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Technologies du cinéma : le programme Technès[modifier | modifier le code]

Technologies du cinéma : le programme TECHNÈS
Cadre
Type
Partenariat international de recherche
Domaine d'activité
Cinéma
Langue
Organisation
Directeur
Directeur (France)
Gilles Mouëllic
Directeur (Suisse)
Laurent Le Forestier
Universités partenaires
Cinémathèques partenaires
Écoles partenaires
Autres partenaires
Site web

TECHNÈS est un partenariat international de recherche sur l'évolution des technologies cinématographiques à l'ère du numérique. Fruit d’une collaboration sans précédent entre chercheurs, archivistes et techniciens, TECHNÈS déploie toute une gamme d’outils et méthodes innovantes afin de découvrir, préserver et diffuser les techniques et technologies du cinéma.

Évolutions ou révolutions ?[modifier | modifier le code]

L’entrée du cinéma dans le troisième millénaire s'est accompagnée d'un bouleversement technologique majeur, touchant à son identité même. Alors que depuis les années 1890 les productions filmiques avaient pour vecteur une émulsion photosensible déposée sur un support pelliculaire souple et transparent, quelques années ont suffi pour que les films soient désormais diffusés sous forme de fichiers numériques, au terme de processus de production n’impliquant bien souvent aucune étape argentique. Cette métamorphose a eu des répercussions majeures sur l’industrie cinématographique, aux niveaux social, économique, esthétique.

Le terme de « révolution numérique » est couramment utilisé pour rendre compte de ce phénomène. Pourtant si l'on replace cet événement technologique dans l'histoire longue qui est celle du cinéma, on constate que de tels bouleversements ont régulièrement émaillé cette histoire, depuis le brevet de Cinématographe déposé par les frères Auguste et Louis Lumière le 13 février 1895, synthèse de recherches et de percées techniques multiples tout au long du XIXe siècle, du kinétoscope de l'inventeur Thomas Edison à la chronophotographie du médecin Étienne-Jules Marey. L'avènement du parlant, la couleur, la télévision, la caméra légère avec son synchrone, la vidéo, le son Dolby, la 3D sont autant de bonds technologiques qui ne peuvent se comprendre en termes de "révolution", de rupture radicale, mais bien d'évolution. Sous bien des aspects, l'avènement de la télévision dans les années 1950 et de la vidéo dans les années 1970 présente de fortes analogies avec la multiplication des supports (téléphone mobile, ordinateur, « home cinéma », etc.) propre à l'avènement du numérique. Adaptées ou transformées, de nombreuses pratiques et procédés propres à l'argentique persistent à l'ère du numérique, et bien des cinéastes font le choix de ne pas utiliser la caméra numérique.

Dès l'origine le cinéma a été considéré comme un "média technique" ; pourtant les études cinématographiques ont marginalisé cet aspect au profit de l'histoire des formes ou l'analyse esthétique, faute de compétences longtemps réservées à des techniciens et ingénieurs, eux-mêmes peu enclins à s'éloigner de leur champ d’expertise. Alors que la problématique technologique s'impose comme sujet majeur dans la compréhension du cinéma tel qu'il se pratique désormais, il devient nécessaire de repenser l’histoire du cinéma et ses méthodes en interrogeant les techniques qui ont accompagné le médium depuis son origine. La généralisation des pratiques collaboratives propres à la recherche contemporaine permet également d'impliquer dans un projet commun un grand nombre d'acteurs d'horizons divers : chercheurs, archivistes, techniciens, théoriciens, cinéastes ...

TECHNÈS[modifier | modifier le code]

Dans cet esprit, dès 2013, trois universités - l’Université de Montréal, l’Université Rennes 2 et l’Université de Lausanne - unissent leurs efforts, rejoints en 2015 par trois écoles de cinéma - l’École cantonale d’art de Lausanne la Femis à Paris, et l’Institut national de l’image et du son à Montréal - et trois cinémathèques nationales, française, suisse et québécoise. Dès lors un partenariat international de recherche est mis en place, grâce au financement du Conseil de recherches en sciences humaines (CRSH) canadien. Aujourd'hui, outre les partenaires déjà cités, le projet rassemble également en France l'École nationale supérieure Louis-Lumière et la Fédération internationale des archives du film, au Canada l'Office national du film, la chaîne culturelle Savoir média, la Bibliothèque et Archives nationales du Québec, les Presses de l'Université de Montréal et la plateforme numérique Érudit, ainsi que l'Amsterdam University Press aux Pays-Bas, et l'Eastman Museum aux États-Unis.

Ainsi le programme TECHNÈS (du grec τέχνη : « art », « métier », « production »), se donnait pour objectif, de 2015 à 2022, de mettre la dimension technique au centre des réflexions universitaires sur le cinéma. Codirigé par André Gaudreault (directeur de TECHNÈS et de la section canadienne du partenariat), Gilles Mouëllic (directeur de la section française) et Laurent Le Forestier (directeur de la section suisse), cet espace de dialogue sans précédent entre universités, cinémathèques, écoles de cinéma, centres d’archives, chercheurs et techniciens rassemble aujourd'hui 18 partenaires institutionnels. Il a déployé nombre d’outils et de méthodes innovantes afin de découvrir, préserver et diffuser les techniques et technologies du cinéma, et repenser dans cette perspective l’histoire du 7e Art depuis sa naissance au dix-neuvième siècle.

Fruits de ces sept ans de réflexion, une série de colloques et de publications se sont attaché à éclairer la problématique choisie sous des angles très divers, tant esthétiques qu'épistémologiques, et à illustrer la complémentarité des recherches, études et travaux portant sur le fonctionnement des appareils, les pratiques professionnelles et amateurs, ou les discours sur la technique. Soucieux de partager ces résultats auprès du public le plus large possible, les équipes de TECHNÈS ont également décidé de créer une Encyclopédie des techniques du cinéma, évolutive et en libre accès, mise en ligne en juillet 2022. Dans le même esprit, TECHNÈS, en collaboration avec la Fédération internationale des archives du film (FIAF), prépare Plongée au cœur des archives : une histoire illustrée des technologies du cinéma à travers le monde, un livre bilingue (français-anglais) destiné à sensibiliser un public large à la dimension technologique de l’art cinématographique.

Une Encyclopédie raisonnée des techniques du cinéma[modifier | modifier le code]

L'Encyclopédie est le projet phare de TECHNÈS et se fonde sur un constat : de même que notre entrée dans l'ère du numérique nous invite à repenser la technologie et l'histoire du cinéma sous tous ses aspects, techniques, structures économiques, usages, formes, créations et pratiques culturelles, de même il a profondément renouvelé l’ensemble des modes de médiation des connaissances en sciences humaines, bouleversement qui a été popularisé par l’expression d'humanités numériques. Le projet encyclopédique de TECHNÈS est ainsi l'expression logique du parallélisme entre l'évolution numérique du cinéma, et la façon dont les chercheurs en humanités envisagent aujourd'hui, grâce au numérique, le partage des résultats de leurs recherches dans l’espace public.

Originale dans sa forme, cette Encyclopédie en accès libre, bilingue française et anglaise, présente une interface publique qui propose, plutôt que des entrées classiques, de nombreux parcours thématiques - des grappes d'entrées, pourrait-on dire - autour d’appareils cinématographiques, de métiers, de dispositifs et de discours sur la technique. Chaque parcours s'organise de façon non-linéaire - le visiteur se voyant proposer à chaque étape une large gamme de choix - et mobilise une grande variété de supports médiatiques : articles de journaux, textes théoriques, dessins et documentations techniques, reproduction d’appareils ... Cette interface donne également accès à une base de données documentaire composée de volets complémentaires : un état des connaissances évolutif sur l’histoire technique du cinéma, un vaste corpus de documents souvent rares, notamment des objets patrimoniaux numérisés, dont certains en 3D, et des entretiens filmés - certains produits par TECHNÈS -, systématiquement indexés pour un accès rapide à leurs contenus.

Dans une volonté d'ouverture et d'interopérabilité maximale, les métadonnées adoptées par l'Encyclopédie sont principalement au format Dublin Core, couramment utilisé par les centres d’archives, les cinémathèques et les chercheurs. Un vocabulaire spécifique a été développé pour décrire précisément et complètement les artefacts cinématographiques. Le choix du système de gestion de contenu (CMS) Omeka S, un logiciel open source particulièrement performant pour la gestion documentaire, participe du même esprit : bâtir un ensemble documentaire robuste, ouvert, riche, durable, et surtout évolutif et constamment mis à jour, pour diffuser les résultats de l’ensemble des recherches menées dans le cadre de TECHNÈS .

Cette part essentielle du projet TECHNÈS est développée par l'Université de Montréal, grâce à un important financement sur sept ans accordé par le Conseil de recherches en sciences humaines (CRSH) du Canada.

Beauviatech[modifier | modifier le code]

A ce projet extensif de synthèse des savoirs qu'est l'Encyclopédie correspond une série de projets intensifs visant à analyser en profondeur, sur des cas concrets, des pans significatifs de l'histoire du cinéma. Ainsi le projet Beauviatech est piloté par l'Université Rennes II, sous la direction de Gilles Mouëllic et Jean-Baptiste Massuet, avec pour partenaires l’Université de Rennes I (IRISA), la Cinémathèque française, la Fémis et l’École Louis Lumière. Il trouve sa conclusion en juin 2022.

Conformément aux principes de TECHNÈS, Beauviatech se propose à la fois d'étudier la transition technologique entre l'argentique et le numérique, et de constituer une sorte de mémoire de l’argentique, de ses gestes, de ses savoir-faire, pour mieux comprendre comment le numérique a pu les prolonger ou les transformer. Vaste programme, qui se concentre sur un corpus cohérent et bien délimité : un fonds d’archives inédit conservé à la Cinémathèque française, et déposé par l’ingénieur et inventeur Jean-Pierre Beauviala, fondateur de la société Aaton. Née en 1972, cette société a été à la fois à l’origine d’innovations techniques importantes liées à l’argentique, et un acteur majeur de la transition vers les pratiques numériques (avec l’invention de machines hybrides notamment), avant son rachat en 2013 par la société Transvidéo.

Dés le début de l'aventure Aaton, Jean-Pierre Beauviala développe une approche singulière de penser la technique cinématographique, selon un double point de vue, celui de l’ingénieur, et celui du cinéaste. Plaçant le questionnement esthétique au cœur de sa démarche d’ingénierie, travaillant autant avec des cinéastes, des directeurs de la photo et des opérateurs qu'avec des ingénieurs, Beauviala conçoit toute une série de caméras remarquables par leur maniabilité, leur capacité à se mouvoir sans entraves, et à synchroniser l'image et la prise de son.

Sortie en 1973, la première caméra LTR 16 mm Aaton devient un symbole de liberté pour les documentaristes du monde entier. Contrairement aux matériels couramment employés, imposant à l'opérateur de les tenir devant leur visage à bout de bras, cette caméra posée sur l'épaule permet des prises plus longues et plus stables, telle "un chat sur l'épaule", métaphore qui devient un des slogans de la marque. De même La Paluche, première caméra vidéo à main sortie en 1974, permet à Claude Lanzmann de filmer à leur insu les nazis de son film Shoah. Le cinéma direct et le cinéma-vérité doivent beaucoup au travail de Beauviala, qui a su résoudre les problèmes que lui soumettaient ses amis cinéastes, tels Jean Rouch, Jean-Luc Godard ou Louis Malle.

Enfin la Pénélope, dernière caméra de fabrication française, illustre bien la transition entre les technologies argentiques et numériques. Cette caméra 35mm sortie en 2008 permet en effet de remplacer à terme la pellicule par un capteur numérique. Développée à partir de 2010, la Pénélope Delta est une caméra purement numérique dotée d'une visée optique, et qui ambitionne de rivaliser en qualité avec le 35mm. Hélas des problèmes techniques retardent la mise sur le marché de la Pénélope Delta, et contraignent la société Aaton à déposer son bilan en 2013. Il n’existe à ce jour que huit exemplaires de la Pénélope Delta, caméra mythique restée au stade de prototype.

De 2002 à 2014, Jean-Pierre Beauviala confie à la Cinémathèque française un fond d'archives exceptionnel, comprenant des prototypes et des exemplaires des machines fabriquées par la société Aaton, des sources destinées aux ingénieurs et fabricants de matériel (brevets, documentation technique, etc.), des sources destinées aux usagers, professionnels ou amateurs (notices, matériel promotionnel, catalogues de vente, etc.), des correspondances entre Beauviala et les membres de son équipe avec des cinéastes et des techniciens, deux cents bobines films, majoritairement au format 16mm, documentant les essais techniques mais aussi les rencontres entre l’équipe de Beauviala et les professionnels du cinéma, cinéastes ou techniciens. Des projets réalisés ou abandonnés, ainsi que des documentaires et des fictions tournés avec du matériel Aaton en font également partie, témoignant de l’articulation de la technologie avec la création cinématographique.

Associée dès ses prémisses au projet TECHNÈS, la Cinémathèque propose d'emblée de lancer une étude exhaustive de ce fond exceptionnel par sa cohérence, son étendue et son importance historique : ainsi nait en 2019, après trois ans d'études intensives sur le fonds, le programme de recherche Beauviatech. Financé par l’ANR (Agence nationale de la recherche) sur trois ans, Beauviatech se donne pour tâche d'étudier le fonds d’archives de la société Aaton, et de développer à partir de cette étude une réflexion sur les liens entre technique, esthétique et histoire du cinéma, notamment à l’aune de la transition numérique dont l’entreprise a été l’un des acteurs majeurs.

Conformément à l'esprit du projet TECHNÈS, Beauviatech oriente ses recherches selon trois axes complémentaires :

  • étudier la transition argentique/numérique à travers ses implications économiques, sociologiques et techniques, et replacer cette transition dans une perspective plus large prenant en compte toute l’histoire technique du cinéma ;
  • mettre en lumière les conséquences de cette transition sur la conception même du cinéma et de son identité, et montrer comment au cours de son histoire, l’imaginaire de la technique et l’invention de nouveaux outils viennent nourrir et influencer l’écriture et donc les formes cinématographiques ;
  • inventer et expérimenter de nouvelles procédures de patrimonialisation du cinéma, prenant en compte l’évolution technologique : modèles de description des machines, mémoire orale des gestes qui leurs sont associés, fondée sur les témoignages des différents acteurs (ingénieurs, inventeurs, diffuseurs, usagers etc..), étude des évolutions des rapports entre métiers et industrie (reconnaissance sociale des métiers, conventions collectives, répartition des métiers selon l’âge et le sexe, etc.).

Cette dimension expérimentale du programme Beauviatech s'étend aux modalités de valorisation, de patrimonialisation et de diffusion de son contenu, notamment dans le cadre de l'Encyclopédie raisonnée des techniques du cinéma, dont Beauviatech est un lieu d'expérimentation privilégié, par exemple pour la constitution de protocoles de mise en ligne des différentes étapes de l’invention des machines, de leurs usages, et de leur modélisation en 3D.

Action![modifier | modifier le code]

Par nature, le programme TECHNÈS a vocation de susciter des actions aussi diversifiées que possible, pour toucher et impliquer tous les acteurs du milieu cinématographique - considérant que le grand public lui-même est aussi un acteur, essentiel, de l'évolution du cinéma. En voici trois exemples marquants.

Dès les prémisses du programme, en 2016, les équipes québecoises de TECHNÈS produisent une série éducative en six épisodes sur les techniques cinématographiques, Connaissance du Cinéma, conçue et animée par André Habib, professeur à l'Université de Montréal. Cette série entend démystifier les fondements technologiques, matériels et pratiques propres au cinéma, et éveiller l'intérêt du public sur cet aspect essentiel, bien qu'invisible par nature, de l'univers cinématographique. Chaque épisode de 27 minutes est une sorte de 'leçon de choses' confrontant les points de vue et les points de vues de professionnels de générations différentes, suivie de démonstrations portant sur les appareils eux-mêmes. Une première saison de la série traite du métier de projectionniste, de la collecte et la restauration des films de famille, du monde des collectionneurs d'appareils, des métiers du son. Elle est diffusée en 2017 sur la chaîne éducative québécoise Canal Savoir (aujourd'hui Savoir média). Une seconde saison aborde la restauration cinématographique, la transition de l'argentique au numérique, le cinéma d'animation, le cinéma expérimental, le nouveau cinéma interactif, le cinéma élargi.

TECHNÈS porte un intérêt particulier aux évolutions du cinéma induites par le numérique, alors que les frontières entre les médias tendent à se brouiller, et que le monde du cinéma se rapproche des univers de la télévision, de la vidéo, du Web et des autres plateformes de diffusion. Dans cet esprit, et aussi avec le souci d'impliquer dans le projet le vaste public étudiant des institutions partenaires, universités et écoles de cinéma, TECHNÈS lance en 2018 un Prix TECHNÈS des jeunes créateurs, concours bisannuel ouvert à toute œuvre, film, webfilm, installation, forme immersive/interactive, promenade audiovisuelle ..., qui aborde de façon audacieuse les technologies de l’image et du son et leur rapport au processus de création, ou dont le sujet aborde explicitement la question de la technique. En 2020/2021, le prix a été attribué au film Jegan, de Keerthigan Sivakumar (ÉCAL), qui s’appuie sur l’immersion pour explorer les liens troubles pouvant se nouer entre les sens visuel et auditif en cas d’hyperacousie : une œuvre qui se distingue par la singularité de son écriture et du traitement du son.

Enfin, en direction du jeune public de 12 à 17 ans, la Cinémathèque québecoise a conçu avec TECHNÈS une exposition virtuelle en ligne, Ma caméra et moi, permettant de découvrir les caméras portables qui ont façonné l’histoire du cinéma, et transformé notre vision du monde. Le site propose notamment une expérience virtuelle de tournage très ludique, permettant au visiteur de choisir et de manipuler six caméras différentes, de tourner virtuellement différentes scènes, et finalement de comprendre comment ces appareils influencent le rapport entre le corps de l’opérateur, sa caméra et le sujet filmé.

Ressources en ligne[modifier | modifier le code]

« Aaton : Le cinéma réinventé[2] », Cahiers Louis Lumière, n°14, sous la direction scientifique de Giusy Pisano et Gilles Mouëllic.

Quelques colloques TECHNÈS[modifier | modifier le code]

Tous les colloques organisés par TECHNÈS sont également présentés sur la page dédiée du site officiel, avec de nombreux extraits vidéo.

Quelques entretiens en ligne réalisés par TECHNÈS[modifier | modifier le code]

  • Entretien avec Fernand Dansereau, cinéaste canadien, à propos du cinéma direct (réalisé à Montréal).
  • Trois entretiens avec Sophie Brunet, monteuse, sur les différences entre les montages analogique et numérique (réalisé à Rennes).
  • Entretien avec François Musy, ingénieur du son, sur l'avènement et les limites du son numérique (réalisé à Lausanne).

Tous les entretiens en ligne organisés par TECHNÈS sont également présentés sur la page dédiée du site officiel

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • André Gaudreault, Laurent Le Forestier, De l’assemblage au montage cinématographique. Instauration et standardisation d’une pratique, Presses universitaires de Montréal, 2022[3]
  • Richard Bégin, Thomas Carrier-Lafleur, Gilles Mouëllic (dir.), Un cinéma en mouvement, Portabilité des appareils et formes filmiques, Presses universitaires de Montréal, mai 2022 [4]
  • Nicolas Dulac (dir.), Du média au postmédia. Continuités et ruptures, éditions Infolio, 2022[5]
  • Gilles Mouëllic et Giusy Pisano (dir), Aaton: le cinéma réinventé, Cahier Louis-Lumière, n°14, mai 2021
  • Greta Plaitano, Simone Venturini et Paolo Villa (dir.), The BEAUVIATECH Program, Between Technologies and Aesthetics dans Moving Pictures, Living Machines, Mimesis, 2020[6]
  • Laurent Le Forestier, Gilles Mouëllic, Benoît Turquety (dir.), Techniques et machines de cinéma, objets, gestes, discours, Écrans n°13, Classiques Garnier, 2020[7]
  • Antoine de Baecque, Gilles Mouëllic (dir.), Godard / Machines, Éditions Yellow Now, 2020[8]
  • Antony Fiant, Gilles Mouëllic, Caroline Zéau (dir.), Documenter une présence au monde : Johan van der Keuken, Éditions Yellow Now, 2020[9]
  • Leszek Brogowski, Cyrille Habert et Olivier David (dir.), Dossier TECHNÈS : Penser la transition numérique, Palimpseste n°3, Archives de la recherche, Université Rennes II, 2020[10]
  • Benoît Turquety, Inventing Cinema: Machines, Gestures and Media History, Amsterdam University Press, 2019[11]
  • Frank Kessler, Jean-Marc Larrue et Giusy Pisano (dir.), Machines. Magie. Médias, Presses universitaires du Septentrion, 2018[12]
  • Santiago Hidalgo (ed.), Technology and Film Scholarship : Experience, Study, Theory, Amsterdam University Press, 2018[13]
  • Marta Boni (dir.), World Building : Transmedia, Fans, Industries, Amsterdam University Press, 2017[14]
  • Antony Fiant, Roxane Hamery et Jean-Baptiste Massuet (dir.), Point de vue et point d’écoute au cinéma : Approches techniques, Presses universitaires de Rennes, 2017[15]
  • Benoît Turquety et Valérie Vignaux (dir.), L’amateur en cinéma, un autre paradigme. Histoire, esthétique, marges et institutions, Association française de recherche sur l’histoire du cinéma, 2016[16]
  • Thomas Elsaesser, Film History as Media Archaeology : Tracking Digital Cinema, Amsterdam University Press, 2016[17]
  • Vincent Amiel, Gilles Mouëllic et José Moure (dir.), Le découpage au cinéma, Presses universitaires de Rennes, 2016[18]
  • Tom Gunning, Giovanna Fossati, Jonathan Rosen et Josh Yumibe, Fantasia of Color in Early Cinema, Amsterdam University Press, 2015[19]
  • André Gaudreault et Martin Lefebvre (dir.), Techniques et technologies du cinéma : Modalités, usages et pratiques des dispositifs cinématographiques à travers l’histoire, Presses universitaires de Rennes, 2015[20]



Notes[modifier | modifier le code]

  1. L'essentiel du rédactionnel de cette page est une synthèse des très nombreux documents proposés sur ce site officiel, dont tous les contenus sont placés sous licence libre Creative Commons
  2. (en) « Aaton, le cinéma réinventé [version anglaise] »
  3. Laurent Le Forestier, De l'assemblage au montage cinématographique : instauration et standardisation d'une pratique, (ISBN 978-2-7606-4648-3 et 2-7606-4648-3, OCLC 1303701030, lire en ligne)
  4. Richard Bégin, Gilles Mouëllic et Thomas Carrier-Lafleur, Cinéma en mouvement : portabilité des appareils et formes filmiques, (ISBN 978-2-7606-4654-4 et 2-7606-4654-8, OCLC 1305027670, lire en ligne)
  5. sous la direction de Nicolas Dulac, Du média au postmédia : continuités et ruptures, (ISBN 978-2-88968-047-4 et 2-88968-047-9, OCLC 1339097346, lire en ligne)
  6. Paolo Villa, Simone Venturini et Greta Plaitano, Moving pictures, living machines : automation, animation and the imitation of life in cinema and media, (ISBN 978-88-6977-276-4 et 88-6977-276-4, OCLC 1286684697, lire en ligne)
  7. Laurent Le Forestier, Gilles Mouëllic et Benoît Turquety, Techniques et machines de cinéma : objets, gestes, discours, vol. 13, (ISBN 978-2-406-10931-0 et 2-406-10931-3, OCLC 1224257958, lire en ligne)
  8. François Albera, Antoine de Baecque et Gilles Mouëllic, Godard/machines, (ISBN 978-2-87340-465-9 et 2-87340-465-5, OCLC 1227441515, lire en ligne)
  9. Gilles Mouëllic et Caroline,. Zéau, Johan van der Keuken : documenter une présence au monde, (ISBN 978-2-87340-447-5 et 2-87340-447-7, OCLC 1152047347, lire en ligne)
  10. Diego Cavallotti, Simone Dotto, Andrea Mariani et Università di Udine, Exposing the moving image : the cinematic medium across world fairs, art museums, and cultural exhibitions, (ISBN 978-88-6977-230-6 et 88-6977-230-6, OCLC 1226711784, lire en ligne)
  11. Benoît Turquety, Inventing cinema : machines, gestures and media history, (ISBN 978-90-485-5046-3, 90-485-5046-7 et 94-6372-462-1, OCLC 1122910695, lire en ligne)
  12. Frank Kessler, Jean-Marc Larrue et Giusy Pisano, Machines, magie, médias : [actes du Colloque international de Cerisy, Cerisy-la-Salle, 20-28 août 2016], (ISBN 978-2-7574-2292-2 et 2-7574-2292-8, OCLC 1065525663, lire en ligne)
  13. Santiago Hidalgo et André Gaudreault, Technology and film scholarship : experience, study theory, (ISBN 978-90-485-2527-0 et 90-485-2527-6, OCLC 1019871722, lire en ligne)
  14. Marta Boni, World building : transmedia, fans, industries, (ISBN 978-90-485-2531-7, 90-485-2531-4 et 978-90-8964-756-6, OCLC 1018944859, lire en ligne)
  15. Roxane Hamery, Jean-Baptiste Massuet, Jean-Louis Comolli et Martin Barnier, Point de vue et point d'écoute au cinéma : approches techniques (ISBN 978-2-7535-5691-1 et 2-7535-5691-1, OCLC 1018380531, lire en ligne)
  16. Valérie Vignaux et Benoît Turquety, L'amateur en cinéma : un autre paradigme : histoire, esthétique, marges et institutions, (ISBN 978-2-37029-010-6 et 2-37029-010-2, OCLC 973478261, lire en ligne)
  17. Thomas Elsaesser, Film history as media archaeology : tracking digital cinema, (ISBN 978-90-485-2996-4 et 90-485-2996-4, OCLC 1020612507, lire en ligne)
  18. Vincent Amiel, Gilles Mouëllic et José Moure, Le découpage au cinéma, Presses universitaires de Rennes, (ISBN 978-2-7535-4992-0 et 2-7535-4992-3, OCLC 967477602, lire en ligne)
  19. Tom Gunning, Joshua Yumibe, Giovanna Fossati et Jonathon Rosen, Fantasia of color in early cinema, (ISBN 978-90-8964-657-6 et 90-8964-657-4, OCLC 900685619, lire en ligne)
  20. Martin,. Lefebvre, Pierre Chemartin et Nicolas Dulac, Techniques et technologies du cinéma : modalités, usages et pratiques des dispositifs cinématographiques à travers l'histoire, Presses Universitaires de Rennes, (ISBN 978-2-7535-3576-3 et 2-7535-3576-0, OCLC 904958005, lire en ligne)

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