Lise Berty
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Rose Émilie Batut |
Pseudonyme |
Lise Berty |
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Lise ou Lyse Berty est une comédienne et chanteuse d'opérettes française, née à Marseille, morte en aout 1943[1],[2].
Biographie
Elle débute au Concert européen et dans les cabarets de Montmartre : La Lune Rousse, la Boîte à Fursy,..., puis elle se produit à la Cigale, à la Scala, au théâtre des Variétés et au théâtre des Capucines.
Carrière
Revues, théâtre
- 1896 : Paris Incognito, revue de Paul Gavault et Charles Mongel, à La Roulotte[3].
- 1897 : Paris-Pompier, revue de Jean Meudrot et Georges Nanteuil, à La Roulotte, 90 représentations, puis à la Bodinière[4],[5].
- 1897 : Passez-Muscade, de Dumat et musique de Cusas et Madelaine Guitty, à la Bodinière, 22 novembre[6].
- 1897 : La Voiture versée, de Georges Courteline, au Carillon, le 2 décembre[7].
- 1898 : Les Vers du nez, revue de Jules Oudot et Henry de Gorsse, au Carillon[8].
- 1902 : L'Agence Léa, fantaisie-actualité de Miguel Zamacoïs, au théâtre des Capucines[9],[10].
- 1903 : Soyons optimiste !, au théâtre des Capucines[11].
- 1903 : Une étoile filante, fantaisie-revue de Miguel Zamacoïs, au théâtre des Capucines, 11 mai[12].
- 1903 : Paris aux Variétés, revue de Paul Gavault, théâtre des Variétés, 22 novembre[13],[14],[15],[16].
- 1905 : La Vie de château, revue de Miguel Zamacoïs, aux Mathurins, Perlette[17].
- 1905 : Marigny-Revue, revue de E.P. Lafargue et Gabriel Timmory, au théâtre Marigny[18].
- 1905 : Le Bonheur, mesdames !, de Francis de Croisset, création le 13 octobre , théâtre des Variétés, Marthe de Férieux[19],[20].
- 1907 : La Revue du centenaire, de Paul Gavault, Pierre-Louis Flers et Eugène Héros, théâtre des Variétés, 3 mars[21].
- 1908 : On rentre, revue d'Hugues Delorme et Henri Fursy, à la Boîte à Fursy[22].
- 1908 : L'Impromptu des salons, revue d'Henri Fursy, au théâtre Michel[23].
- 1909 : O.E.O.E., revue d'Hugues Delorme et Jean Deyrmon, à la Boîte à Fursy, [24],[25].
- 1910 : L'Agence Léa, fantaisie de Miguel Zamacoïs, au théâtre Michel[26].
- 1910 : D.P.F.A.V., revue de Charles Clairville, au Cercle Volney[27].
- 1910 : La Dame du second, fantaisie de Miguel Zamacoïs, au théâtre Michel[28],[29].
- 1911 : Article de Paris, de Claude Genal et Emile Erzog, au théâtre Michel[30].
- 1911 : L'Agence Léa, fantaisie de Miguel Zamacoïs, au théâtre Michel[31],[32].
- 1912 : Bibelots, revue de Robert Mureaux à la Boîte à Fursy.
- 1912 : Doucet...tement, fantaisie de Robert Mureaux, au théâtre Michel[33].
- 1913 : La Timbale, de Georges Lenôtre et Fernand. Vandérem, au théâtre du casino municipal de Nice, Sabine[34],[35],[36].
- 1913 : Les Cubisteries de l'année, revue de Robert Mureaux, au théâtre Impérial[37],[38].
- 1913 : Les Berceuses, de Pierre Veber et Michel Provins, au théâtre Michel, Pilar del Rio[39].
- 1913 : Il en rira...car il est Espagnol !, fantaisie de Robert Mureaux, au théâtre Impérial[40],[41].
- 1913 : A la bonne Franckette, revue de Jean Bastia, Jules Moy et Moriss, au théâtre Impérial[42],[43].
- 1914 : La Main dans le sac, revue de Robert Mureaux, au théâtre Impérial[44],[45].
- 1919 : Hercule à Paris, revue de Rip et Régis Gignoux, au Palais-Royal, 27 octobre[46].
- 1921 : S.M. le Concierge, de Serge Veber, aux Ambassadeurs[47].
- 1923 : La Fille du bouif, de Georges de la Fouchardière, avec Félicien Tramel, au Perchoir[48].
- 1924 : Tu perds la boule, revue de Max Viterbo et Max Eddy, à La Cigale[49].
- 1931 : Caniche, de Lonjon-Raynaud à la Comédie Caumartin[50],[51].
Opérettes
- 1899 : Les Mousquetaires au couvent, opérette de Louis Varney, sur un livret de Jules Prével et Paul Ferrier, reprise au théâtre de la Gaîté, sœur Opportune[52].
- 1899 : Les Saltimbanques, opéra-comique de Louis Ganne, livret de Maurice Ordonneau, créé le 30 décembre au théâtre de la Gaîté, Marion[53],[54],[55],[56].
- 1904 : La Vie parisienne, de Jacques Offenbach, livret d'Henri Meilhac et Ludovic Halévy, au théâtre des Variétés, 9 avril[57],[58],[59].
- 1906 : Le Paradis de Mahomet, d'Henri Blondeau, musique de Robert Planquette, théâtre des Variétés, 15 mai, Babouch[60],[61],[62],[63].
- 1909 : Mamzelle Main Leste, opérette de J Méryl et A Petit-Mangin, musique de Charles Cuvellier, à la Scala, Nini[64].
- 1923 : Epouse-la, opérette de Pierre Veber, au théâtre Fémina, 14 janvier[65],[66],[67].
- 1925 : Pépète, comédie musicale de Didier Gold et Robert Dieudonné, musique de Charles-Alexis Carpentier, au théâtre de l'Avenue, Armande[68].
Chansons
- Hier et Demain, paroles de Miguel Zamacoïs, musique de Rodolphe Berger, 1902[69].
- A quoi nous pensons, paroles de Miguel Zamacoïs, musique d'Edouard Mathé, 1915[70].
Critiques
« Peu d'artistes savent, comme elle, créer une atmosphère de joie, Lise Berty c'est la gaîté parisienne, c'est la rosserie boulevardière, mais avec quelque chose en plus. Chaque phrase malicieuse, chaque propos mordant est mis en valeur par un geste, une attitude qui ajoutent à l'ironie je ne sais quoi de caricatural et de bouffon qui hausse la boutade jusqu'à la satire. La raillerie de Lise Berty n'égratigne pas seulement, elle fustige, elle frappe dru et juste. Son jeu trépidant tient à la fois de la comédie et de la parodie. On y retrouve la bonne humeur boulevardière et la férocité d'un Sem. C'est ce mélange singulier c'est la science accomplie d'une mimique incomparable, qui font de Lise Berty une des premières fantaisistes de ce temps »
— Georges Casella[45].
Notes et références
Notes
Références
- « Paris-midi », sur Gallica, (consulté le )
- « Comoedia », sur Gallica, (consulté le )
- « Le Monde artiste », sur Gallica, (consulté le )
- « Gil Blas », sur Gallica, (consulté le )
- « La Vie théâtrale », sur Gallica, (consulté le )
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- « Paris-théâtre », sur Gallica, (consulté le )
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- « Journal amusant », sur Gallica, (consulté le )
- « Le Monde artiste », sur Gallica, (consulté le )
- « Le Figaro », sur Gallica, (consulté le )
- « La Vie parisienne », sur Gallica, (consulté le )
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- Édouard Noël et Edmond Stoullig, Les Annales du théâtre et de la musique .., Paris, P. Ollendorff, (lire en ligne)
- « Gil Blas », sur Gallica, (consulté le )
- « Paris qui chante », sur Gallica, (consulté le )
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- Dessin de Maurice Lourdey lire en ligne sur Gallica.
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- « Comœdia illustré », sur Gallica, (consulté le )
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- Le Monde moderne, t. XI, Paris, (lire en ligne)
- Ganzl 1994, p. 1268.
- « Les Saltimbanques - Opérette Théâtre Musical », sur Opérette - Théâtre Musical, (consulté le )
- Bruyas 1974, p. 343.
- « Le Ménestrel », sur Gallica, (consulté le )
- « Paris qui chante », sur Gallica, (consulté le )
- « Gil Blas », sur Gallica, (consulté le )
- « L'Art du théâtre », sur Gallica, (consulté le )
- Bruyas 1974, p. 350.
- Ganzl 1994, p. 1117.
- « Paris qui chante », sur Gallica, (consulté le )
- Bruyas 1974, p. 451.
- Comoedia, 17 janvier 1923 sur Gallica
- Ganzl 1994, p. 414.
- « Comoedia », sur Gallica, (consulté le )
- Rodolphe Berger et Miguel Zamacoïs, Hier et demain, (lire en ligne)
- Marcel Rieunier, Collection Henri Leblanc, du 1er août 1914 au 31 mars 1916 : Troisième volume de la bibliographie, (lire en ligne)
Voir aussi
Bibliographie
: documents utilisés comme source pour la rédaction de cet article :
- Le Monde artiste puis "illustré", Paris, 1862-1914 (lire en ligne), lire en ligne sur Gallica
- Le Ménestrel, Paris, 1833-1940 (lire en ligne), lire en ligne sur Gallica
- Florian Bruyas, Histoire de l'opérette en France, 1855-1965, Lyon, E. Vitte, (lire en ligne).
- (en) Kurt Ganzl, The encyclopedia of the musical theatre, New York, Schirmer Books, (ISBN 978-0-02-871445-5, 978-0-02-871446-2 et 978-0-02-871447-9, lire en ligne).
Articles connexes
Liens externes
- Ressource relative au spectacle :
- Notice de Lise Berty sur ECMF