Iodure de gallium(III)

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Iodure de gallium(III)
Image illustrative de l’article Iodure de gallium(III)
__ Ga       __ I
Maille cristalline de l'iodure de gallium(III)
Identification
Nom UICPA triiodogallane
Nom systématique iodure de gallium(III)
Synonymes

triiodure de gallium

No CAS 13450-91-4
No ECHA 100.033.269
No CE 236-611-6
PubChem 83478
SMILES
InChI
Apparence solide jaune vert[1]
Propriétés chimiques
Formule GaI3
Masse molaire[2] 450,436 ± 0,001 g/mol
Ga 15,48 %, I 84,52 %,
Propriétés physiques
fusion 212 °C[1]
ébullition 345 °C[1]
Masse volumique 4,15 g/cm3[1] à 20 °C
Précautions
SGH[1]
SGH05 : CorrosifSGH08 : Sensibilisant, mutagène, cancérogène, reprotoxique
Danger
H314, H317, H334, P280, P310, P301+P330+P331, P303+P361+P353, P304+P340 et P305+P351+P338
NFPA 704[1]

Symbole NFPA 704.

 
Transport[1]
-
   3260   

Unités du SI et CNTP, sauf indication contraire.

L’iodure de gallium(III) est un composé chimique de formule GaI3. Il s'agit d'un solide jaune clair hygroscopique et fumant au contact de l'humidité de l'air. À l'état liquide, il prend une couleur brun orangé. À l'état gazeux, les dimères tendent à se dissocier pour former des monomères[3]. À l'état solide, ses molécules s'arrangent en dimères Ga2I6[4] et cristallisent dans le système monoclinique selon le groupe d'espace P21/c (no 14) avec les paramètres a = 958,4 pm, b = 608,4 pm, c = 1 183,9 pm et β = 107,78°[5]. On connaît également une structure cristalline orthorhombique du groupe d'espace Cmcm (no 63)[6].

L'iodure de gallium(III) peut être obtenu en faisant réagir du gallium métallique avec de l'iode I2[3] :

2 Ga + 3 I2 ⟶ 2 GaI3.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f et g « Fiche du composé Gallium(III) iodide, ultra dry, 99.999% (metals basis)  », sur Alfa Aesar (consulté le ).
  2. Masse molaire calculée d’après « Atomic weights of the elements 2007 », sur www.chem.qmul.ac.uk.
  3. a et b (de) Georg Brauer, en collaboration avec Marianne Baudler, Handbuch der Präparativen Anorganischen Chemie, 3e  éd. révisée, vol. 1, Ferdinand Enke, Stuttgart, 1975, p. 854. (ISBN 3-432-02328-6)
  4. (en) A. J. Downs, Chemistry of Aluminium, Gallium, Indium, and Thallium, Springer, 1993, p. 132. (ISBN 0-7514-0103-X)
  5. (en) Sergey I. Troyanov , Thoralf Krahl et Erhard Kemnitz, « Crystal structures of GaX3 (X = Cl, Br, I) and AlI3 », Zeitschrift für Kristallographie - Crystalline Materials, vol. 219, no 2,‎ , p. 88-92 (DOI 10.1524/zkri.219.2.88.26320, Bibcode 2004ZK....219...88T, lire en ligne).
  6. (de) Jean d’Ans, Ellen Lax et Roger Blachnik, Taschenbuch für Chemiker und Physiker, Springer, 1998, p. 462 sqq. (ISBN 3-642-58842-5)