Saint-Michel-de-Montaigne
Saint-Michel-de-Montaigne | |
La mairie de Saint-Michel-de-Montaigne. | |
Administration | |
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Pays | France |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Dordogne |
Arrondissement | Bergerac |
Intercommunalité | Communauté de communes Castillon-Pujols |
Maire Mandat |
Gérard de Miras 2014-2020 |
Code postal | 24230 |
Code commune | 24466 |
Démographie | |
Gentilé | Montaignois |
Population municipale |
346 hab. (2014) |
Densité | 38 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 52′ 30″ nord, 0° 01′ 51″ est |
Altitude | Min. 9 m Max. 108 m |
Superficie | 9,10 km2 |
Élections | |
Départementales | Vélines |
Localisation | |
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Saint-Michel-de-Montaigne est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Aquitaine.
Géographie
La commune de Saint-Michel-de-Montaigne se situe au sud-ouest du département de la Dordogne, à environ 75 km au sud-ouest de Périgueux et 40 km à l'ouest de Bergerac. La ville importante la plus proche est Castillon-la-Bataille dans le département de la Gironde.
En sus du bourg, la commune comporte trois écarts, les hameaux des Illarets, du Petit-Moulin et de Bonnefare.
Le territoire communal comporte un très grand massif forestier et est essentiellement agricole et viticole.
Communes limitrophes
La commune est limitrophe du département de la Gironde.
Toponymie
Le nom de la commune fait référence à l'archange saint Michel[1], le nom de Montaigne correspondant à un ancien fief[2].
En occitan, la commune porte le nom de Sent Miquèu de Montanha[3].
Histoire
Au XIIe siècle ont été bâties trois églises à Bonefare, à Bracaud et à Saint Michel[2].
La première mention écrite connue du lieu remonte au XIVe siècle sous la forme Sanctus Michael, arch. de Velhinis (« Saint Michel, archiprêtré de Vélines »)[2].
En 1793, les communes de « Bonnefare » et « Saint Michel de Montaigne » fusionnent sous le nom de « Saint-Michel-et-Bonnefare » qui, en 1936, change de nom et reprend le nom de « Saint-Michel-de-Montaigne »[4].
Économie
Les ressources de la commune sont avant tout viticoles. Les vignes se situent sur un plateau bien exposé et produisent un vin de grande qualité [réf. nécessaire]. Le vignoble est celui de l'appellation d'origine contrôlée Montravel.
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués à Saint-Michel-de-Montaigne depuis 1793. À partir du XXIe siècle, les recensements des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans (2004, 2009, 2014, etc. pour Saint-Michel-de-Montaigne[6]). Depuis 2006, les autres dates correspondent à des estimations légales. En 2014, Saint-Michel-de-Montaigne comptait 346 habitants.
Lieux et monuments
L'église Saint-Michel a été construite au XIIe siècle, partiellement détruite par un incendie au cours des guerres de religion et restaurée au début du XVIIe siècle par des fonds donnés par l'épouse de Montaigne. Elle est classée monument historique depuis 1970[8].
Le château de Montaigne date des XVIe et XVIIe siècles. Détruit en grande partie par un incendie en 1885, il fut aussitôt reconstruit. Il peut être visité[9]. Englobée dans le corps des bâtiments attenants au château et lui faisant en quelque sorte face, la tour dite « de Montaigne », seul vestige du XVIe siècle, abrite la « librairie » du philosophe, pièce où il aimait à se retirer pour lire et écrire. Les Essais ont ainsi été écrits en ce lieu. La tour de la librairie est classée monument historique depuis 1952 et le château, ses dépendances et le parc sont inscrits depuis 2009[10].
Galerie
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Le porche roman de l’église.
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Plan de l’église.
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La façade est du château (XIXe siècle).
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La tour de Montaigne, côté sud (XVIe siècle).
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La tour de Montaigne, côté nord.
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La tour de Michel de Montaigne, vue de l'enceinte du château.
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Près de l'église, stèle en hommage à Montaigne.
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Le monument aux morts, face à la mairie.
Personnalités liées à la commune
- Michel de Montaigne (1533-1592) est né au château et est décédé dans sa chambre, dans la tour, des suites de sa gravelle (ancien nom pour les calculs rénaux).
- Pierre Magne (1806-1879), homme politique, ministre des finances de Napoléon III, est décédé au château qu'il avait racheté.
Voir aussi
Articles connexes
- Dordogne (département)
- Périgord
- Liste des communes de la Dordogne
- Anciennes communes de la Dordogne
- Liste des châteaux et demeures de la Dordogne
- Vignoble de Montravel
- Liste de monuments aux morts français surmontés d'une croix de guerre
Liens externes
- Saint-Michel-de-Montaigne sur le site du Pays de Bergerac
- Saint-Michel-de-Montaigne sur le site de l'Institut géographique national
Notes et références
Notes
Références
- Abbé Carles, Dictionnaire des paroisses du Périgord, éditions du Roc de Bourzac, Bayac, 2004, (réédition à l'identique de celle de 1884 : Les titulaires et patrons du diocèse de Périgueux et de Sarlat), (ISBN 2-87624-125-0), p. 200.
- Chantal Tanet et Tristan Hordé, Dictionnaire des noms de lieux du Périgord,éditions Fanlac, 2000, (ISBN 2-86577-215-2), p. 351-352
- Le nom occitan des communes du Périgord sur le site du Conseil général de la Dordogne, consulté le 21 novembre 2013.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Union départementale des maires de la Dordogne, consultée le 29 août 2014.
- « Calendrier de recensement », sur Insee (consulté le )
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 2011201220132014 .
- « Église Saint-Michel », notice no PA00082877, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 8 mars 2011.
- Site du château de Montaigne, consulté le 8 mars 2011.
- « Château de Montaigne », notice no PA00082876, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 8 mars 2011.