Silurien
Gothlandien, Silurien s.s.
Notation chronostratigraphique | S |
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Notation française | s |
Notation RGF | s |
Équivalences | Le Silurien s.l. inclut l'Ordovicien |
Niveau | Période / Système |
Érathème / Ère - Éonothème / Éon |
Paléozoïque Phanérozoïque |
Stratigraphie
Début | Fin |
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443,8 ± 1,5 Ma (Extinction Ordovicien-Silurien) |
419,2 ± 3,2 Ma |
Paléogéographie et climat
Taux de O2 atmosphérique |
env. 14 %vol[1] (70 % de l'actuel) |
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Taux de CO2 atmosphérique |
env. 4 500 ppm[2] (16 fois le niveau d'avant la révolution industrielle) |
Température moyenne |
17 °C[3] (+3 °C par rapport à l'actuel) |
Niveau moyen des mers | +180 m (par rapport à l'actuel)[4] |
- fin de l'orogenèse calédonienne
- 440 Ma : formation du sol par les algues
Faune et flore
- 440 Ma : sortie de l'eau des algues
- 435 Ma : arachnides
- 428 Ma : myriapodes
- 430 Ma : gnathostomes (vertébrés à mâchoire)
- 430 Ma : appendices pairs antérieurs des vertébrés
- 420 Ma : ostéichtyens (vertébrés à squelette minéralisé)
- 420 Ma : actinoptérygiens (poissons à nageoires rayonnés)
- 420 Ma : sortie de l'eau des plantes vasculaires
Le Silurien est un système géologique qui s'étend de 443,4 à 419,2 Ma.
La datation de début et de fin, bien que définie avec précision par les couches stratigraphiques de référence, est connue à seulement quelques millions d'années près. Il est suivi par le Dévonien et est précédé par l'Ordovicien. Le début du Silurien est marqué par une extinction massive où près de 60 % des espèces marines ont disparu.
Le Silurien a été décrit par Roderick Murchison en 1839 (The Silurian System) se basant sur des terrains découverts en Galles du Sud. Il a été nommé en 1835 d'après une tribu celtique : les Silures. Cette classification est entrée en conflit avec celle d'Adam Sedgwick du Cambrien ; ce problème a été résolu par Charles Lapworth en ajoutant l'Ordovicien entre le Cambrien et le Silurien pour les couches géologiques contestées.
Subdivisions
Le Silurien est divisé en quatre époques bien que certains auteurs le découpent toutefois en trois (Silurien supérieur, moyen et inférieur). Les datations des subdivisions ont été revues par la Commission internationale de stratigraphie (ICS) en 2012[5].
Pridoli | |
Pridolien | (423,0 ± 2,3 – 419,2 ± 3,2 Ma) |
Ludlowien | |
Ludfordien | (425,6 ± 0,9 – 423,0 ± 2,3 Ma) |
Gorstien | (427,4 ± 0,5 – 425,6 ± 0,9 Ma) |
Wenlockien | |
Homérien | (430,5 ± 0,7 – 427,4 ± 0,5 Ma) |
Sheinwoodien | (433,4 ± 0,8 – 430,5 ± 0,7 Ma) |
Llandovérien | |
Télychien | (438,5 ± 1,1 – 433,4 ± 0,8 Ma) |
Aéronien | (440,8 ± 1,2 – 438,5 ± 1,1 Ma) |
Rhuddanien | (443,4 ± 1,5 – 440,8 ± 1,2 Ma) |
Paléogéographie
Pendant le Silurien, le Gondwana reste dans les latitudes hautes de l'hémisphère sud mais la calotte glaciaire est moins étendue que pendant l'Ordovicien. Les autres continents se rapprochent pour commencer la formation d'un second supercontinent, Laurussia. Laurussia a été formé suite à la fermeture du grand océan Iapetus qui séparait les divers continents de l'hémisphère nord avant leur accrétion. Ceci a donné naissance à l'orogenèse calédonienne dont on retrouve les traces en Scandinavie. Cette grande chaine de montagnes se poursuit vers le Canada et les États-Unis où elle forme les Appalaches.
Les petits terranes accrétés au Gondwana pendant l'Ordovicien se détachent à nouveau pour former le superterrane Hun, appelé ainsi car constitué de la majeure partie des territoires dévastés par Attila[6].
Faune silurienne
La vie est abondante. Les couches siluriennes ont produit du gaz et du pétrole dans certaines régions.[réf. souhaitée] Des couches d'hématite — un minerai de fer — ont été importantes pour l'économie coloniale en Amérique du Nord.
Le niveau des océans est élevé en Amérique du Nord-Est et en Europe. Des formes primitives de plantes multicellulaires envahissent les terres. Quelques rares arthropodes ont, semble-t-il, migré vers la terre. Les poissons se sont diversifiés considérablement et ont développé des écailles mobiles. Une faune diverse de scorpions de mer, certains longs de plusieurs mètres, se trouve en Amérique du Nord. Les Graptolites sont toujours abondants.
Références
- (de) teneur en oxygène dans l'atmosphère au Phanérozoïque
- (en) dioxyde de carbone au Phanérozoïque
- (en) température de la Terre
- (fr) variation du niveau des mers au Phanérozoïque
- [PDF] (en) « International chronostratigraphic chart (2012) », sur http://www.stratigraphy.org/
- (en) Gérard M. Stampfli, « Tethyan oceans », Geological Society, London, Special Publications, vol. 173, , p. 1-23 (DOI 10.1144/GSL.SP.2000.173.01.01).