Bradley King
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Josephine McLaughlin |
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Bradley King |
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Bradley King, aussi connue sous les noms de Josephine McLaughlin, John Griffith Wray, Bradley King Wray ou encore George Hiram Boyd était une scénariste, dramaturge et écrivain américaine du début du XXe siècle. Durant sa carrière elle écrivit soixante scripts dont une quarantaine étaient muets[1]. Elle est une des scénaristes les plus importantes des années 1920 et 1930[2].
Vie privée
[modifier | modifier le code]Bradley King est née en 1894 à New York sous le nom de Joséphine McLauglin[3]. Fille d'un médecin, elle étudie au couvent Sacred Heart. Jeune, elle tente de devenir une actrice, mais échoue et devient sténographe pour un scénariste qui la paye dix dollars par semaine[4].
Bradley King s'est mariée trois fois, notamment avec le réalisateur John Griffith Wray en 1929 (qui décède une année après de l'appendicite) et George Hiram Boyd, un entrepreneur qui vola une grande partie de ses biens (elle divorce en 1940)[5].
Son frère Barnum Brown était le directeur du département des dinosaures au musée de l'histoire naturelle de New York[2].
La date du décès de Bradley King est inconnue, après son dernier scénario en 1947, la scénariste disparaît du monde cinématographique, et plus aucun article ne fait allusion à elle[2].
Carrière
[modifier | modifier le code]Bradley King passe de sténographe à scénariste lorsqu'elle proposa une de ses histoires à son employeur, qui immédiatement vit du potentiel[6]. Dès 1916, Bradley King écrivait des scénarios sous son nom au sein de la Lubin Manufacturing Company mais commença à utiliser "Bradley King" en 1918 lorsqu'elle publie des histoires d'amour pour certains magazines[3]. Elle signa un contrat avec Thomas Ince en 1920 pour 100 dollars par semaine et un bonus de 1 500 dollars pour chaque idée originale[2]. Elle remplace C. Gardner Sullivan, scénariste principal de Thomas Ince depuis 1912[3]. En 1923, elle écrivit notamment A Man of Action (James W. Horne) et Anna Christie (John Griffith Wray), deux films qui vont considérablement amplifier sa notoriété[6]. Eugene O'Neil, auteur de la pièce originale félicite d'ailleurs Bradley King pour sa fidèle représentation[3]. Après le décès de Thomas Ince en 1924, Bradley King écrit une lettre expliquant que selon elle, il avait un des esprits cinématographiques les plus importants depuis le début de l'histoire du cinéma[3]. Elle se lance ensuite à son compte en entament l'adaptation de Déclassée (Robert Vignola, 1925) pour la société de production de Corinne Griffith[7].
En 1924, au pic de sa carrière, Bradley King percevait 10 000 dollars par scénario terminé[5]. Elle signe par la suite des contrats avec la Fox Production Company (One Increasing Purpose, Harry Beaumont, 1927), la MGM (Mockery, Benjamin Christensen, 1927) ou même encore Paramount (Maid of Salem, Frank Lloyd, 1937)[1].
Jusqu'en 1937, Bradley King travaille en tant que scénariste sans rencontrer de majeur problème, la transition des films muets aux films parlants se fait en douceur[2].
Après Maid of Salem (Frank Lloyd, 1937), Bradley King n'écrit plus jusqu'à la parution de son dernier scénario, That's My Man (Frank Borzage, 1947)[1].
Bradley King co-écrit avec Talbot Mundy Her Reputation paru 1923[3], qui est une nouvelle basée sur le film homonyme.
Citations
[modifier | modifier le code]- « Tout le monde m'appelle Monsieur King mais ça m'est égal[6]. »
- « Je dois ma réussite au fait que personne ne peut m'atteindre, et je suis toujours présente au bon moment[6]. »
- « La célébrité doit être une sorte de cadeau exceptionnel des dieux capricieux de la chance, plus qu'une proie délibérément poursuivie[8]. »
Filmographie
[modifier | modifier le code]Années 1920
[modifier | modifier le code]Années 1930
[modifier | modifier le code]Années 1940
[modifier | modifier le code]Film | Année | Réalisateur | Maison de Production | Notes |
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That's My Man | 1947 | Frank Borzage | Republic Pictures Corp. | Scénario |
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (en) « Bradley King », sur afi.com (consulté le )
- (en) Brian Taves, « Bradley King », sur columbia.edu (consulté le )
- (en) Brian Taves, Thomas Ince : Hollywood's independent pioneer, Lexington, Ky. : University Press of Kentucky, , 367 p.
- (en) « The Pale Gold Lady - A Weird Study », Los Angeles Times,
- (en) Jill Nelmes et Jules Selbo, Women Screenwriters: An International Guide, Palgrave Macmillam UK, , p. 801-802
- (en) Mary Winship, « No, Bradley King is not 'Mr' », Photoplay Magazine, , p. 63
- (en) « Coast Studios », Variety, , p. 25
- (en) « Style Glances », The Billboard, , p. 56
Liens externes
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- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :