Ouchy-Olympique (métro de Lausanne)

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Ouchy-Olympique
Deux rames à quais au terminus. Des portes palières protègent les voyageurs.
Deux rames à quais au terminus. Des portes palières protègent les voyageurs.
Localisation
Pays Suisse
Ville Lausanne
Quartier Sous-Gare/Ouchy
Adresse Avenue de Rhodanie, avenue d'Ouchy
Coordonnées
géographiques
46° 30′ 25″ nord, 6° 37′ 35″ est
Géolocalisation sur la carte : Lausanne
(Voir situation sur carte : Lausanne)
Ouchy-Olympique
Caractéristiques
Position par
rapport au sol
Surface, couverte
Voies 2
Quais 2
Nombre d'accès 1
Accessibilité Oui
Zone 11 (Mobilis)
Transit annuel 2,038 millions (2012)
Historique
Construction LO : 1874-1877
M2 : 2006-2008
Mise en service LO :
M2 :
Nom inaugural Ouchy
Fermeture (reconstruction de la ligne)
Architecte(s) M2 : CCHE Architectes
Gestion et exploitation
Propriétaire TL
Exploitant LO (1877-1984)
TL (depuis 1984)
Code(s) de la station OUC
Ligne(s) (M) (M2)
Correspondances
Trolleybus TL 2
Bus TL 24
Bateaux CGN
Ligne (M2)

Ouchy-Olympique est une station de la ligne M2 du métro de Lausanne, dont elle est le terminus sud. Initialement appelée Ouchy, elle est située à l'intersection des avenues de Rhodanie et d'Ouchy, dans le quartier Sous-Gare/Ouchy, à Lausanne, capitale du canton de Vaud. Elle dessert notamment le port d'Ouchy et le Léman.

Mise en service en 1877 pour le Lausanne-Ouchy, elle ferme en 2006 pour permettre sa reconstruction en métro sur pneus automatique et rouvre en 2008. La station actuelle a été conçue par le cabinet d'architecte CCHE Architectes.

C'est une station qui est accessible aux personnes à mobilité réduite.

Situation sur le réseau[modifier | modifier le code]

Située à 373 mètres d'altitude, la station terminus Ouchy-Olympique est établie, en surface, au point kilométrique (PK) 0,000 de la ligne M2 du métro de Lausanne, avant la station Jordils (direction Croisettes)[1].

Histoire[modifier | modifier le code]

L'hôtel Aulac, sous lequel se trouve la station.

La première gare d'Ouchy est mise en service le par la compagnie du Lausanne-Ouchy, lorsqu'elle ouvre à l'exploitation la ligne du funiculaire d'Ouchy au Flon, via Montriond. L'infrastructure n'est qu'un simple petit abri en bois jusqu'en 1906. Pour valoriser son patrimoine la compagnie fait des opérations immobilières et elle intègre la gare dans l'Hôtel du parc (devenu l'hôtel Aulac) qu'elle fait construire. La Compagnie générale de navigation sur le lac Léman (CGN) relie d'abord la gare par un sentier puis crée le débarcadère dit des « mouches »[2],[A 1].

Après avoir été modernisé dans les années 1950 et transformé en chemin de fer à crémaillère[3], la ligne est fermée le pour permettre la construction du M2[B 1]. La station rouvre le , lors de l'ouverture à l'exploitation de la ligne[4]. Son nom a pour origine le quartier d'Ouchy où elle est située. Elle est réalisée par le cabinet d'architecture CCHE Architectes, qui a dessiné une station équipée de larges baies vitrées faisant entrer la lumière naturelle sur les quais[5].

En 2012, elle était la quatrième station la plus fréquentée de la ligne, avec 2,038 millions de voyageurs ayant transité par la station[6].

Le la station est renommée « Ouchy-Olympique » pour marquer le centenaire de la présence du Comité international olympique (CIO) dans la ville de Lausanne. Lors de la cérémonie d'inauguration, en présence de nombreuses personnalités suisses, Thomas Bach, le président du CIO, Daniel Brélaz, syndic de Lausanne, Philippe Leuba, conseiller d'État, et Michel Joye, directeur des Transports publics de la région lausannoise (TL), ont posé une plaque commémorative à l'entrée de la station. Les invités ont également découvert la nouvelle décoration intérieure réalisée par le Musée Olympique[7],[8].

Service des voyageurs[modifier | modifier le code]

Accès et accueil[modifier | modifier le code]

La station, située au niveau du sol au rez-de-chaussée de l'hôtel Aulac, est accessible depuis l'avenue de Rhodanie par un accès de plain-pied ne nécessitant ni ascenseurs ni escaliers mécaniques et est accessible aux personnes à mobilité réduite. Elle dispose de deux quais, équipés de portes palières, encadrant les deux voies.

Du temps du Lausanne-Ouchy (LO), la station — qui était alors aérienne bien que partiellement sous l'hôtel — était équipée de portes automatiques à la sortie de la zone d'attente, permettant ainsi aux voyageurs sortant de la rame de pouvoir la quitter et de libérer le quai avant que les voyageurs souhaitant y accéder le peuvent, ces derniers étaient alors protégés par un abri durant ce laps de temps, les portes s'ouvraient peu après l'arrivée de la rame[9].

Desserte[modifier | modifier le code]

La station Ouchy-Olympique est desservie tous les jours de la semaine, la ligne fonctionnant de h 15 à h 45 du matin (h du matin les vendredis et samedis soir) environ, par l'ensemble des circulations qui parcourent l'intégralité de la ligne. Les fréquences varient entre 4 et 7,5 minutes selon le jour de la semaine[10]. La station est fermée en dehors des heures de service de la ligne.

Intermodalité[modifier | modifier le code]

Un parc pour les vélos et un parking relais (payant) pour les véhicules sont situés à proximité.

Des correspondances sont possibles avec la ligne de trolleybus 2 et la ligne de bus 24 des TL et, via sa proximité avec le port d'Ouchy, la Compagnie générale de navigation sur le lac Léman (CGN) qui propose, avec ses bateaux, des liaisons régulières au départ d'Ouchy à destination d'Évian-les-Bains et Thonon-les-Bains[11].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  • PAIL87 : La compagnie du chemin de fer Lausanne-Ouchy : Épopée lausannoise
  1. PAIL87, p. 44
  • ROCH09 : Chemins de fer privés vaudois 2000 - 2009 : 10 ans de modernisation
  1. ROCH09, p. 130
  • Autres références
  1. Marc Badoux et Filipo Gaj, « Le Projet m2 : Présentation générale », dans Société Suisse de Mécanique des Sols et des Roches, Construction de tunnels à Lausanne m2, Tridel, Glion (Rapport), (lire en ligne [PDF]), Tableau de synthèse génie civil
  2. « Un monument de l'histoire lausannoise: le Lausanne-Ouchy : Les infrastructures et les gares du réseau »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur lausanne.ch (consulté le ).
  3. Gilles Simond, « Le 9 mai 1958: les Lausannois ont dit adieu à leur «Ficelle» », sur 24heures.ch, (consulté le ).
  4. Georg Anagnostou et Heinz Ehrbar, « Le métro lausannois m2 », dans Tunnelling Switzerland, vdf Hochschulverlag AG, , 492 p. (ISBN 9783728135476, lire en ligne), p. 140
  5. « CCHE - Stations du M2 », sur cche.ch (consulté le ).
  6. Renaud Bournoud, Mehdi-Stéphane Prin, « Le M2 doit gérer sa crise de croissance », sur transport.epfl.ch, 24 heures, (consulté le ).
  7. TL, « La station de métro Ouchy devient « Ouchy-Olympique » »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur t-l.ch, (consulté le ).
  8. Christophe Moratal, « Lausanne dédie une station de métro au CIO », sur swissolympicteam.ch, (consulté le ).
  9. (en) « Former Métro - Ouchy / Métro - Gare / M2 », sur citytransport.info, CityTransport (consulté le ).
  10. tl, « Ouchy-Olympique - direction Croisettes » [PDF], sur t-l.ch, (consulté le ).
  11. « Horaires hiver 2017 de la CGN »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur cgn.ch, (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Encyclopédies spécialisées[modifier | modifier le code]

  • [PAIL87] Jean Paillard, Roger Kaller, Gaston Fornerod, Michel Dehanne et Jean-Éric Seewer, La compagnie du chemin de fer Lausanne-Ouchy : Épopée lausannoise, Lausanne, BVA, , 281 p. (ISBN 978-2-88125-005-7) Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • [ROCH09] Jean-Louis Rochaix, Sébastien Jarne, Gérald Hadorn, Michel Grandguillaume, Michel Dehanne et Anette Rochaix, Chemins de fer privés vaudois 2000 - 2009 : 10 ans de modernisation, Belmont, La Raillère, , 420 p. (ISBN 978-2-88125-012-5)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Lien externe[modifier | modifier le code]