Seki-juku (Tōkaidō)
Attention : Il existe aussi un relais Seki-juku sur le Mikuni Kaidō
Seki-juku (関宿, Seki-juku ) était la quarante-septième des cinquante-trois stations qui jalonnaient le Tōkaidō, l'axe principal du Japon de l'ère Edo. Elle se situait dans l'actuelle ville de Kameyama, dans la préfecture de Mie, au Japon[1].
Histoire
[modifier | modifier le code]La région autour de Seki-juku a toujours constitué un important carrefour pour les voyageurs. À l'époque de la guerre de Jinshin, en 672 CE, on la connaissait comme l'un des « Trois Anciens Seki », sous le nom du « Seki d'Ise Suzuka » (伊勢鈴鹿の関, Ise Suzuka no Seki ). Durant l'ère Edo, c'était une shukuba, une station d'étape, très animée, car c'était ici que les routes Isebetsu Kaidō (伊勢別街道 ) et Yamato Kaidō (大和街道 ) se croisaient avec celle du Tōkaidō.
Beaucoup des bâtiments historiques ont été préservés et la région est devenue un site de conservation de l'architecture nationale[1].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Seki-juku (Tōkaidō) » (voir la liste des auteurs).
- « Mie Tourism Guide: Ancient Tokaido Seki-juku »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur welcome.kankomie.or.jp, site de la préfecture de Mie.
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- (en) Patrick Carey, Rediscovering the Old Tokaido: In the footsteps of Hiroshige, Global Books UK, 2000 (ISBN 1901903109).
- (en) Reiko Chiba, Hiroshige's Tokaido in Prints and Poetry, Tuttle, 1982 (ISBN 0804802467).
- Gisèle Lambert et Jocelyn Bouquillard, Le Tōkaidō d'Hiroshige, Paris, Bibliothèque de l'image, , 95 p. (ISBN 2-914239-69-6).
- (en) Jilly Traganou, The Tōkaidō Road: Traveling and representation in Edo and Meiji Japan, Routledge, , 270 p. (ISBN 978-0-415-31091-8, lire en ligne).