José María Alfaro

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José María Alfaro
Fonctions
Procurateur aux Cortes franquistes
5e législature des Cortes franquistes (d)
-
Ambassadeur de l'Espagne en Argentine (d)
-
José Sebastián de Erice y O'Shea (d)
Procurateur aux Cortes franquistes
4e législature des Cortes franquistes (d)
-
Ambassadeur d'Espagne en Colombie (d)
-
Procurateur aux Cortes franquistes
3e législature des Cortes franquistes (d)
-
Procurateur aux Cortes franquistes
2e législature des Cortes franquistes (d)
-
Président du club de la presse de Madrid (d)
-
Víctor Ruiz Albéniz (d)
Lucio del Álamo Urrutia (d)
Procurateur aux Cortes franquistes
1re législature des Cortes franquistes (d)
-
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Activités
Autres informations
Membre de
Conseil national de FET et des JONS (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Distinctions
Liste détaillée
Croix d'honneur de San Raimundo de Peñafort ()
Grand-croix de l'ordre de Cisneros (d) ()
Grand-croix de l'ordre du Mérite naval avec décoration blanche ()
Grand-croix de l'ordre d'Isabelle la Catholique‎ ()
Grand-croix du mérite aéronautique avec distinction blanche (d) ()
Grand-croix de l'ordre impérial du Joug et des Flèches (d) ()
Prix Mariano de Cavia (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

José María Alfaro Polanco (1905-1994) est un écrivain, diplomate et député à la chambre des Cortes espagnoles. D'abord un journaliste espagnol franquiste, il a dirigé de nombreux grands journaux et été président de l'agence de presse EFE.

Biographie[modifier | modifier le code]

Né en 1905 à Burgos, José María Alfaro Polanco a commencé sa carrière comme journaliste littéraire au service du quotidien El Sol de 1931 à 1932. A l'âge de seulement aux 27 ans, en 1933, il décroche un "Prix National de Littérature" et fait partie des auteurs conservateurs les plus réputés des années 1930[1]. Il a travaillé ensuite sous les ordres de José Antonio Primo de Rivera, qui fut directeur de la Phalange espagnole , un mouvement politique franquiste, de 1933 a 1934.

Lui-même intègre le conseil national de la Phalange espagnole en 1934, où il est présenté comme l'un des rénovateurs, avec Primo de Rivera[2], à une époque où le mouvement franquiste exclut toute idée de créer en son sein une milice ou une organisation de type 'chemises brunes". Puis en 1935, il entre à la rédaction du journal catholique conservateur Ya, où se retrouvent de nombreux militants de la Phalange espagnole.

Guerre Civile et Après-guerre[modifier | modifier le code]

Pendant la Guerre civile espagnole il est astreint à assurer la protection de Carlos Morla Lynch (es), avant d'être nommé sous-secrétaire à la presse et la propagande en 1939. Il se fait ensuite élire président en 1942 du club de la presse de Madrid puis de la Fédération nationale des clubs de la presse espagnols.

À partir de 1946, il dirige la revue Escorial et collabore à une série de publications parmi lesquelles La Vanguardia Española, La Gaceta del Norte (es), et Informaciones (es). Il continue à écrire des livres, dont l'un est consacré au récit de la Guerre civile espagnole[3]

Après la mort de Franco, il est nommé président de l'agence de presse EFE, poste qu'il occupe pendant sept ans, de 1976 à 1983.

Diplomatie et Littérature[modifier | modifier le code]

En 1947, il devient ambassadeur d'Espagne en Colombie, puis est nommé en Argentine de 1955 à 1971. Il est par ailleurs l'auteur de pièces de théâtre comme La última farsa et de romans comme Leoncio Pancorbo (1942).

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. "Historia de la literatura fascista española (2 vols.)", par Julio Rodríguez Puértolas, page 139 [1]
  2. "Falange: a history of Spanish fascism", par Stanley G. Payne, page 207 [2]
  3. "Les écrivains et la guerre d'Espagne", par Marc Hanrez et Claude Pichoi, page 49 [3]

Liens externes[modifier | modifier le code]