Kuroshio (destroyer)

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Kuroshio (黒潮)
illustration de Kuroshio (destroyer)
Lancement du Kuroshio le .

Type Destroyer
Classe Kagerō
Histoire
A servi dans  Marine impériale japonaise
Commanditaire Drapeau du Japon Japon
Chantier naval Fujinagata, Osaka
Quille posée
Lancement
Mise en service
Statut Coulé le
Équipage
Équipage 240 hommes
Caractéristiques techniques
Longueur 118,5 m
Maître-bau 10,8 m
Tirant d'eau 3,76 m
Déplacement 2 066 tonnes
Propulsion 2 turbines à vapeur
3 chaudières
2 hélices
Puissance 52 000 ch
Vitesse 35 nœuds (65 km/h)
Caractéristiques militaires
Armement 6 canons de 127 mm
8 canons de 25 mm Type 96
4 mitrailleuses de 13,2 mm
8 tubes lance-torpilles de 610 mm
18 charges de profondeur
Rayon d'action 5 000 milles marins (9 300 km) à 18 nœuds (33 km/h)
Pavillon Empire du Japon
Localisation
Coordonnées 8° 08′ 00″ sud, 156° 55′ 00″ est
Géolocalisation sur la carte : Îles Salomon
(Voir situation sur carte : Îles Salomon)
Kuroshio (黒潮)
Kuroshio (黒潮)

Le Kuroshio (黒潮?) était un destroyer de classe Kagerō en service de la Marine impériale japonaise pendant la Seconde Guerre mondiale.

Historique[modifier | modifier le code]

Peu de temps après sa mise en service, le Kuroshio participe à la 16e édition des Manœuvres de la Flotte Combinée. À son retour, à 18 h 0 heures le , il entre en collision avec les destroyers Natsushio et Minegumo dans le détroit de Bungo, nécessitant un mois de réparations à l'Arsenal naval de Kure.

Après l'attaque de Pearl Harbor, le Kuroshio rejoint la 15e Division de destroyer de la 2e Flotte et est déployé à Palaos, escortant le porte-avions Ryūjō et le mouilleur de mines Itsukushima (en) pour l’invasion du sud des Philippines. Le , il est légèrement endommagé par mitraillage d'un bombardier Boeing B-17 Flying Fortress de l'USAAF.

Début 1942, le Kuroshio participe à l'invasion des Indes orientales néerlandaises, accompagnant les forces d'invasion à MenadoKendari et Ambon en janvier et à Makassar, Timor et Java en février. Le , il sauve des survivants du Natsushio et le participe au naufrage d'un mouilleur de mines de la Royal Navy en compagnie du Oyashio. Fin mars, il revient à Célèbes, au district naval de Sasebo, en compagnie du Kaga

Fin avril, le Kuroshio est déployé à partir de Kure comme navire de soutien pour l'occupation de Cagayan. Début mai, il retourne à Kure, qu'il atteint le 17, en compagnie du porte-avions endommagé Shōkaku. Début juin, il est déployé sur Saipan en escortant un convoi de troupes pour la bataille de Midway.

À la mi-juin, le Kuroshio sert de navire d'escorte pour les croiseurs en prévision d'un deuxième raid sur Ceylan, mais l'opération est annulée au moment où le navire atteint Mergui, en Birmanie.

Il sert alors d'escorte pour les croiseurs Kumano et Suzuya entre Balikpapan et les îles Salomon. Au cours de la bataille des Salomon orientales, il fait partie de la Force de l'amiral Nobutake Kondō mais il ne participe à aucun combat. Durant le mois de septembre, le Kuroshio patrouille entre Truk et Guadalcanal. En octobre, il effectue des opérations “Tokyo Express” et opération Ke à Guadalcanal. Ces opérations se poursuivent à mi-. Au cours de la bataille de Santa Cruz, il escorte le porte-avions Jun'yō. Le Kuroshio participe également à la bataille de Tassafaronga le , au cours duquel l'une de ses torpilles touche le croiseur américain USS Pensacola.

Le , il retourne à Kure avec le Jun'yō pour des réparations, puis revient à Truk le avec les porte-avions Chūyō et Taiyō. Fin avril, il stationne aux îles Shortland et sert de transport de troupes.

Dans la nuit du 7 au , alors qu'il transporte des troupes, le navire touche une mine juste après avoir quitté Kolombangara. Il explose et coule à la position géographique 8° 08′ S, 156° 55′ E, emportant 83 hommes. Il est rayé des registres le .

Notes et références[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • David Brown, Warship Losses of World War Two, Naval Institute Press, , 256 p. (ISBN 1-55750-914-X)
  • Andrieu D'Albas, Death of a Navy : Japanese Naval Action in World War II, Devin-Adair Pub, , 362 p. (ISBN 0-8159-5302-X)
  • (en) David Evans, Kaigun : strategy, tactics, and technology in the Imperial Japanese Navy, 1887-1941, Annapolis (Md.), US Naval Institute Press, , 661 p. (ISBN 0-87021-192-7)
  • Conway's All the World's Fighting Ships 1922-1946, Grenwitch, Conway Maritime Press, , 456 p. (ISBN 0-85177-146-7)
  • Stephen Howarth, The Fighting Ships of the Rising Sun : The Drama of the Imperial Japanese Navy, 1895–1945, Atheneum, , 398 p. (ISBN 0-689-11402-8)
  • Hansgeorg Jentsura, Warships of the Imperial Japanese Navy, 1869–1945, US Naval Institute Press, , 284 p. (ISBN 0-87021-893-X)
  • Watts, A. J. Japanese Warships of World War II, Ian Allen, London, 1967.
  • M. J. Whitley, Destroyers of World War 2, Cassell Publishing, , 320 p. (ISBN 1-85409-521-8)

Liens externes[modifier | modifier le code]