Man (Côte d'Ivoire)
Man | |||
Administration | |||
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Pays | Côte d'Ivoire | ||
District | Montagnes | ||
Région | Tonkpi | ||
Département | Man | ||
Maire | Aboubakar Sidiki Fofana | ||
Démographie | |||
Gentilé | Manois(e) | ||
Population | 172 867 hab. (2010) | ||
Géographie | |||
Coordonnées | 7° 24′ nord, 7° 33′ ouest | ||
Divers | |||
Langue(s) parlée(s) | Français, Yacouba, Wé | ||
Localisation | |||
Géolocalisation sur la carte : Côte d'Ivoire
Géolocalisation sur la carte : Côte d'Ivoire
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Man est une grande ville de l'Ouest de la Côte d'Ivoire et le chef-lieu de la région du Tonkpi.
La ville est surnommée "La ville aux 18 montagnes", et est située dans une cuvette entourée d'une chaîne de montagnes. Elle tire le nom Man du sacrifice du patriarche Gbê, chef de canton de Gbêpleu à la fin du XIXe siècle. Celui-ci a donné en sacrifice sa fille unique prénommée Manlé, enterrée vivante dans la forêt sacrée, pour le développement et la croissance harmonieuse de la ville en création. La forêt de Gbêpleu est aujourd'hui protégée, et est l'habitat de singes sacrés.La ville de Man est située à 570 Km d’Abidjan par la route et 455km par avion. Man est l’une des plus grandes villes de Côte d’Ivoire et la plus grande ville de l’Ouest de la Côte d’Ivoire. Elle fait frontière au Liberia et compte environ 200 000 habitants. Elle est le chef Lieu de la région du Tonkpi[1].
Administration
Man est le chef-lieu du département du même nom.
Une loi de 1978[2] a institué 27 communes de plein exercice sur le territoire du pays.
Date d'élection | Identité | Parti | Qualité | Statut |
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1965 | Dion Robert | PDCI-RDA | Homme politique | élu |
1970 | Dion Robert (décédé le | PDCI-RDA | Homme politique | réélu |
1985 | Jacquet Florent Droh (décédé le ) | PDCI-RDA | Homme politique | élu |
1990 | Gilbert Bleu-Lainé | PDCI-RDA | Homme politique | élu |
1995 | Phylippes Sianélé Bouys | PDCI-RDA | Homme politique | élu |
2001 | Albert Flindé | UDPCI | Homme politique | élu |
Après les évènements de 2002, la ville, comme toutes les localités du nord du pays, a été placée sous l'administration du MPCI puis des Forces nouvelles de Côte d'Ivoire[3] et se trouvait de fait sous l'autorité unique d'un « commandant de zone » ( « com-zone » ). Ce « commandant de zone », comme pour chacun des 10 secteurs de la zone nord ivoirienne, était désigné par le secrétaire général des Forces nouvelles de Côte d'Ivoire, à l'époque Guillaume Soro. Man était désigné depuis 2006 sous le terme de Zone n° 6[4]. Actuellement, il s'agit de Fofana Losseni. Cette autorité existe toujours en 2008 et cohabite avec les fonctionnaires de l'État, préfet et sous-préfet, revenus dans la région.
Représentation politique
Date d'élection | Identité | Parti | Qualité | Statut |
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2012 | Sidiki Konaté | RDR | Homme politique | élu |
Date d'élection | Identité | Parti | Qualité | Statut |
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2001 | Siki Blon Blaise | UDPCI | Homme politique | élu |
Société
La région de Man est célèbre pour ses danses traditionnelles.
Démographie
La ville compte environ 200.000 habitants avec une population qui est constituée principalement de Yacoubas, Wobés et Touras.
1920 | 1946 | 1975 | Recensement 1988 | Recensement 1998 | Estimation 2012 | Estimation 2015 |
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50 288 | 88 294 | 116 657 | 172 867 | 214 220 | ||
Nombre retenu à partir de 1920 : Population sans doubles comptes |
Éducation
La ville de Man abrite 44 écoles primaires qui accueillent 14 000 élèves et 2 lycées et 8 collèges pour 11 000 élèves.
Écoles de formation professionnelle
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Univercité & Grande Ecole
Enseignement secondaire
Lycée privé
Collège public
Collège privé
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Le département compte aussi une Institution de Formation et d'Éducation Féminine située au chef-lieu, l'un des 90 centres de cette nature au pays. Cette institution a pour objet de permettre aux femmes analphabètes, aux jeunes filles non scolarisées ou déscolarisées et aux femmes agricultrices de trouver une opportunité pour le développement d'aptitudes nouvelles permettant leur insertion, leur empouvoir et leur autonomisation[5].
Économie
On y travaille les pierres et des métaux précieux pour l'exportation. Jusqu'au milieu des années 1980, le travail de l'ivoire constituait une ressource économique importante pour la ville, mais depuis cette ressource a été tarie par l'interdiction du commerce international de l'ivoire[réf. souhaitée]. La région vit aujourd'hui principalement de son agriculture (bois, cacao, café) destinés à l'export.
Langues
Depuis l'indépendance, la langue officielle dans toute la Côte d'Ivoire est le français. La langue véhiculaire, parlée et comprise par la majeure partie de la population, est le dioula mais les langues vernaculaires de la région sont le Dan (langue maternelle des Yacoubas) et le Wê (parlé par les Wês et le peuple Wobé)[6]. Le français effectivement parlé dans la région, comme à Abidjan, est communément appelé le français populaire ivoirien ou français de dago[Note 1] qui se distingue du français standard par la prononciation et qui le rend quasi inintelligible pour un francophone non ivoirien. Une autre forme de français parlé est le nouchi, un argot parlé surtout par les jeunes et qui est aussi la langue dans laquelle sont écrits 2 magazines satiriques, Gbich! et Y a fohi. Le département de Sassandra accueillant de nombreux ivoiriens issus de toutes les régions du pays, toutes les langues vernaculaires du pays, environ une soixantaine, y sont pratiquées.
Religion
La ville de Man à un grande communauté Islamique
Man est le siège d'un évêché catholique créé le .
Sports
Les compétitions sportives se déroulent exclusivement au chef-lieu du département, les autres localités ne disposant d'aucune infrastructure dédiée : la ville dispose d'un club de football, le Man FC qui évolue en MTN Ligue 2. Un autre club, le Angelique FC de Man évolue en Championnat de Cote d'Ivoire de football de division régionale, équivalent d'une 4e division. Comme dans la plupart des villes du pays, il est organisé, de façon informelle, des tournois de football à 7 joueurs qui, très populaires en Côte d'Ivoire, sont dénommés Maracanas. Le handball est également pratiqué, particulièrement par les filles, élèves du lycée de la ville.
La région
- Nombreux et impressionnants ponts de lianes toujours construits nuitamment (déconseillés aux personnes sujettes au vertige). Seuls les initiés ont le droit de construire les ponts de lianes. Les plus haut de la région est le pont de Vatouo, à 100 km au sud-est de Man.
- Nombreuses cascades spectaculaires dans les environs, dont celle de Zadepleu à 5 km de Man. Elle est la plus grande de Côte d'Ivoire, et se trouve dans une zone sacrée. Chaque année, au pied de la cascade, l'autel de rituels accueille des sacrifices par les sages.
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En saison sèche.
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En saison des pluies.
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Baignade.
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Village de Zadepleu.
- Parc national du Mont Sangbé à proximité.
- Mont Tonkoui, l'un des plus hauts sommets du pays (1189 m.)
- Mines de Fer de Kirao, construites par la société Panafrica en 2007. Ces mines abandonnées forment à présent des grottes interminables dans le mont Kirao.
- La dent de Man : Ce mont de 881 m à 8 km de Man trône sur la ville. Ce mont est un terrain de randonnées pour les touristes, qui doivent compter en cinq et six heures de marche AR.
- Danses sur échasses, typiques des Yacouba.
- Foret sacrée de Gbêpleu : sacrée à la suite d'un sacrifice humain au XIXe siècle, la forêt se situe à 3 km du centre-ville. Elle est aujourd'hui connue pour sa forte concentration en singes verts (Chlorocebus Sabaeus) friands de bananes douces, et qui font la joie des touristes.
Personnalités
- Aboubackar Fofana, Chef d'Entreprise et Maire de Man
- Cyril Domoraud, footballeur
- Sidiki Konaté, Député de Man
- Chérif Mamadou, inspecteur d'école primaire
Jumelage
Notes et références
Notes
- Si, à Abidjan et dans le nord, on parle de français de Moussa, dans l'ouest du pays, on parle de français de Dago
Références
- « Man et les 18 Montagnes », sur www.tourisme-ci.com (consulté le )
- Loi no 78-07 du 9 janvier 1978
- Le site officiel des Forces nouvelles de Côte d'Ivoire
- Organisation des 10 secteurs du nord ivoirien sous la tutelle du MPCI
- Site du SNDI
- Partage de territoire : coexistence du français et des autres langues locales dans une ville ivoirienne. Cécile Van den Avenne. Université de Provence.
Bibliographie
- Les populations Yacouba - Toura - Ouobé dans la subdivision de Man (Côte d’Ivoire). Résultats d’une enquête démographique 1948-1949. Bulletin Médical de l’AOF, vol. 7, fasc.2, 1950, pages 149-160
Liens externes
- (fr) Akwaba en Côte d'Ivoire
- (fr) La région de Man
- (fr) « Site officiel du diocèse de Man »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?)