Aller au contenu

Patricia Mirallès

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Patricia Mirallès
Illustration.
Patricia Mirallès en 2022.
Fonctions
Secrétaire d'État chargée des Anciens Combattants et de la Mémoire

(2 ans, 2 mois et 17 jours)
Président Emmanuel Macron
Premier ministre Élisabeth Borne
Gabriel Attal
Ministre Sébastien Lecornu
Gouvernement Borne
Attal
Prédécesseur Geneviève Darrieussecq (indirectement)
Successeur Jean-Louis Thiériot (ministre délégué)
Conseillère municipale de Montpellier
En fonction depuis le
(10 ans, 7 mois et 3 jours)
Élection 30 mars 2014
Réélection 28 juin 2020
Maire Philippe Saurel
Michaël Delafosse
Successeur Jean-Louis Thiériot (indirectement)
Députée française

(5 ans, 1 mois et 14 jours)
Élection 18 juin 2017
Réélection 19 juin 2022
Circonscription 1re de l'Hérault
Législature XVe et XVIe (Cinquième République)
Groupe politique LREM
Prédécesseur Jean-Louis Roumégas
Successeur Philippe Sorez
Conseillère départementale de l'Hérault

( 2 ans, 3 mois et 5 jours)
Avec Philippe Sorez
Élection 30 mars 2015
Circonscription Canton de Montpellier-4
Successeur Manare Khali
Biographie
Date de naissance (57 ans)
Lieu de naissance Montpellier (France)
Nationalité Française
Parti politique PS (1998-2012)
LREM (2016-2020)
TdP (2020-2022)
RE (depuis 2022)[1]
Profession Esthéticienne

Patricia Mirallès, née le à Montpellier (Hérault), est une femme politique française.

Membre du parti Renaissance, elle est députée de la 1re circonscription de l'Hérault de 2017 à 2022. Elle est ensuite, à partir de , secrétaire d'État chargée des Anciens Combattants et de la Mémoire dans le gouvernement Élisabeth Borne puis dans le gouvernement Gabriel Attal.

Fille de rapatriés d'Algérie, elle grandit dans les quartiers du Lemasson et Croix d'Argent, à Montpellier. Après une formation d'esthéticienne, elle commence à travailler à l'âge de dix-huit ans, avant de créer une entreprise quatre ans plus tard[2].

Carrière politique

[modifier | modifier le code]

Elle quitte le Parti socialiste en 2012[2]. En 2014, elle est adjointe à la mairie de Montpellier[2],[3].

En 2015, elle est élue avec Philippe Saurel aux élections départementales dans le canton de Montpellier-4, elle démissionne alors de son mandat d'adjointe à la mairie de Montpellier en raison de la loi sur le non-cumul des mandats[4].

Elle est élue députée sous l'étiquette La République en marche (LREM) dans la première circonscription de l'Hérault au second tour des élections législatives de 2017 face à France Jamet (Front national)[5],[2].

Elle quitte LREM en , reprochant au parti d'avoir investi Patrick Vignal contre sa liste municipale avec le maire sortant Philippe Saurel aux élections municipales de 2020 à Montpellier. Elle déclare avoir été victime d'« attaques personnelles » de la part de « l'entourage » de Patrick Vignal[6].

En février 2021, sa proposition de résolution « portant reconnaissance et accompagnement des personnes atteintes de Covid-long » est adoptée à l'unanimité par l'Assemblée nationale. Elle contribue, avec l'Agence régionale de santé d'Occitanie, à la mise en place de la labellisation de structures de soin dédiées au Covid-long[7].

En 2021, elle est nommée rapporteure d'un projet de loi mémorielle sur les harkis[8],[9].

Elle est investie candidate aux élections législatives de juin 2022 par LREM sur la première circonscription de l'Hérault, dont elle est la députée sortante[10], et réélue[11].

Le , elle est nommée secrétaire d'État chargée des Anciens combattants et de la Mémoire dans le gouvernement Élisabeth Borne. Le , elle est renommée au même poste dans le gouvernement Gabriel Attal.[réf. souhaitée]

Aux élections législatives de juin 2024, arrivée troisième à l'issue du premier tour avec 22,54 % des voix, elle décide de se désister. Elle déclare avoir été « victime de menaces et de pressions »[12] et déclare appeler au calme et au front républicain[13].

Controverses

[modifier | modifier le code]

Notes de frais

[modifier | modifier le code]

En mai 2022, Mediapart révèle qu'elle a fait passer le déménagement de son fils, la réparation du disque dur de sa fille, ou encore un séjour à l'hôtel avec son conjoint en note de frais[14]. Elle qualifie ces révélations le même jour d'« accusations calomnieuses » et affirme apporter les preuves de son innocence dans un entretien au journal Midi Libre[15],[16]. Mediapart maintient sa version, corroborée par des échanges de SMS[17].

Les services de l’Assemblée nationale lui font finalement rembourser en septembre 2022 les dépenses personnelles qu'elle avait contesté avoir réalisées[18].

Tentative de caviardage de sa page Wikipédia

[modifier | modifier le code]

Selon une enquête publiée par le journal Le Monde, le 2022, l'équipe parlementaire de la députée a tenté de modifier l'article Wikipédia qui lui est consacré, et en particulier la section mentionnant la controverse sur ses notes de frais[19],[18].

  • Guillaume Malkani et Louis Saillans (préf. Patricia Mirallès), Vétérans de France : Ceux qui ont servi, Versailles, VA Éditions, , 206 p. (ISBN 978-2-36093-327-3)

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. https://territoiresdeprogres.com/parlementaires-territoires-de-progres/
  2. a b c et d Anne Jocteur Monrozier et Pascale Viktory, « Législatives : qui est Patricia Mirallès, nouvelle députée de la 1re circonscription de l'Hérault ? », sur francebleu.fr, France Bleu, (consulté le ).
  3. Jerome Diesnis, « Départementales: Dans le canton de Montpellier-4, le binôme de Philippe Saurel vainqueur », sur 20minutes.fr, 20 minutes, (consulté le ).
  4. Jerome Diesnis, « Montpellier: Saurel 2, un nouvel exécutif avec deux victimes collatérales », sur 20minutes.fr, 20 minutes, (consulté le ).
  5. Ministère de l'Intérieur, « Élections législatives 2017 », sur elections.interieur.gouv.fr, (consulté le ).
  6. « Hérault : la députée Patricia Mirallès démissionne de La République en marche », sur France 3 Occitanie, (consulté le ).
  7. La Rédaction, « Patricia Mirallès réussit sa mission pour la labellisation de structures de soins dédiées à la prise en charge du covid-long », sur Le Mouvement, (consulté le ).
  8. LOI n° 2022-229 du 23 février 2022 portant reconnaissance de la Nation envers les harkis et les autres personnes rapatriées d'Algérie anciennement de statut civil de droit local et réparation des préjudices subis par ceux-ci et leurs familles du fait de l'indignité de leurs conditions d'accueil et de vie dans certaines structures sur le territoire français.
  9. « Les députés entérinent un texte qui reconnaît 'l'abandon' des harkis par la Nation | LCP », sur lcp.fr (consulté le ).
  10. « Législatives 2022 : les premières investitures de la majorité présidentielle dans l'Hérault », sur France Bleu, (consulté le ).
  11. « Législatives dans l'Hérault : Patricia Mirallès (En Marche) réélue sur la 1re circonscription », sur midilibre.fr (consulté le ).
  12. Quentin Marchal, Législatives : la ministre Patricia Mirallès se désiste dans l’Hérault, lepoint.fr, 2 juillet 2024
  13. « Législatives : la ministre Patricia Mirallès se désiste dans l’Hérault », sur Le Point, (consulté le )
  14. Sarah Brethes, Antton Rouget, « Les notes de frais en famille de la députée Patricia Mirallès », sur Mediapart (consulté le ).
  15. « La députée de l'Hérault Patricia Mirallès épinglée par Médiapart : "Je n'ai pas triché, je peux tout justifier" », sur midilibre.fr (consulté le ).
  16. « Épinglée pour ses frais de mandat, la députée Patricia Mirallès dénonce une «chasse aux sorcières» », sur LEFIGARO, (consulté le ).
  17. Sarah Brethes et Antton Rouget, « Notes de frais de Patricia Mirallès : des SMS enfoncent la députée », sur Mediapart, (consulté le ).
  18. a et b Sarah Brethes et Antton Rouget, « La ministre Patricia Mirallès contrainte de rembourser ses frais de mandat », sur Mediapart, (consulté le ).
  19. Luc Martinon et Jérémie Baruch, « Quand les députés trafiquent leur propre fiche Wikipédia », sur Le Monde, .

Article connexe

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]