Mitsubishi A7M

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A7M
Vue de l'avion.
Un A7M dans un hangar de l'arsenal technique aéronaval de Yokosuka après la capitulation du Japon.

Constructeur Mitsubishi Heavy Industries
Rôle Avion de chasse
Premier vol
Nombre construits 9
Équipage
1 pilote
Motorisation
Moteur Mitsubishi Ha-43
Nombre 1
Type Moteur en étoile
Puissance unitaire 1 640 kW
Dimensions
Envergure 14 m
Longueur 10,99 m
Hauteur 4,28 m
Surface alaire 30,86 m2
Masses
À vide 3 226 kg
Maximale 4 720 kg
Performances
Vitesse maximale 630 km/h (Mach 0,59)
Plafond 10 900 m
Armement
Interne 2 Canon Type 99
2 mitrailleuses Type 3 de 13,2 mm

Le Mitsubishi A7M était un chasseur-bombardier embarqué commandé par la Marine impériale japonaise.

Son nom code était Reppu pour les Japonais.

Caractéristiques[modifier | modifier le code]

Ses caractéristiques ont été envisagées par Jirō Horikoshi dès 1940, lorsque le A6M Zéro fut mis en service actif.

À la fin de 1940, juste après que l'A6M eut commencé à entrer dans sa phase de production, la marine a demandé à Mitsubishi de commencer le développement d'un successeur direct d'ici 1941, mais les moteurs compact à haute puissance étaient rare et l'équipe de développement était déjà très occupée avec le développement de l'A6M2 Mod.21 et celui du J2M. En consequence Mitsubishi a décidé d'abandonner la demande.

En 1942, alors que le développement des A6M3 Mod.32 et J2M2 Mod.11 était terminé, la marine ordonna une fois de plus à Mitsubishi et à son équipe de concevoir un successeur direct qui serait plus rapide et aussi agile que le Zero mais, comme avant, les moteurs qui conviendrait à l'avion étaient encore en développement et l'équipe a dû commencer à concevoir un avion tout en devant attendre un moteur viable.

À la fin du développement de la plate-forme A7M, la dernière pièce maîtresse et principal problème du développement de l'A7M étant le moteur, cela conduit le premier prototype à utiliser le Nakajima NK9 "Homare". Cet avion singulier serait le premier A7M et deviendrait respectivement l' A7M1 et un vol d'essai serait effectué le .

Alors que la charge alaire était acceptable de 150 kg/m2, la maniabilité était excellente, mais l'avion était sous-motorisé et ne pouvait pas répondre aux exigences de vitesse recherchées par la Marine et le projet s'est soldé par une annulation décevante.

Mais comme Mitsubishi avait déjà obtenu le feu vert pour utiliser au préalable le moteur maison avec le MK9, le projet a suscité une fois de plus l'intérêt de la Marine avec l'A7M2.

Ce profil correspond bien aux appareils produits par les États-Unis dès mi-1942 et censés s'opposer au Zéro.

La spécification de la Marine impériale date pour autant de 1942. La caractéristique principale de cet avion fut similaire à celle du Me 262 : des retards accumulés et des modifications de spécifications incessantes.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Aéronefs comparables

Articles connexes

Notes et références[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Enzo Angelucci et Paolo Matricardi, Les avions, t. 4 : La Seconde Guerre mondiale - U.S.A., Japon, U.R.S.S., etc..., Elsevier Sequoia, coll. « Multiguide aviation », (ISBN 2-8003-0277-1), p. 210-211.
  • (en) Enzo Angelucci, The Rand McNally encyclopedia of military aircraft, 1914-1980, San Diego, Californie, Military Press Distributed by Crown Publishers, (ISBN 0-517-41021-4).
  • (en) René J. Francillon, Japanese Aircraft of the Pacific War, Putnam & Co, , 2e éd. (1re éd. 1970), 570 p. (ISBN 978-0-370-30251-5).
  • (en) William Green, War Planes of the Second World War, vol. Three: Fighters, Londres, Macdonald & Co, (réimpr. 1973) (1re éd. 1961), 181 p. (ISBN 0-356-01447-9).