenicus a été pauvre. Les études en littératures de langue française ne sont pas pour l'aider.

Accouplement[modifier | modifier le code]

Heureusement, Antonius Sweenicus est en couple, mais malheureusement il n'aura jamais d'enfant pour perpétuer son espèce. Il est heureux aussi de ne plus avoir à trainer sur les applications de rencontre, lieu dangereux où il s'est déjà fait proposer plein d'activités: la prostitution, les partouze, les philo-pop improvisées par des blasés qui essayent de se donner une contenance, et la meilleure proposition, une machine-dildo dans un donjon du sexe. Antonius Sweenicus s'est permis de ne pas répondre à certaines demandes.

Comportement[modifier | modifier le code]

Antonius Sweenicus aime particulièrement Molière, il en est grand fan, parce que Molière, il est drôle, même 400 ans plus tard, et ça, c'est fort. Dans le même ordre d'idée, Antonius Sweenicus abhorre Stendhal, parce que Stendhal, c'est aride, et même quelques siècles ne parviennent pas à amollir cette rigidité intemporelle. Stendhal, ça sera aride dans 10 siècles encore, n'en déplaise à son miroir qui se promène et reflète la boue. En vrai, Antonius Sweenicus n'abandonne jamais une lecture de littérature française peut importe la platitude de cette dernière. Une seule fois dans sa vie une oeuvre à échappée à cette intransigeance: La chartreuse de Parme, et ce, malgré le doux regard de Fabrice. Même La Princesse de Clèves n'a souffert d'être coupée. C'est pour dire.

Parfois, Antonius Sweenicus griffonne des poèmes sur du papier, et il se sent drôlement archaïque, presque d'attaque pour envoyer un fax par la suite. Une fois, il a commis la terrible erreur d'envoyer un manuscrit à une maison d'édition qui lui répondit sèchement que «plus personne n'écrit comme ça de nos jours», avec un gentil document contenant des exemple de poésie contemporaine, et comment écrire de la poésie, comme s'il était inculte ou dégénéré. Il a préféré ne jamais répondre à ce courriel rempli de bonne intentions.

Antonuis n'est pas fan des substances psychotrope, ne boit pas, sauf pour les partys, où alors il boit beaucoup, et ne fume pas.

Une fois il a tenté d'allumer son premier joint à l'âge de 23 ans et s'est brûlé. Le joint n'allumait pas parce qu’il était mouillé de salive, témoin de la difficulté de la manœuvre.

Quand Antonuis se sent dépassé, il met de la musique et danse, et ça passe[1]. Comme tout le reste.

Il se rappelle d'avoir lu que la mère de Stephen King avait un jour échappé un Jell-O par terre pour ensuite danser dessus.

Il aime cette image. Stephen King aussi.

Lorsqu'il est fâché, il aime se faire éclater les tympans sur les sons destructeur de l'album Human after all. Particulièrement « Brainwasher ».

Certains disent qu'il n'a pas d'émotion, mais c'est faux: une larme fugitive est sortie de son œil en lisant Villon ou Lamartine.

(Il n'avouera pas, mais il a aussi failli pleureur en écoutant « Epilogue » de Daft Punk.)

Malgré une force de caractère à toute épreuve, Antonius est allé une fois voire une psychologue dans sa vie, laquelle a réussit à le faire pleurer comme un bébé en trois questions 1 minute 50 secondes top chrono. Un record.

Antonius n'a plus jamais remis les pieds chez un psychologue par la suite, il pense qu'ils font parti d'un ordre secret pour la destruction du monde.

Origine[modifier | modifier le code]

Le dernier de son espèce a vu le jour dans la ville de Saint-Jean-sur-Richelieu.

De cet habitat, il y a peu à dire, sinon que les marcheurs sont absents, les familles sont cloîtrées dans leur maisons toute semblables, et les gens écoutent la télé de 18h à 22h sans faute.

Habitat[modifier | modifier le code]

Antonius Sweenicus évolue désormais dans l'environnement cosmopolite de Montréal. Il a essuyé plusieurs revers qui ont failli avoir raison de lui. Particulièrement malmené par son monolinguisme (il a refusé d'apprendre la langue anglaise par orgueil alors qu'il était collégien et s'en mord désormais les doigts: il a dû appliquer pour un poste dans une crèmerie malgré son bac en littérature, comme quoi ça mène loin) il a vécu plusieurs situations professionnelles désopilantes: disparaître de l'horaire sans avertissement, se faire virer par téléphone à 11h le soir[2], (oui, aussi tard) se faire dire que le contrat sera renouvelé et finalement se faire dire le contraire à quelques jours de la fin dudit contrat, se faire engager quelque part par un co-propriétaire pour se faire dire à sa première journée par l'autre co-propriétaire que finalement il n'a jamais été engagé (toutes des situations véridiques et observées en milieu naturel).

Alimentation[modifier | modifier le code]

Antonius Sweenicus se nourrit de littérature française, de jeux vidéo, de nouvelles (Le Monde exclusivement, il a une fine bouche) ainsi que de musique électronique.

Idologie[modifier | modifier le code]

Antonius Sweenicus aimerait refaire le monde, le peupler de Hippie paisibles, de peuples qui communiquent entre eux, cueillent des fleurs et chantent avec les hirondelles. Mais il sait que la réalité est plus sombre lorsqu'il tombe par mégarde sur une image des sables bitumineux ou en visionnant des documentaires terribles (The Look of Silence était si difficile qu'il n'a pas été capable de l'écouter au complet.)

Antonius Sweenicus ne croit pas en la supériorité de grand chose, même pas de l'art ou de la littérature, même pas de la réflexion. Peut-être de la sagesse.

Antonius Sweenicus a peu d'idole, mais il idolâtre Yukio Mishima qui s'est fait seppuku le 25 novembre 1970. Il a commandé un grande peinture de lui qu'il a bien hâte d'accrocher dans sa chambre. Il a lu La mer de la fertilité et pense que c'est un des meilleurs roman de sa vie, et qu'en comparaison Les misérables sont assez misérables et leur personnages tirés à gros traits. Du reste Antonius Sweenicus idolâtre Lamartine et Marguerite Duras, parce qu'il sont des durs à cuir.

Politiquement Antonius est proche de Platon, mais essaye d'en faire mine basse de peur de se faire lancer des pierres.

Antonius craint fermement la fin du monde. Il a aperçu en la fusion Bayer-Monsanto un signe avant-coureur de la fureur divine.

Quand la fin du monde était annoncée en 2012, Antonius a veillé dans le salon de la maison parentale avec une trousse de survie, espérant du fond du cœur que tout allait sauter. Il s'était cru dans une BD de Calvin et Hobbes pendant quelques secondes. Mais rien ne s'est passé, à sa plus grande déception.

Évènements récents[modifier | modifier le code]

Récemment, Antonius Sweenicus a failli être en retard pour son examen de journaliste à La Presse puisque le verre de sa lunette était tombée par terre dans la neige. À demi-aveugle, à quatre patte sur le trottoir, il se sentait comme Véra dans Scooby-Doo. Après 15 minutes, énervé, il a sorti les gros moyens: ses lunettes de plongées avec vision intégrées. Revêtu de ses fameuses lunettes, devant les passants, il cherchait désespérément son verre de lunette. Heureusement, il a pu arriver à temps pour son examen afin de lamentablement l'échouer: il ne connaissait pas le directeur de la caisse de dépôt nationale et se souvenait qu'à moitié du nom de la capitale de l'Éthiopie. Était-ce Abu-dabi?

Antonius a trouvé un billet de 5 $ dans la rue. Se croyant dans Charlie et la chocolaterie, il a couru au dépanneur pour s'acheter un billet de loterie. Il n'a pas gagné. Comme quoi la vie n'est pas un film finalement. Ni un livre.

Œuvres favorites[modifier | modifier le code]

Son jeu vidéo favori est Braid, son livre favori Don Juan (quoiqu'il pense que le plus bel écrit soit le Livre de Job), son album favori est Random Access Memories, et son film préféré est The Witch.

Jeux vidéo[modifier | modifier le code]

Le jeu sur lequel Antonius Sweenicus a perdu le plus de temps est Pokémon version argent sur Gameboy color, avec un total de 256h. Antonius Sweenicus n'a jamais réussit à battre ce score. Son score le plus honteux reste cependant Super Hexagon, un jeu sur lequel il a réussit à cumuler 8h, même si ce n'est qu'un triangle qui tourne sur de la musique déjantée. (Soulignons tout de même au passage qu'il a réussi le dernier niveau du jeu, le niveau extrême en noir et blanc.)

Sports[modifier | modifier le code]

Antonius n'a toujours pas réussi à comprendre pourquoi, dans la vie, il existe des gens qui regardent des sports auxquels ils ne jouent pas.

Dans le même ordre d'idées, Antonius n'est pas certain d'avoir compris pourquoi au 21e siècle, il faut préciser être féministe ou environnementaliste. Il aurait cru que cela va de soi.

Culture Web[modifier | modifier le code]

Antonius est un « meme lord » et connait bien tous ses memes, mais il n'est pas particulièrement fier de cette compétence.

Il a déjà récolté plus de 5000 « j'aime » pour un meme qu'il a créé sur un média social anglophone.

Son meme favori est Doge et il aime aussi les memes de Jésus.











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  1. Liste pour se sentir mieux: Last night a DJ saved my life - Indeep, Alicia Meyers - I want to thank you, The Jones Girls - Life Goes On, Hot Stuff - Donna Summer, Everybody Dance - Chic
  2. Il faut avouer qu'il l'a peut-être mérité: il avait approuvé vivement une cliente qui se plaignait de la laideur du chihuahua de la propriétaire, et ce, devant elle.