Lausanne-Gare (métro de Lausanne)

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Lausanne-Gare
Quai de la station.
Quai de la station.
Localisation
Pays Suisse
Ville Lausanne
Quartier Centre
Adresse Place de la gare
Coordonnées
géographiques 		46° 31′ 02″ nord, 6° 37′ 49″ est
Géolocalisation sur la carte : Lausanne
(Voir situation sur carte : Lausanne)
Lausanne-Gare
Caractéristiques
Position par
rapport au sol 		Souterraine
Voies 2
Quais 2
Nombre d'accès 2
Accessibilité Non
Zone 11 (Mobilis)
Transit annuel 6,129 millions (2012)
Historique
Construction LO : 1874-1877
M2 : 2006-2008
Mise en service LO :
M2 :
Nom inaugural Sainte-Luce
Fermeture (reconstruction de la ligne)
Architecte(s) M2 : Luca Merlini et Emmanuel Ventura
Gestion et exploitation
Propriétaire TL
Exploitant LO (1877-1984)
TL (depuis 1984)
Code(s) de la station CFF
Ligne(s) (M) (M2)
Correspondances
Chemin de fer CFF, RER Vaud
(Gare de Lausanne)
Trolleybus TL 1 3 21
Bus TL 20
Réseau nocturne N1 N2 N3 N4 N6 60 360 362 365
Ligne (M2)
Précédent Grancy
dir. Ouchy-Olympique 		Lausanne-Flon
dir. Croisettes 		Suivant
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Lausanne-Gare est une station de métro de la ligne M2 du métro de Lausanne, située place de la gare dans le quartier Centre, à Lausanne, capitale du canton de Vaud. Elle dessert notamment la gare de Lausanne, principale gare ferroviaire de la ville.

Mise en service en 1877 pour le Lausanne-Ouchy, où elle était à l'origine nommé Sainte-Luce, elle ferme en 2006 pour permettre sa reconstruction en métro sur pneus automatique et rouvre en 2008. La station actuelle a été conçue par les architectes Luca Merlini et Emmanuel Ventura (M + V).

C'est l'unique station de la ligne à ne pas être accessible aux personnes à mobilité réduite.

Situation sur le réseau[modifier | modifier le code]

Établie à 451 mètres d'altitude, la station Lausanne-Gare est établie au point kilométrique (PK) 1,190 de la ligne M2 du métro de Lausanne, entre les stations Grancy (direction Ouchy-Olympique) et Lausanne-Flon (direction Croisettes )[1].

Histoire[modifier | modifier le code]

La gare de Sainte-Luce est mise en service le par la compagnie du Lausanne-Ouchy, lorsqu'elle ouvre à l'exploitation la ligne du funiculaire d'Ouchy au Flon, via Montriond. L'infrastructure n'est qu'un simple petit abri en bois jusqu'en 1898, la gare du LG étant à niveau avec la place, au contraire de celle du LO, qui passe sous la gare ferroviaire[2]. Pour valoriser son patrimoine la compagnie fait des opérations immobilières et elle intègre la gare et le « restaurant des deux gares » dans un nouvel immeuble, lui-même remplacé par le bâtiment actuel en 1962[3].

Après avoir été modernisé dans les années 1950 et transformé en chemin de fer à crémaillère[4], la ligne est fermée le pour permettre la construction du M2[B 1]. La station rouvre le , lors de l'ouverture à l'exploitation de la ligne[5]. Son nom a pour origine la gare de Lausanne qu'elle dessert. Elle est réalisée par les architectes Luca Merlini et Emmanuel Ventura (M + V)[6].

Du temps du Lausanne-Ouchy, la station a été désignée sur la signalétique intérieure des rames sous le nom de Lausanne CFF[7].

En 2012, elle était la station la plus fréquentée de la ligne, avec 6,129 millions de voyageurs ayant transité par la station[8].

Service des voyageurs[modifier | modifier le code]

Accès et accueil[modifier | modifier le code]

La station, située sous un immeuble au nord de la place de la gare, est accessible depuis le rez-de-chaussée ou par un escalier situé juste devant le bâtiment et communique directement avec la gare par une galerie passant sous les voies[9]. La station ne compte pas d'escaliers mécaniques mais, malgré la présence de deux ascenseurs, un par quai, elle est l'unique station à ne pas être officiellement accessible aux personnes à mobilité réduite[10],[11]. La raison est la pente trop raide, de 11,5 %[12]. Elle dispose de deux quais, équipés de portes palières, encadrant les deux voies.

Desserte[modifier | modifier le code]

La station Lausanne-Gare est desservie tous les jours de la semaine, la ligne fonctionnant de 5 h 15 à 0 h 45 du matin (1 h du matin les vendredis et samedis soir) environ, par l'ensemble des circulations qui parcourent la ligne, en intégralité ou de Lausanne-Gare à Sallaz uniquement. Les fréquences varient entre 2,5 et 7,5 minutes selon le jour de la semaine[13],[14]. La station est fermée en dehors des heures de service de la ligne.

Intermodalité[modifier | modifier le code]

Des correspondances sont possibles avec les trains desservant la gare de Lausanne, dont les lignes des CFF et du RER Vaud. Elle est desservie par les lignes de trolleybus des TL 1, 3 et 21.

Projet[modifier | modifier le code]

Cet article ou cette section contient des informations sur un projet de transport.

Il se peut que ces informations soient de nature spéculative et que leur teneur change considérablement alors que les événements approchent.

Lors de la création de la ligne de métro M3 à l'horizon 2025, la configuration de la station va fortement évoluer. La station actuelle sera réutilisée pour la ligne M3 et une nouvelle station sera construite à l'ouest pour la ligne M2, qui contournera par la même occasion le goulet d'étranglement que constitue le tunnel en voie unique sous la gare[15],[16],[17].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  • ROCH09 : Chemins de fer privés vaudois 2000 - 2009 : 10 ans de modernisation
  1. ↑ ROCH09, p. 130
  • Autres références
  1. ↑ Marc Badoux et Filipo Gaj, « Le Projet m2 : Présentation générale », dans Société Suisse de Mécanique des Sols et des Roches, Construction de tunnels à Lausanne m2, Tridel, Glion (Rapport), (lire en ligne [PDF]), Tableau de synthèse génie civil
  2. ↑ « La station de Ste-Luce à la Gare de Lausanne au début du 20ème siècle », sur notrehistoire.ch (consulté le ).
  3. ↑ « Un monument de l'histoire lausannoise: le Lausanne-Ouchy : Les infrastructures et les gares du réseau »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur lausanne.ch (consulté le ).
  4. ↑ Gilles Simond, « Le 9 mai 1958: les Lausannois ont dit adieu à leur «Ficelle» », sur 24heures.ch, (consulté le ).
  5. ↑ Georg Anagnostou et Heinz Ehrbar, « Le métro lausannois m2 », dans Tunnelling Switzerland, vdf Hochschulverlag AG, , 492 p. (ISBN 9783728135476, lire en ligne), p. 140
  6. ↑ « M+V Architectes - Réalisations », sur mplusv.ch (consulté le ).
  7. ↑ « Thermomètre de ligne d'une voiture-pilote Bt », sur beta.railsuisse.ch, (consulté le ).
  8. ↑ Renaud Bournoud, Mehdi-Stéphane Prin, « Le M2 doit gérer sa crise de croissance », sur transport.epfl.ch, 24 heures, (consulté le ).
  9. ↑ « Plan de la gare de Lausanne », sur sbb.ch (consulté le ).
  10. ↑ « Horaires de la ligne direction Croisettes », sur t-l.ch (consulté le ).
  11. ↑ « Horaires de la ligne direction Ouchy-Olympique », sur t-l.ch (consulté le ).
  12. ↑ (en) Robert Schwandl, « Photos de la ligne M2 », sur urbanrail.net, UrbanRail (consulté le ).
  13. ↑ tl, « Lausanne-Gare - direction Croisettes » [PDF], sur t-l.ch, (consulté le ).
  14. ↑ tl, « Lausanne-Gare - direction Ouchy-Olympique » [PDF], sur t-l.ch, (consulté le ).
  15. ↑ « Doubler la capacité des métros lausannois », sur espazium.ch, (consulté le ).
  16. ↑ Renaud Bournoud, « Le métro en version M2,5 », sur 24heures.ch, (consulté le ).
  17. ↑ « Egis muscle le métro automatique de Lausanne », sur constructioncayola.com, (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Encyclopédie spécialisée[modifier | modifier le code]

  • [ROCH09] Jean-Louis Rochaix, Sébastien Jarne, Gérald Hadorn, Michel Grandguillaume, Michel Dehanne et Anette Rochaix, Chemins de fer privés vaudois 2000 - 2009 : 10 ans de modernisation, Belmont, La Raillère, , 420 p. (ISBN 978-2-88125-012-5)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Lien externe[modifier | modifier le code]

v · m
Stations
Annexes
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