Temple protestant de Châlons-en-Champagne

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Temple protestant de Châlons-en-Champagne
Image illustrative de l’article Temple protestant de Châlons-en-Champagne
Façade de l'édifice.
Présentation
Culte Protestantisme
Type Temple protestant
Rattachement Église protestante unie de France
Site web www.eglise-protestante-unie.fr/chalons-en-champagne-p40138Voir et modifier les données sur Wikidata
Géographie
Pays Drapeau de la France France
Région Grand-Est
Département Marne
Ville Châlons-en-Champagne
Coordonnées 48° 57′ 16,92″ nord, 4° 21′ 41,76″ est
Géolocalisation sur la carte : Marne
(Voir situation sur carte : Marne)
Temple protestant de Châlons-en-Champagne
Géolocalisation sur la carte : Champagne-Ardenne
(Voir situation sur carte : Champagne-Ardenne)
Temple protestant de Châlons-en-Champagne
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Temple protestant de Châlons-en-Champagne
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Le temple protestant de Châlons-en-Champagne est un édifice religieux situé 18 bis, rue Lochet, à Châlons-en-Champagne. La paroisse est membre de l'Église protestante unie de France.

Histoire[modifier | modifier le code]

Peu de temps après la promulgation de l'édit de Nantes, le , les protestants chalonnais se rendent à leurs offices à Compertrix. Le , un temple est inauguré à Fagnières, près de la future rue des Guinguettes. En 1688, à la suite de l'édit de Fontainebleau signé par Louis XIV en 1685, le temple est détruit. Les protestants locaux pratiquent leur culte clandestinement jusqu'au date de l'Édit de Versailles[1].

Au début XIXe siècle, Adolphe Jacquesson, de la maison de champagne Jacquesson & Fils, ouvre un temple au sein de sa propriété à Petit-Fagnière. Après son décès, le temple est transféré rue Choiseul. En 1875, Paul Krug, propriétaire du champagne Krug, aide le pasteur Pierre Andrault à acquérir un terrain rue Lochet[2],[3]. Le temple est construit en 1880 par l'architecte Gosset, d'après les plans de Louis Gillet[3],[4].

Architecture[modifier | modifier le code]

C'est un temple de style néogothique[3],[4], de style ogival[2]. Au-dessus du portail se trouve un gable ainsi qu'une grande baie[2],[3]. Au-dessus de la porte on peut lire un verset du Livre d'Ésaïe (Es 40,8), « La parole de notre Dieu demeure éternellement »[3],[4].

Pasteurs[modifier | modifier le code]

Différents pasteurs ont été en poste dans la paroisse[5].

  • Pierre Andrault (1880-?)
  • Inconnu
  • Théodore Cremer (vers 1927)
  • Samuel Vincent (vers 1933)
  • Inconnu
  • André Picard (vers 1952)
  • Paul Marquer (jusqu'en 1974)[6]
  • Étienne Grosjean (à partir de 1975 ou 1979)
  • Henri Fisher (jusqu'en 1988)
  • Titia Koen (1987-1994)
  • Robert Philipoussi (1989-1994)
  • Marianna X (vers 1995)
  • Agnès Adeline Schaeffer (1997-2005)
  • Marcel Mbenga (depuis 2007)

Annexe[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. ↑ « Lieux de mémoire en Champagne-Ardennes », sur Musée protestant (consulté le )
  2. ↑ a b et c « Chalons en Champagne : l'histoire du temple protestant », sur temples.free.fr (consulté le )
  3. ↑ a b c d et e « Temple Protestant », sur www.tourisme-en-champagne.com (consulté le )
  4. ↑ a b et c « Temple Protestant », sur Châlons en Champagne (consulté le )
  5. ↑ « Chalons en Champagne : les pasteurs », sur temples.free.fr (consulté le )
  6. ↑ Richard Fortat, « Le pasteur Paul Marquer (1913-1974) », sur histoireprotestants22.blogspot.com, blog sur l'histoire de l'Église protestante unie des Côtes-d'Armor (consulté le )

Article connexe[modifier | modifier le code]

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