Jean Olphe-Galliard

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Dom Jean Olphe-Galliard
Image illustrative de l’article Jean Olphe-Galliard
Le Très Révérendissime abbé Dom J. Olphe-Galliard O.S.B., portrait par Albert Braïtou-Sala.
Biographie
Nom de naissance Jean Marie Léon Olphe-Galliard
Naissance
Angoulême
Ordre religieux Ordre de Saint-Benoît (O.S.B.)
Ordination sacerdotale
Décès (à 81 ans)
16e arrondissement de Paris
Abbé de l'Église catholique
Abbé mitré de La Source

Blason
« Lux vera, pax nostra »
(« La vraie Lumière, notre paix »)

Jean Marie Léon Olphe-Galliard[1], né le à Angoulême (France), et décédé le à Paris (France), est un moine bénédictin, abbé de l'abbaye de La Source[2].

Biographie[modifier | modifier le code]

Famille[modifier | modifier le code]

Fils d'Alexandre Olphe-Galliard, officier d'artillerie, et de son épouse, née Marie-Louise Poute de Puybaudet, il descend d'une ancienne famille notable de la région gapençaise. Son frère, Michel, entre chez les jésuites, et sa sœur Marie, est religieuse bénédictine. Il est le petit-fils de Léon Olphe-Galliard, ornithologue distingué.

Abbé de La Source[modifier | modifier le code]

Dom Olphe-Galliard est élu abbé mitré de Paris en 1934. Il reçoit en 1935 la bénédiction abbatiale des mains du Cardinal Verdier, en présence de Mgr Chaptal, Mgr Choquet, Mgr Beaussart et d'autre dignitaires ecclésiastiques, en la Cathédrale Notre-Dame de Paris[3],[4]. S'agissant de la première bénédiction d'un abbé dans la cathédrale de Paris, cette cérémonie fut très commentée par la presse[5],[6],[7],[8].

Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

En mars 1947, impliqué dans « complot des couvents[9] », il est écroué à la prison de La Santé[10] pour avoir hébergé dans son abbaye des anciens collaborateurs, dont Paul Touvier. Défendu par son cousin Me Jacques Fourcade, il invoque « le droit d'asile reconnu aux communautés et pratiqué depuis de très nombreux siècles[11] ». Il est mis en liberté provisoire en juillet 1947[12]. Dom Olphe-Galliard a également hébergé durant l'occupation des communistes, des francs-maçons, des résistants et des juifs, notamment le peintre juif Albert Braïtou-Sala qui lui fera un portrait[13]. Il est décoré de la Médaille de la Ville de Paris.

Publications[14][modifier | modifier le code]

  • Préfacier, Une Catholique devant la Bible, Madeleine Chasles. Paris, Plon 1936.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]