Jeanne Dirys

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 27 février 2022 à 10:44 et modifiée en dernier par 83.196.55.85 (discuter). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.
Jeanne Dirys
Photographie par Jean Reutlinger.
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nom de naissance
Jeanne Estelle Séraphine BoigetVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonymes
Jeanne Dirys, Jeanne DyrisVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Conjoint
Paul Iribe (de à )Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Cheveux

Jeanne Estelle Séraphine Boiget, connue sous le nom de scène de Jeanne Dirys, orthographié aussi Jeanne Dyris (notamment au cinéma), ou encore Jane Dirys, Jane Diris ou même Jeanne Diris, connue aussi comme Jeanne Iribe, née le dans le 12e arrondissement de Paris, morte le dans le 8e arrondissement de Paris[1],[2] est une chanteuse, actrice de théâtre et de cinéma de la Belle Epoque.

Biographie

Jeanne Dirys débute aux Capucines en 1906 en jouant Minerve dans Pâris ou le bon juge de Claude Terrasse[3],[note 1].

Après son mariage en 1911, elle joue sous le nom de Jeanne Iribe[4].

En 1915, Jean Cocteau[note 2] écrit une transcription du Songe d’une nuit d’été, devant être joué au cirque Medrano, avec Jeanne Dirys dans le rôle travesti du Duc de Thésée, mais le projet n'aboutit pas[5],[6].

Au cinéma, elle s'illustre dans le rôle de Marie Bonheur, héroïne de L'Equipe, un roman de Francis Carco transposé à l'écran[note 3]. Le film se termine sur une Marie Bonheur devenue hétaïre de haute volée mais plus que jamais amoureuse de « son homme ». Jeanne Dirys met dans ce personnage « toute la fatalité nécessaire », dit la presse. Le rôle lui va mieux qu'un gant. Elle joue les Marie Bonheur jusque dans sa vie privée[7].

Colette, amie de Jeanne Dirys, la sachant gravement atteinte, lors des premiers assauts d'un mal qui allait l’emporter, alerte Francis Carco en ces termes : « Jane Diris très souffrante [...]. Je me sens inutile amèrement devant ce grand joli corps qui est possédé par quelque chose d’invisible, d’actif et de capricieux. »[7].

Revues, opérettes

Théâtre

Cinéma

Mode

Son image sert à faire la promotion des maisons de mode comme : Chanel, Drion-Régnier[30], Paquin, les fourrures Max ou Revillon[7]

Vie privée

En 1911, elle se marie avec l'illustrateur de mode, Paul Iribe[31]. Ils divorcent en 1918.

Notes et références

Notes

  1. Les auteurs de Pâris ou le bon juge comptent sur les appas peu dissimulés d'Alice Bonheur, Germaine Gallois, Renée Desprez et Jeanne Dirys; et les drapages savants, « qui accusent par devant et trahissent par derrière ».
  2. Jean Cocteau crée une revue avant-gardiste avec son ami Paul Iribe : Le Mot
  3. Film de Maurice Lagrenée, produit par Diris-Films. Sa présentation, en 1921, fut un événement parisien auquel assistèrent Colette, Gabrielle Dorziat, Polaire, Spinelly, Marguerite Moreno...

Références

  1. Archives en ligne de Paris 8e, année 1922, acte de décès no 455, cote 8D 182, vue 28/31
  2. Anne-Claude Lelieur, Raymond Bachollet et Danie Bordet, Paul Iribe : précurseur de l'art déco : [exposition], Mairie de Paris, Bibliothèque Forney, [6 octobre-31 décembre] 1983., (lire en ligne)
  3. a et b DOI Lebois André. Claude Terrasse et ses librettistes. In: Littératures 21,1974. Paroles et musique. pp. 69-129
  4. « Comoedia », sur Gallica, (consulté le )
  5. Gabriel Astruc, Le pavillon des fantômes : souvenirs, (lire en ligne)
  6. Malou Haine, « Le Songe d’une nuit d’été. Un spectacle avorté de Jean Cocteau (1912-1915) », sur Cahiers JC n°18 : Filiations, [en ligne], 2020, 19p (consulté le )
  7. a b et c Edmonde Charles-Roux, L'Irrégulière ou Mon itinéraire Chanel, Paris, Éditions Bernard Grasset : Le Livre de Poche, (ISBN 978-2-253-01416-4, lire en ligne)
  8. « Le Monde artiste », sur Gallica, (consulté le )
  9. Édouard Noël et Edmond Stoullig, « Les Annales du théâtre et de la musique », sur Gallica, (consulté le )
  10. « Le Courrier français », sur Gallica, (consulté le )
  11. « Oui, ma chère », Comœdia,‎ (lire en ligne)
  12. « Comoedia », sur Gallica, (consulté le )
  13. Édouard Noël et Edmond Stoullig, « Les Annales du théâtre et de la musique », sur Gallica, (consulté le )
  14. « Comoedia », sur Gallica, (consulté le )
  15. « Comoedia », sur Gallica, (consulté le )
  16. Édouard Noël et Edmond Stoullig, « Les Annales du théâtre et de la musique », sur Gallica, (consulté le )
  17. « Comoedia », sur Gallica, (consulté le )
  18. « Le Monde artiste », sur Gallica, (consulté le )
  19. « Le Monde artiste », sur Gallica, (consulté le )
  20. « Comoedia », sur Gallica, (consulté le )
  21. « Comoedia », sur Gallica, (consulté le )
  22. Édouard Noël et Edmond Stoullig, « Les Annales du théâtre et de la musique », sur Gallica, (consulté le )
  23. Ernest La Jeunesse, Des soirs, des gens, des choses, (1909-1911), Paris, M. De Brunoff, (lire en ligne)
  24. « Comoedia », sur Gallica, (consulté le )
  25. « Comoedia », sur Gallica, (consulté le )
  26. Abel Hermant, Le théâtre, 1912-1913, Paris, E. Sansot, (lire en ligne)
  27. « Comoedia », sur Gallica, (consulté le )
  28. « Comoedia », sur Gallica, (consulté le )
  29. (en) Variety (May 1921), New York, NY, Variety Publishing Company, (lire en ligne)
  30. « Mlle Jeanne Dirys, corsetée par Mme Drion-Régnier », Les Modes,‎
  31. Archives en ligne de Paris 17e, année 1911, acte de mariage no 748, cote 17M 333, vue 6/31 (avec mention marginale du divorce)

Bibliographie

Document utilisé pour la rédaction de l’article : documents utilisés comme source pour la rédaction de cet article :

Liens externes

Sur les autres projets Wikimedia :