Jean-Pierre Franque (peintre)

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Jean-Pierre Franque
Naissance
Décès
Nationalité
Activité
Lieu de travail
Conjoint
Lucile Messageot (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata
Œuvres principales

Jean-Pierre Franque, pseudonyme de Jean-Pierre Francou[1], né à Buis-les-Baronnies le et mort à Quintigny le est un peintre français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Fils de Jean Francou et de Marguerite Signouret, Jean-Pierre Franque et son frère jumeau Joseph-Boniface sont des bergers, quand ils sont remarqués par une dame noble de passage, impressionnée par les gravures de personnages et de paysages qu’ils avaient réalisés sur les rochers environnants[réf. nécessaire].

À partir de 1786, ils étudient à Grenoble, et durant la Révolution le département prend leur éducation à sa charge et fait connaître leur cas à l’Assemblée nationale. En 1792, ils sont placés sous la protection de Jacques-Louis David[2] qui refuse, au nom de la gloire de la Révolution, toute forme de paiement pour leur éducation.

Jean-Pierre Franque devient assistant de David, participant notamment à la réalisation des Sabines en 1799, et bénéficie à ce titre d’une chambre au-dessus de l’atelier de celui-ci. Les frères jumeaux Francou, dit Franque, devinrent, à cette époque, sous l’influence de Pierre-Maurice Quay, membres de la secte des Barbus ou des Méditateurs[3]. Il créa suffisamment de dérangement en organisant les réunions du groupe dans sa chambre pour être finalement renvoyé par David qui le remplaça par Jérôme-Martin Langlois.

Après la mort de Quays en 1803, le groupe se sépare et Franque poursuit une carrière sans véritable gloire.

Il débute au Salon de 1806 avec succès grâce à un projet de décoration pour le palais de l'Élysée. En 1812, il expose au Salon une Bataille de Zurich peinte sur une commande de Masséna[2].

Dans les années qui suivent, il peint une série de sujets mythologiques ou bibliques et, vers la fin de sa vie, se consacre au portrait.

Sa femme Lucile Messageot, peintre comme lui, qu’il a épousée le , lui donne une fille prénommée Isis.

 Œuvres [modifier | modifier le code]

Allégorie sur l’état de la France avant le retour d’Égypte, 1810, huile sur toile, Paris, musée du Louvre.
Portrait de Philippe Égalité, musée d'Art et d'Histoire de Dreux.
Portrait de Philippe Égalité, 1839, musée d'Art et d'Histoire de Dreux.

Dates non documentées[modifier | modifier le code]

Salons[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. Hanselaar 2015, p. 129
  2. a b c et d Nouveau Larousse illustré - Dictionnaire universel encyclopédique, tome 4, p. 671.
  3. Saskia Hanselaar, « La critique face aux Méditateurs ou la peur de la déchéance de l’école française autour de 1800 : une entité sectaire au Louvre », Sociétés & représentations, no 40,‎ , p. 129-144 (lire en ligne)
  4. « Louis Philippe Joseph de Bourbon, Duc d'Orléans (1747-1793) », notice no 02410000168, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture.
  5. Didier Rykner. Trois tableaux restaurés regagnent l’église Sainte-Croix-des-Arméniens. La Tribune de l'Art, 27 novembre 2020, Lire en ligne.
  6. Tribune de l’art, achat en 2007 de la galerie Terrades, Paris.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Sébastien Allard, Le Louvre à l'époque romantique. Les décors du palais (1815-1835), Lyon, Fage éditions, , 192 p. (ISBN 978-2-84975-081-0), p. 128, 130, 140

Liens externes[modifier | modifier le code]