Marie Vermillard

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Marie Vermillard
Description de cette image, également commentée ci-après
Marie Vermillard
Nationalité Drapeau de la France Française
Profession Réalisatrice

Marie Vermillard, née à Tulle, est une réalisatrice française.

Biographie[modifier | modifier le code]

Marie Vermillard fait successivement des études d'architecture à Nantes puis de travail social à Clermont-Ferrand, enfin d'arts plastiques à Paris 1. Assistante sociale pendant huit ans puis scripte (entre 1986 et 1996) pour Agnès Merlet, Éric Rochant, Éric Barbier, Pierre Salvadori, Cédric Klapisch, Bartabas, Olivier Assayas, elle est également réalisatrice assistante pour Bartabas et Arnaud Desplechin.

En 1992, elle signe son premier court métrage Reste. Suivront deux autres courts, Quelqu'un (1995) et Chantal (1997). La même année elle réalise Eau douce un film d'une heure avec Nathalie Richard et Antoine Chappey qui sortira en salles accompagné de Quelqu'un.

En 1999 son premier long métrage Lila Lili[1] réunit acteurs professionnels (Alexia Monduit dans le rôle principal, Simon Abkarian dans son premier rôle important au cinéma, Zinedine Soualem…) et non professionnels dans un récit éclaté plein de vitalité. Ce sera ensuite Imago jours de folie en 2001 avec Nathalie Richard et Frédéric Pierrot. Elle réalise ensuite un film pour la télévision dans la collection Combats de femmes Libre à tout prix avec Geneviève Tenne et Djalil Lespert.

Elle collabore à la réalisation de La Fin du règne animal, film de son compagnon peintre et cinéaste Joël Brisse. Elle réalise ensuite Petites Révélations, sorti en 2008[2], le film est composé d'une vingtaine de fragments, on y retrouve toujours des acteurs non professionnels et les acteurs qui travaillent avec elle depuis le début (Antoine Chappey, Simon Abkarian, Zinedine Soualem, Geneviève Tenne, Hiam Abbass, Frédérique Farina…). Ces mêmes acteurs participent à une nouvelle collaboration avec Joël Brisse, Suite parlée (Récits de souvenirs enfouis) sortie en 2010[3],[4].

Ces dernières années elle réalise des films essais (Les Derniers Pas, Aveuglés beuglent,La Voie lactée) et des films courts ou moyens (J'ai tué ma femme, You've got it...)[5].

Difficile de classer son cinéma, présence physique et distanciation, grâce immatérielle et quotidien, transfiguration et justesse documentaire, la partie pour le tout. « Ça se passe de nos jours, avec des gens comme tout le monde. » Cette phrase, que l'on trouve dans le premier long-métrage de Marie Vermillard, pourrait définir tout son cinéma, chronique sensible du quotidien et de l'intime, grande proximité avec ses personnages, réalisme du jeu, singularité du regard.

Elle s'est installée à Pompignan[6].

Filmographie[modifier | modifier le code]

Courts métrages[modifier | modifier le code]

  • 1992 : Reste (20 min). Présenté à la Quinzaine des réalisateurs 1993
  • 1995 : Quelqu’un (21 min)
  • 1997 : Chantal (14 min), coréalisé avec Zaïda Ghorab-Volta
  • 2008 : Les Derniers Pas (7 min)
  • 2009 : Trac (20 min). Projet mené avec les élèves de l'école de la Comédie de Saint-Etienne
  • 2011 : Aveuglés beuglent (24 min)
  • 2012 : 9 Kaïhus (9 min)
  • 2013 : Devant derrière (6 min) Je vis sur Terre (9 min)
  • 2014 : La Voie lactée (9 min)
  • 2015 : Iris (12 min)
  • 2016 : Théodora (9 min)
  • 2017 : J'ai tué ma femme (29 min)
  • 2018 : You've got it (11 min)
  • 2020 : La taille de ce que je vois (8 min)

Moyens et longs métrages[modifier | modifier le code]

Collaboration[modifier | modifier le code]

Exposition[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. Voir sur allocine.fr.
  2. « L'ACID - Films », sur Le site de l'ACID - Association du Cinéma Indépendant pour sa Diffusion (consulté le ).
  3. Voir sur fichesducinema.com.
  4. Jean-Luc Douin, « "Suite parlée, récits de souvenirs enfouis" : confidences de comédiens », Le Monde,‎ (lire en ligne Accès libre, consulté le ).
  5. Rodolphe Olcèse, « "La voie lactée" de Marie Vermillard », sur A bras le corps, (consulté le ).
  6. Bastide et Durand 1999.
  7. « La halle Roublot - La Galeru », sur lagaleru.org, (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]