Reginald Barker

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Reginald Barker
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Reginald Barker en 1920
Naissance
Winnipeg
Canada
Nationalité Drapeau des États-Unis Américaine
Décès (à 58 ans)
Pasadena, Californie
États-Unis
Profession Réalisateur

Reginald Barker est un réalisateur américain d'origine canadienne, né le à Winnipeg au Canada et mort le à Pasadena en Californie.

Biographie[modifier | modifier le code]

Sa famille quitte le Canada lorsqu'il est nourrisson et s'installe en Écosse[1] puis vient se fixer aux États-Unis en Californie. Très jeune il écrit des pièces de théâtre. À l'âge de dix-neuf ans, il gagne New York et fait ses débuts en 1910 dans Marie Magdeleine de Maurice Maeterlinck.

Le jeune cinéma le fascine et il entre dans la société dans laquelle Thomas Harper Ince est très influent. Ce dernier fait signer aux réalisateurs qu'il supervise des contrats où son nom apparaîtra en tête du générique. Il est ainsi difficile de savoir quels sont les films qu'il a réalisés personnellement. Barker est cité au générique, comme scénariste ou coréalisateur de films qui ont été de grands succès à l'époque: La série des Rio Jim (1914), The City of Darkness (La cité des ténèbres, 1915, The Italian (L'Italien ou le Gondolier de Venise, 1915), Hell Bound of Alaska (Terrible châtiment, 1915), Carmen of the Klondyke (Carmen du KLondyke, 1917). Le film le plus marquant est Civilisation, produit en 1916 en collaboration avec Thomas H. Ince sur un scénario de C. Gardner Sullivan.

La critique a admis qu'il était le meilleur auteur des productions de Thomas H.Ince, un de ceux qui firent du western un grand art.

Il a continué à réaliser des films dans lesquels ont tourné de grandes vedettes : Sessue Hayakawa, Myrna Loy. Dans son premier film parlant, The Toilers en 1928, il dirige Douglas Fairbanks Jr.. En 1935 il tournera son dernier film The Healer avec Mickey Rooney.

Il se retire à Pasadena en Californie où il meurt d'une crise cardiaque en 1945.

Filmographie[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en) « Reginald Barker », sur silenthollywood.com (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]