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Laura Theresa Alma-Tadema

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Laura Theresa Alma-Tadema
Lawrence Alma-Tadema, Portrait de Laura Theresa Epps (Lady AlmaTadema) (vers 1871), localisation inconnue.
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 57 ans)
HindheadVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nom de naissance
Laura Theresa EppsVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Lieu de travail
Père
George Napoleon Epps (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Charlotte Bacon (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Beau-parent
Fratrie
Ellen, Lady Gosse (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Distinction

Médaille d’or, Internationale Kunstausstellung, Berlin, 1876 Médaille d’argent, Exposition universelle de Chicago, 1893

Médaille d’argent, Exposition universelle de Paris, 1900

Laura Theresa Alma-Tadema, née Laura Theresa Epps le à Londres et morte le à Hindhead, est une artiste peintre et illustratrice britannique.

Elle se consacra principalement aux scènes de genre enfantines ou historicistes. Elle est la seconde épouse du peintre Lawrence Alma-Tadema (1836-1912).

Fille d’un éminent docteur londonien, George Napoleon Epps, Laura Theresa Epps est née le à Londres. Elle a deux sœurs qui furent également peintres : Ellen (Nellie), qui épousera le poète Edmund Gosse et étudiera la peinture auprès de Ford Madox Brown, et Emily qui sera proche de John Brett ; tous deux étant des artistes préraphaélites.

Très jeune, elle s’exerce à la copie de tableaux anciens au British Museum de Londres puis devient plus tard élève de William Cave Thomas et William Bell Scott à l’école de ce musée. Elle s’intéresse également à la musique et s’exerce à la compososition. Elle est également proche des préraphaélites et connaît bien Dante Gabriel Rossetti (1828-1882) et Ford Madox Brown (1821-1893) qui sont ses amis.

En , c’est chez ce dernier qu’elle rencontre celui qui deviendra son époux : sir Lawrence Alma-Tadema. Celui-ci a perdu sa première épouse Marie-Pauline Gressin de Boisgirard l’année précédente. C’est donc surtout la présence de Laura Theresa Epps qui le fera revenir en Grande-Bretagne après qu’il a été obligé de quitter le continent au début de la guerre franco-allemande en .

Arrivé à Londres début , accompagné de ses deux jeunes filles et de sa sœur Artje, Lawrence Alma-Tadema ne tarde pas à contacter Laura Epps à qui il donne des cours de dessin. Ils tombent amoureux au premier regard[1]. Il lui demande sa main au cours d'une de ces leçons. Elle a 17 ans, il en a 33. Le docteur Epps, le père de Laura, est initialement contre cette idée de mariage étant donné le jeune âge de sa fille. Il y consent finalement à la condition qu’ils attendent de se connaître davantage. Le mariage a lieu en . Leur union restera sans enfant. Laura Alma-Tadema élèvera donc les deux filles de son mari, issues de son premier mariage : Laurence, qui sera écrivaine et Anna, qui deviendra elle aussi peintre. Edmund Gosse et Rowland Hill deviendront les beaux-frères de Laura Alma-Tadema.

Lawrence Alma-Tadema, Les femmes d'Amphissa (1877), Williamstown, Clark Art Institute. Laura Alma-Tadema pose parmi les femmes au premier plan.

Elle habite pendant longtemps le quartier londonien de Regent's Park, puis Grove End Road.

Laura Alma-Tadema passe les mois de juin et en Allemagne où elle effectue une cure dont elle revient épuisée. Hospitalisée dans un établissement de Hindhead, dans le Surrey, au sud de Londres, son état s’y dégrade très rapidement. Elle meurt le . Des avis de décès paraissent deux jours plus tard dans le Times[2] et dans le New York Times[3] détaillant les circonstances de sa mort.

Au cours de sa vie, son mari l’a représentée dans plusieurs œuvres comme dans la toile Les femmes d'Amphissa (1877, Williamstown, Clark Art Institute). Le sculpteur Jules Dalou a modelé son buste en terre cuite en 1875 (Paris, musée d’Orsay). De même, on doit à Giovanni Battista Amendola (en) une statuette la représentant en 1879[réf. nécessaire] et Jules Bastien Lepage a peint son portrait[réf. nécessaire].

Anna feuilletant un carton d'estampes (1874), Amsterdam, Rijksmuseum.

Tout au long de sa carrière, Laura Theresa Alma-Tadema se consacre principalement à la représentation de scènes domestiques et enfantines dans des décors intimistes à la manière des maîtres néerlandais du XVIIe siècle qu’elle aime imiter, comme dans Love's Beginning, Hush-a-bye, The Carol, At the Doorway et Sunshine.

Elle a étudié tout particulièrement Vermeer et de Hooch durant ses visites aux Pays-Bas[4].

Elle a également peint quelques sujets plus classiques et des paysages, mais ce ne sont pas ses sujets de prédilection.

Expositions

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À partir de 1873, Laura Theresa Alma-Tadema expose régulièrement à la Royal Academy de Londres ainsi que dans différentes galeries londoniennes et britanniques. Le Salon de Paris est le lieu de son premier succès. Et elle obtint à Berlin une médaille d’or pour l’un de ses tableaux.

En 1878, elle est l’une des seules femmes artistes et l’une des deux seules britanniques invitées à participer à l’Exposition universelle de Paris, où elle reçoit une médaille d’argent.

Elle expose également à la Grosvenor Gallery (en) ainsi que dans d’autres lieux à Londres. Elle expose également au Palace of Fine Arts en 1893 à l'Exposition universelle de Chicago[5]. Elle produit également des illustrations pour le English Illustrated Magazine (en).

Une exposition en hommage à son œuvre est organisée en 1910, l’année suivant sa mort, à la Fine Art Society à Londres.

  • The Mirror, 1872
  • Mamma's Chair, 1873
  • Anna Alma-Tadema Leafing through a Portfolio of Prints, 1874
  • Japanese Toys, 1875
  • A Bird-cage, 1875
  • In an Italian Garden, 1876
  • World of Dreams, 1876
  • A Blue Stocking, 1877
  • George Eliot, 1877
  • With a Babe in the Woods, 1879-1880
  • A Good Book, 1880
  • Amber and Opal, 1881
  • Winter, 1881
  • The Wool Winders, 1881
  • A Looking Out O'Window, Sunshine ou Sunshine, 1881
  • May I Come In?, 1881
  • Asleep, 1882
  • Saying Grace, 1884
  • A Birthday, 1884
  • Self Help, 1885
  • Always Welcome, 1887
  • Nothing Venture, Nothing Have, 1888
  • Queen Katherine of France, 1888
  • Battledore and Shuttlecock, ~1890
  • The Pet Goldfish, 1890
  • Hush-a-bye, 1892
  • Fireside Fancies, ~1893
  • Satisfaction, 1893
  • Bright Be Thy Noon, 1894
  • The Pain of Parting, 1895
  • A Carol, 1896
  • A Knock at the Door, 1897
  • At the Doorway, 1898
  • Sweet Industry, 1904
  • Love's Beginning, 1904
  • The Pledge, 1904
  • Emblemata, 1906
  • Peacemaking, 1907
  • Airs and Graces
  • Gathering Pansies
  • Study of Drapery
  • Hawking
  • The Bible Lesson
  • Oranges and Lemons
  • Love's Curse
  • The Persistant Reader
  • Girl on Stairs
  • Measuring Heights
  • In Good Hands
  • Children in the Roman Campagna
  • The Tea Party

Notes et références

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  1. (en) Barrow, Rosemary, Lawrence Alma-Tadema, Londres, Phaidon Press Inc, , 208 p. (ISBN 0-7148-3918-3), p. 60.
  2. (en) « Obituary - Lady Alma Tadema », The Times, (consulté le ).
  3. (en) « Lady Alma-Tadema », New York Times, (consulté le ).
  4. (en) De Montfort, Patricia, Dictionary of Women Artists : Artists, J-Z, , "Frequent visits to the Low Countries enabled her to study de Hooch and Vermeer, while exhibitions of Dutch Masters and works by such contemporary genre artists as Maris, Israels and B.J. Blommers were an established feature of the London art calendar.".
  5. (en) « British Women Painters: 1893 Chicago World's Fair and Exposition » (consulté le ).

Bibliographie

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  • Emmanuel Bénézit, Dictionnaire critique et documentaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs de tous les temps et de tous les pays, Tome 1er, A à C, Paris, Éditeur D. Roger et F. Chernoviz, 1911.

Liens externes

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