Études pour saxophone et piano (Koechlin)

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Quinze études pour
saxophone et piano
op. 188
Genre Études
Nb. de mouvements 15
Musique Charles Koechlin
Effectif Saxophone alto et piano
Durée approximative 44 min
Dates de composition 1942-1943

Les Quinze études pour saxophone et piano op. 188 de Charles Koechlin forment un cycle de quinze études pour saxophone alto et piano, composées de 1942 à 1943.

Composition[modifier | modifier le code]

Charles Koechlin compose ses quinze études pour saxophone alto et piano en février 1942 pour la première[1], puis entre novembre 1942 et août 1943 pour les suivantes[2].

Les études 1, 2, 4, 9 et 15 sont publiées par les éditions E.F.M.-Technisonor en 1964, puis le recueil complet des 15 par les mêmes éditions en 1970 (rééditées par les éditions Billaudot[3], sous la supervision de Jean-Marie Londeix[4]). La numérotation de la première publication intégrale est différente de celle adoptée par Koechlin dans ses manuscrits[1].

Les études 1, 2 et 4 sont créées le par Jean-Marie Londeix et Pierre-Max Dubois au Cercle royal Gaulois artistique et littéraire (5 rue de la Loi) à Bruxelles. Le recueil complet est donné en première audition le à Paris, à Radio France, par Jean-Marie Londeix au saxophone alto et Janine Sassier au piano[1].

Présentation[modifier | modifier le code]

Les Quinze Études sont, en respectant la numérotation des manuscrits de Charles Koechlin[1] :

  1. « Pour les traits rapides ». Allegro molto animato (quasi presto) (noire = 132) à
     ;
  2. « Pour les sons liés et le charme de la sonorité ». (croche = 120-126 avec grâce, souple, mais en mesure) à
     ;
  3. « Pour le style soutenu et doux, en sons liés ». Andante con moto (noire = 76) à quatre temps (noté ) ;
  4. « Pour les arpèges ». Allegro vivo (noire pointée = 92) à
     ;
  5. « Pour les sons liés et le charme de la sonorité ». Allegretto très calme, presque Andante (noire pointée = 52) à
     ;
  6. « Pour les notes en staccato, et le mélange de legato et staccato ». Allegretto scherzando (et non Allegro vivace) (noire = 116-120) à quatre temps (noté ) ;
  7. « Pour la longueur de la respiration et l'égalité du son ». Allegro (la double croche rapide, noire pointée = 76-80) à
     ;
  8. « Pour la qualité du son dans un style soutenu et pour les nuances ». Très calme (blanche = 46-48) à
     ;
  9. « Pour la douceur des attaques ». Andantino (noire = 46-48) à
    Allegretto con moto (noire = 108) à
     ;
  10. « Pour la solidité du rythme ». Allegro (sans précipiter le mouvement) (noire pointée = 116-120) à
     ;
  11. « Pour l'égalité du son et pour les nuances ». Andantino sans lenteur (noire = 72-76) à
     ;
  12. « Pour la légèreté du son ». Allegretto con moto (blanche pointée = 63) à
     ;
  13. « Pour une sonorité soutenue et expressive pour la douceur du grave et de l'aigu ». Andante con moto (noire = 96-100) à
     ;
  14. « Pour les accents qui doivent donner le rythme de la phrase ». Allegro (noire = 168) à
     ;
  15. « Pour le charme du son dans un mouvement vif ». Andantino con moto, quasi allegretto (noire pointée = 76) à
     ;

La durée d'exécution pour l'ensemble du cycle est d'environ 44 min[5].

Analyse[modifier | modifier le code]

Par leurs titres, les Quinze études de Charles Koechlin « font penser à un manuel de technique musicale » pour le saxophone alto, mais « sont à mille lieues de simples exercices[4] ». Ces pièces montrent le talent du compositeur, « caméléon parmi les vents, capable d'un flot infini de mélodies[6] ». Le piano « soutient le soliste en douceur, filant des phrases contrapuntiques secondaires autour des gracieuses mélodies[7] ».

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Ouvrages généraux[modifier | modifier le code]

Monographies[modifier | modifier le code]

  • Aude Caillet, Charles Koechlin : L'Art de la liberté, Anglet, Séguier, coll. « Carré Musique » (no 10), , 214 p. (ISBN 2-84049-255-5).
  • Robert Orledge, Charles Koechlin (1867-1950) His Life and Works, Harwood Academic Publishers, , 457 p. (ISBN 3-7186-4898-9).

Notes discographiques[modifier | modifier le code]

  • (en + de + fr) Edward Blakeman, « Koechlin, Le Saxophone lumineux », p. 3-19, Colchester, Chandos CHAN 9803, 2002..

Discographie[modifier | modifier le code]

  • Charles Koechlin, « Le Saxophone lumineux » : Quinze études pour saxophone et piano op. 188 et Sept pièces pour saxophone et piano de l'op. 180 — interprétés par Federico Mondelci (saxophone) et Kathryn Stott (piano), Chandos, CHAN 9803, 17-20 avril 2001 (OCLC 716469433), premier enregistrement mondial[5].
  • Koechlin : Complete music for saxophone, CD 2, Duo Disecheis (David Brutti, saxophone alto, et Filippo Farinelli, piano), Brilliant Classics 9266, 2012.

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d Orledge 1989, p. 391.
  2. Blakeman 2002, p. 14.
  3. Caillet 2001, p. 206.
  4. a et b Blakeman 2002, p. 16.
  5. a et b Blakeman 2002, p. 3.
  6. Blakeman 2002, p. 15.
  7. Blakeman 2002, p. 17.

Liens externes[modifier | modifier le code]