Petrofac

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Petrofac
Création Voir et modifier les données sur Wikidata
Forme juridique Société ouverte à responsabilité limitéeVoir et modifier les données sur Wikidata
Action Bourse de LondresVoir et modifier les données sur Wikidata
Siège social LondresVoir et modifier les données sur Wikidata
Direction Ayman Asfari (depuis 2002)
Activité Industrie pétrolièreVoir et modifier les données sur Wikidata
Produits Produit pétrochimique (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Site web www.petrofac.comVoir et modifier les données sur Wikidata

Capitalisation 815 millions USD en 2020
Chiffre d'affaires 5 530 millions USD en 2019
Résultat net 73 millions USD en 2019[1]

Petrofac est une société britannique d'ingénierie, de technologies et de la réalisation de projets dans les domaines du pétrole, du gaz et de la pétrochimie.

Historique

La société a été créée en tant que productrice d'une usine modulaire à Tyler, Texas, États-Unis en 1981[2]. Elle a d'abord été coté à la Bourse de Londres en 2005. En 2010, elle achète 20 % du système de stockage Gateway, une caverne sous-marine pour le stockage du gaz[3].

En , Petrofac et l'entreprise pétrolière italienne Bonatti signent un contrat de joint venture de 650 millions de dollars pour Sonatrach, ajoutant à la présence déjà importante de l'entreprise en Algérie[4]. En , la société a publié un avertissement sur les bénéfices, en disant que le bénéfice pour 2015 diminuera de 25 %, alors que le ralentissement de la demande en Chine et la forte production américaine réduisent le prix du pétrole[5].

En , la société suspend son chef d'exploitation à la suite d'une enquête, menée par le Bureau des fraudes, sur les relations de la société avec Unaoil, une société basée à Monaco, qui aurait payé des pots-de-vin pour le compte de compagnies pétrolières[6],[7].

En , la compagnie annonce un contrat sur cinq ans signé avec la société omanaise Petroleum Development Oman (PDO) pour la fourniture de services d'ingénierie, d'approvisionnement et de construction pour de grands projets pétroliers et gaziers du sultanat d'Oman[8].

En , la direction de Petrofac informe qu'elle vient de signer un contrat de 100 millions de dollars en Iraq pour des services d'ingénierie, construction, mise en service d'installations pétrolières[9].

En , un conflit social oppose, en Tunisie, le secteur hôtelier à l'entreprise. La zone hôtelière de Sidi Frej, sur archipel de Kerkennah, au large de Sfax, où une jetée devait être transformée en port industriel de fret[10].

Fin , afin de gérer le projet Halfaya dans le sud de l'Irak, la direction signe un contrat avec la compagnie chinoise Petrochina. Cette collaboration d'une durée prévue de cinq ans a pour objet la réalisation de services de conseil en gestion de projet[11]

En , la direction de Petrofac signe un contrat avec la compagnie irakienne Basra Oil Company (BOC) dans le but de réaliser l'extension d'installations afin de faire croître les exportations de pétrole irakien[12]. De plus elle annonce un partenariat avec la société British Petroleum (BP). Les deux compagnies vont travailler ensemble lors de la phase 2 de Khazzan à Oman. Le contrat est de 800 millions de dollars[13].

En les responsables de la compagnie informe qu'ils ont signé un contrat avec Petroleum Development Oman afin de développer le projet Marmul Polymer Phase 3 (MPP3) situé dans le sud d'Oman. le contrat s'élève à 265 millions de dollars[14].

Principaux actionnaires

Au [15].

Ayman Asfari 18,8%
Toscafund Asset Management 6,52%
Semaan Maroun (famille) 5,00%
Templeton Global Advisors 4,99%
Caisse de dépôt et placement du Québec 3,84%
J.O. Hambro Capital Management 3,49%
NTMS Investments 2,92%
BlackRock 2,70%
Richard Ian Griffiths 2,70%
Norges Bank 2,57%


Data

Petrofac compte environ 14000 employés dans le monde.

La compagnie possède des bureaux centraux à Woking (Grande-Bretagne), Charjah (Émirats arabes unis), Mumbai et Chennai (Inde) et Moscou (Russie).

Notes et références

  1. https://www.zonebourse.com/Petrofac-4005555/fondamentaux/
  2. (en) « Petrofac's heritage », sur www.petrofac.com (consulté le )
  3. « source » [archive du ]
  4. (pl) Ramya Dilipkumar, « Petrofac and Bonatti win US$650mn EPC project in Algeria », Oil Review Africa,‎ (lire en ligne, consulté le )
  5. (en-GB) Sean Farrell, « Petrofac issues profit warning », The Guardian,‎ (ISSN 0261-3077, lire en ligne, consulté le )
  6. (en-GB) « Petrofac suspends top executive amid SFO corruption investigation », The Telegraph,‎ (lire en ligne, consulté le )
  7. lefigaro.fr, « GB: le SFO élargit à Petrofac son enquête visant Unaoil », Le Figaro,‎ (lire en ligne, consulté le )
  8. Jean-Guy Debord, « Petrofac secures Framework Agreement with Petroleum Development Oman », sur www.euro-petrole.com (consulté le )
  9. Jean-Guy Debord, « Petrofac strengthens Iraq presence with contracts worth US$100 million », sur www.euro-petrole.com (consulté le )
  10. « Hôteliers contre Petrofac : l’archipel de Kerkennah au cœur d’une nouvelle bataille économique », sur observers.France24.com,
  11. Jean-Guy Debord, « Petrofac awarded Iraq PMC from PetroChina », sur www.euro-petrole.com (consulté le )
  12. Jean-Guy Debord, « Petrofac secures US$160 million award from Basra Oil Company », sur www.euro-petrole.com (consulté le )
  13. Jean-Guy Debord, « Petrofac awarded contract for Khazzan phase 2 in Oman », sur www.euro-petrole.com (consulté le )
  14. Jean-Guy Debord, « Petrofac secures contract with Petroleum Development Oman », sur www.euro-petrole.com (consulté le )
  15. Zone Bourse, « Petrofac : Actionnaires », sur www.zonebourse.com (consulté le )

Voir aussi