Chapelle protestante de Ville-d'Avray
| Chapelle protestante de Ville-d'Avray | ||||
| ||||
| Présentation | ||||
|---|---|---|---|---|
| Culte | protestant réformé | |||
| Type | Temple | |||
| Rattachement | Église protestante unie de France | |||
| Fin des travaux | 1889 | |||
| Autres campagnes de travaux | 1890 : Déménagement de l'édifice 1950 : Ajout de l'abside |
|||
| Site web | meudon-sevres-ville-d-avray.epudf.org | |||
| Géographie | ||||
| Pays |  France |
|||
| Région | Île-de-France | |||
| Département | Hauts-de-Seine | |||
| Ville | Ville-d'Avray | |||
| Coordonnées | 48° 49′ 39″ nord, 2° 11′ 35″ est | |||
| Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-Seine
| ||||
modifier  |
||||
La chapelle protestante de Ville-d'Avray est un édifice religieux protestant réformé construit en bois en 1890 dans la commune de Ville-d'Avray. Lors de son inauguration elle porte le nom de chapelle des Ombrages.
Aujourd'hui, elle est l'un des deux lieux de culte de la paroisse de Meudon–Sèvres–Ville-d'Avray, qui est rattachée à l'Église protestante unie de France[1].
Localisation[modifier | modifier le code]
La chapelle est située au no 41 avenue de Balzac à Ville-d'Avray, dans les Hauts-de-Seine.
Au moment de son implantation, le terrain où elle est érigée est connu comme Les Ombrages[2], et le lieu-dit s'appelle Aux deux jeunes chiens[V 1].
Histoire[modifier | modifier le code]
Au cours de l'été 1889, le pasteur Samuel Gout, alors pasteur de l'église protestante de Bellevue, célèbre le culte dans un lieu privé à la demande des protestants de Ville-d'Avray[2],[3],[V 2].
Parallèlement en , l'exposition universelle a lieu à Paris. Une chapelle en bois est dressée dans le pavillon de la Norvège, pour représenter les activités de la Mission évangélique de l'Église de Norvège[3],[V 3]. À la clôture de l'exposition, il est décidé de faire don de celle-ci à l'Église réformée de France, après avoir envisagé d'en faire don aux missions protestantes de Madagascar[V 4].
La communauté de Ville-d'Avray, ayant besoin d'un lieu de culte, est sélectionnée pour recevoir la chapelle en don. Cette dernière est déménagée depuis le champ de Mars à Paris jusqu'à son emplacement actuel. Elle est remontée sous la direction de l'architecte Gustave Marchegay, avec pour maître d'ouvrage M. Lecœur[2],[V 1]. Les coûts pour l'installation du bâtiment, financés par une souscription des paroissiens, s'élèvent à 6 000 francs[V 1]. Le prix est alors considéré comme élevé et est justifié au moment de l'inauguration par le coût élevé du foncier à Ville-d'Avray ainsi que par la nature marécageuse du terrain[2].
Elle est inaugurée le [V 1]. Elle porte alors le nom de « chapelle des Ombrages »[V 5].
En , l'édifice est agrandi par l'ajout d'une abside. Celle-ci est bâtie sur l'ancien escalier d'accès, entraînant le déplacement de l'entrée sur le côté du bâtiment. Les coûts de ces travaux s'élèvent à 870 900 anciens francs[3],[V 6].
Architecture[modifier | modifier le code]
La chapelle est construite en bois venu de Norvège, dans une architecture scandinave[V 7]. Le Signal considère au moment de l'inauguration que la chapelle est de style byzantin[2].
Jusqu'à son extension des années 1950, la chapelle est un bâtiment rectangulaire de 8,10 mètres sur 5,30 mètres[V 1]. Avec une superficie d'environ 40 m2, on considère au XIXe siècle qu'elle peut contenir 80 chaises[2]. En raison de l'évolution des normes de sécurité, sa capacité est moindre aujourd'hui.
Annexes[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- Centenaire de la chapelle de Ville-d'Avray : 8 octobre 1989, Église réformée de Meudon-Bellevue - Sèvres - Ville-d'Avray, , 16 p.
Références bibliographiques[modifier | modifier le code]
- Pierre Lheureux, « Une centenaire qui se porte bien », p. 6
- Pierre Lheureux, « Une centenaire qui se porte bien », p. 4
- Pierre Lheureux, « Une centenaire qui se porte bien », p. 4-5
- Pierre Lheureux, « Une centenaire qui se porte bien », p. 5
- Geneviève Matheron, « Ville-d'Avray en 1889 », p. 4
- Pierre Lheureux, « Une centenaire qui se porte bien », p. 7
- « Allocution de M. Kaare Hauge », p. 11
Notes et références autres[modifier | modifier le code]
- « Meudon-Sèvres-Ville d'Avray : Cultes & Prédications », sur eglise-protestante-unie.fr (consulté le )
- Amicas, « Inauguration du temple de Ville-d'Avray », Le Signal, , p. 3 (lire en ligne)
- Jean Brunet-Moret, Ville-d'Avray et son histoire : Nouvelle édition revue et complétée, , p. 71
