Suite pour cor anglais seul

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Suite pour cor anglais seul
op. 185
Genre suite
Nb. de mouvements 4
Musique Charles Koechlin
Effectif cor anglais seul
Durée approximative 22 min
Dates de composition

La Suite pour cor anglais seul, op. 185, est une œuvre de Charles Koechlin composée en 1942.

Présentation[modifier | modifier le code]

Exemplaire de l'attention de Koechlin portée à l'art monodique, la Suite pour cor anglais seul est composée en octobre et novembre 1942[1],[2],[3]. Cette Suite, qui porte le n° d'opus 185 dans le catalogue de ses œuvres, est publiée par les éditions Max Eschig[4],[1].

Le cor anglais, instrument au « timbre voilé, empreint de nostalgie », suggère « presque irrésistiblement de lointains paysages de brume et de rêve, ou de mystérieuses apparitions », selon les mots du compositeur[5].

La suite est conçue comme un commentaire sur le roman Les Maîtres sonneurs (1852) de George Sand[2],[3].

Plusieurs thèmes de la partition, des deuxième et quatrième mouvements, ont été repris par Koechlin dans sa Symphonie no 2[6].

Structure[modifier | modifier le code]

L’œuvre, d'une durée moyenne d'exécution de vingt-deux minutes environ, comprend quatre mouvements[2] :

  1. Mélopée pour s'évader du réel ;
  2. Scherzo : Danse des faunes ;
  3. Plainte nocturne ;
  4. Final : L'âme libre et fantasque, titre qui symbolise parfaitement la « liberté qui est au cœur du credo artistique de Koechlin »[2].

Le mouvement no 3 a été donné en première audition publique par Julien Singer (cor anglais) à Cassel, le [1].

Discographie[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Ouvrages théoriques[modifier | modifier le code]

Monographies[modifier | modifier le code]

Notes discographiques[modifier | modifier le code]

  • (de + fr + en) Robert Orledge, « Charles Koechlin : Un aperçu de sa vie et de son œuvre » : Musique de chambre, p. 76-91, SWR Music SWR19047CD, 2017.

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c Orledge 1989, p. 390.
  2. a b c et d Orledge 2017, p. 86.
  3. a et b Orledge 1989, p. 210.
  4. Caillet 2001, p. 203.
  5. Kœchlin 1954, p. 28.
  6. Orledge 1989, p. 199.
  7. Michel Tibbaut, « Charles Koechlin : enfin la reconnaissance, grâce au SWR de Stuttgart », sur ResMusica,
  8. Stephen Greenbank, « KOECHLIN Chamber Music SWR MUSIC SWR19047CD [SG] Classical Music Reviews », sur MusicWeb International,

Liens externes[modifier | modifier le code]