Holcim-PRB

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Holcim-PRB
illustration de Holcim-PRB
Holcim-PRB à Lorient, son port d'attache,
en septembre 2022

Autres noms PRB (mai-août 2022)
Type voilier monocoque
Classe Imoca
Fonction course au large
Histoire
Architecte Verdier
Chantier naval Carrington Boats, à Hythe
Design prototype
Lancement 2022
Équipage
Équipage un, deux ou quatre marins
Caractéristiques techniques
Longueur de coque 18,28 m
Maître-bau 5,50 m
Tirant d'eau 4,50 m
Tirant d'air 29 m
Carrière
Armateur Team Holcim-PRB
Pavillon Pavillon suisse Suisse[1]
Port d'attache Lorient

Holcim-PRB est un voilier monocoque suisse de 60 pieds destiné à la course au large. Mis à l'eau le sous le nom de PRB, il est rebaptisé Holcim-PRB trois mois plus tard. Premier Imoca conçu pour le Vendée Globe 2024, il est barré d'abord par Kevin Escoffier. Depuis septembre 2023, son skipper est Nicolas Lunven.

Construction[modifier | modifier le code]

Dans le Vendée Globe 2020, Kevin Escoffier et PRB perdent le cinquième Imoca PRB au large du cap de Bonne-Espérance[2]. Le naufragé se trouve encore sur le bateau de son sauveteur Jean Le Cam lorsque le président de PRB, Jean-Jacques Laurent, lui fait savoir qu'un nouveau bateau lui sera confié[3].

La promesse est tenue. Fin mai 2021, PRB et Kevin Escoffier annoncent le projet d'un nouveau bateau, en vue du Vendée Globe 2024[4]. Il sera le sixième Imoca PRB.

Construire « en partant de zéro[3] » ne rentrait pas dans le budget[5]. PRB vient donc de racheter la coque de l'Imoca Switchback, un plan Verdier en construction au chantier de Jason Carrington, à Hythe, dans le Hampshire. Switchback était destiné à The Ocean Race[6]. Le financement n'ayant pu être assuré, le projet a été abandonné[7].

Selon Escoffier, le rachat de Switchback permet d'économiser environ 1,5 million d'euros[3]. La coque va être terminée chez Carrington. Mais le skipper fait apporter des modifications, notamment sur l'étrave et le cockpit[3].

Étrave[modifier | modifier le code]

Voilier orangé et blanc vu de trois quarts avant, amarré au ponton.
Le sixième Imoca PRB le jour de sa mise à l'eau, à Lorient.

Escoffier veut un bateau « avec une proue qui ne pique pas du nez, surtout dans les grosses vagues[5] ». En 2010, l'architecte David Raison a ouvert la voie en concevant Magnum, premier scow de course au large, concept qui allait révolutionner la classe Mini[8]. En 2019, les Class40 ont suivi[9]. En 2020, Samuel Manuard a dessiné pour Armel Tripon L'Occitane en Provence, « premier Imoca à être un scow à l'étrave spatulée[10] ». Les autres skippers d'Imoca se sont laissés convaincre par ses démonstrations de vitesse au départ de la Vendée Arctique 2020 et dans les runs du Défi Azimut 2020[11]. Ils veulent maintenant plus de volume à l'avant, dans la limite des contraintes de la jauge Imoca. Une étrave plus large et plus puissante évite au bateau de rentrer dans les vagues. Escoffier demande donc à Carrington de placer l'étrave un peu plus haut[5], et de modifier les 4,5 premiers mètres de l'avant du bateau[12],[3]. « OK, faisons-le », répond Carrington. Escoffier se demande s'il aurait obtenu « la même réponse dans certains chantiers français[5] ».

Ces modifications doivent apporter un gain de performance dans une mer formée et dans des vents forts, et au vent arrière. Mais elles donnent aussi un bateau plus lent par mer plate dans des vents légers[5],[13].

Polyvalence[modifier | modifier le code]

Les foils proposent, à partir de 55 degrés du vent réel, un reaching rapide[5]. Il faut donc des foils pour gagner le Vendée Globe. « Mais il faut aussi être rapide au portant et au près, dit Escoffier, car ce sont des conditions que l’on rencontre souvent[13]. » Les foils sont devenus plus lourds. Les foilers étant lourds et très plats, leur point faible est probablement le portant VMG[13]. Ils s'y montrent un peu plus lents que les bateaux à dérives droites. « Et avec la limite des glaces de plus en plus haute, vous avez beaucoup plus de VMG au vent arrière dans le sud, et de VMG au vent arrière dans l'Atlantique. » Escoffier va donc beaucoup travailler sur la coque pour avoir plus de potentiel vent arrière[5].

Fiabilité[modifier | modifier le code]

« J'ai eu la chance de construire trois Imoca et trois Ultime, dit Escoffier. Je sais que même si vous faites tout ce que vous pouvez pour avoir un bateau fiable, vous aurez des ennuis. La question n'est pas de savoir si nous aurons des problèmes, la question est de savoir comment les gérer et comment faire les bons choix[3] ». Dans cet esprit, l'équipe PRB accentue son travail sur la fiabilité, « avant même que quelque chose ne tourne mal et que le bateau ne soit mis à l’eau ». Elle travaille beaucoup sur tous les systèmes embarqués. Le skipper doit être à même non seulement de réparer seul, mais de tout vérifier afin d'anticiper la manière dont les problèmes pourront être résolus[3].

Cockpit[modifier | modifier le code]

Voilier orangé et blanc vu de trois quarts arrière, amarré au ponton.
PRB à Lorient, en mai 2022. Cockpit assez large et presque entièrement fermé.

Escoffier a également apporté des modifications sur le cockpit. Le bateau était prévu au départ pour la course en équipage. Il a fallu l'adapter à la navigation en solitaire (on ne s'attendait pas alors à ce que le navigateur l'engage dans The Ocean Race). Le cockpit, abritant seulement quatre winches, est presque entièrement fermé à l'arrière et assez large, « pour pouvoir empiler les voiles au vent et les ramener dans le bateau[5] » : lorsque l'on navigue sans les foils, empiler des voiles à l'arrière permet de déplacer le centre de gravité[5].

Mise à l'eau[modifier | modifier le code]

Fn janvier 2022, la coque nue pontée du futur PRB est transportée en France. À Lorient, le Team finalise le bateau : accastillage, électronique, motorisation, hydraulique, peinture[14]. Le sixième Imoca PRB, dans la traditionnelle livrée orangée, est mis à l'eau le [15]. Il est le premier des Imoca de la génération 2022-2024, conçus pour le Vendée Globe 2024[16].

Holcim-PRB : élargissement du projet à The Ocean Race[modifier | modifier le code]

Voilier vert et bleu vu en entier de trois quarts avant, amarré au ponton.
Holcim-PRB à Lorient, en septembre 2022.

Deux jours plus tard, le , le cimentier suisse Holcim annonce qu'il vient de finaliser l'acquisition de l'entreprise PRB[17].

Cette dernière n'a pas encore trouvé le co-partenaire qui lui permettrait d'assurer le budget de fonctionnement du bateau. Cependant, Jan Jenisch, directeur général d'Holcim[18], est un amoureux de la voile. Olivier Troussicot, nouveau directeur général de PRB, lui propose de devenir le co-partenaire du voilier. Mais la dimension du groupe — présent dans 70 pays de par le monde — lui impose de communiquer à l'international. Escoffier insiste alors sur l'écosystème de la voile et suggère une participation à The Ocean Race 2023. Le choix est validé « en quelques jours[19] ». En effet, Holcim est le leader mondial des produits de construction durables. Il doit donc être mondialement visible en matière de recyclage et de développement durable. Le projet entre bien dans sa stratégie de communication et d'image, d'autant que les bateaux courant The Ocean Race font escale dans des pays où le groupe est présent[19].

Voilier vert, bleu et blanc vu de trois quarts arrière, amarré au ponton.
Holcim-PRB à Lorient, en septembre 2022.

En juillet et août, le bateau est repeint aux couleurs d'Holcim, le vert et le bleu. Le message environnemental est porté par l'inscription Go Circular sur la coque[19]. Escoffier donne la signification de ces deux mots : « C’est un projet qui tient à cœur à Holcim. C’est de prôner la circularité plutôt que la linéarité. Pour ça, ils ont de grosses ambitions sur le recyclage des matériaux de construction, avec un brevet qu’ils ont dessus[20]. »

Le , le bateau sort du hangar dans ses nouvelles couleurs. Il devient Holcim-PRB[21],[22]. À cette occasion, Escoffier et Holcim annoncent leur participation à The Ocean Race[19]. Cet élargissement du projet impose de doubler le budget de fonctionnement. L'équipe passe de 8 à 12 permanents[19]. Le , le bateau est remis à l'eau[19].

Courses[modifier | modifier le code]

Skippé par Kevin Escoffier, puis par Benjamin Schwartz[modifier | modifier le code]

Premières courses[modifier | modifier le code]

En , dans les 48 Heures du Défi Azimut, Escoffier engage son bateau dans l'épreuve Solo[23] afin de préparer la Route du Rhum. Il termine 5e sur 24[24]. En novembre, il termine 4e sur 38 Imoca dans la Route du Rhum[25].

The Ocean Race 2022-2023[modifier | modifier le code]

À Alicante, le , skippé par Kevin Escoffier, Holcim-PRB prend le départ de The Ocean Race 2022-2023, course autour du monde par étapes, en équipage. Il s'impose dans les deux premières étapes[26]. Dans la troisième, Le Cap-Itajaí, il établit le , à h 15 UTC, un record de distance parcourue en 24 heures par un Imoca : 595,26 milles, soit une moyenne de 24,8 nœuds, record homologué par le WSSR[27]. Il franchit en tête le 143e méridien est, où est attribué le même nombre de points que lors d'une arrivée d'étape[28]. À Itajaí, cependant, il termine 2e derrière Team Malizia[29]. Dans la quatrième étape, il démâte. Il est transporté par cargo jusqu'à Newport, où il est remâté[30].

description sommaire
En juin 2023, à Gênes, terme de la dernière étape de The Ocean Race.

Dans la cinquième étape, le , à 23 h 45 UTC, Holcim-PRB fait bien mieux que son précédent record : 640,48 milles (record des monocoques, homologué par le WSSR)[27],[31], soit une moyenne de 26,68 nœuds. Il pulvérise là le record absolu des monocoques, établi en 2015 (618,01 milles) par Comanche, un bateau de 100 pieds mené par Ken Read (en) et un équipage de 20 marins[32]. Mais il termine l'étape 2e, derrière 11th Hour Racing Team[33].

L'escale à Aarhus est marquée par la rumeur d'un incident qui aurait eu lieu lors d'une soirée, à Newport. Escoffier aurait eu un « comportement inapproprié » envers une jeune femme, selon les mots de Jean-Luc Denéchau, président de la Fédération française de voile. Le , Escoffier annonce qu'il se retire de la course[34]. Benjamin Schwartz (es) prend le commandement du bateau pour les deux dernières étapes[35].

À La Haye, Holcim-PRB termine une nouvelle fois 2e, derrière 11th Hour[36]. Enfin, dans la septième et dernière étape, La Haye-Gênes, il termine 3e, après Team Malizia et Biotherm. Au classement général, il finit 2e, derrière 11th Hour Racing Team[37].

Skippé par Nicolas Lunven[modifier | modifier le code]

Le , le Team Holcim-PRB annonce que Kevin Escoffier est remplacé par Nicolas Lunven. Celui-ci a pour co-skipper Rosalin Kuiper. Tous deux ont couru The Ocean Race 2022-2023 à bord de Team Malizia. Rosalin Kuiper deviendra skipper d'Holcim-PRB après le Vendée Globe, dans The Ocean Race Europe 2025[38]. Il ne reste presque personne de l'équipe d'Escoffier. Un nouveau team va être constitué[39].

« Malizia-Seaexplorer était fort et sûr dans l'Ocean Race, dit Kuiper. C'est pourquoi nous discutons aussi de la coque de Holcim-PRB. Ce bateau est rapide et très polyvalent. Mais nous avons aussi vu qu'il peut être dangereux lorsqu'il plonge profondément dans les vagues et qu'il dérive. C'est pourquoi nous voulons le rendre plus fort pour naviguer dans les mers du Sud[39]. »

Vu de trois quarts avant, voilier à foils vert et bleu amarré au ponton.
Le jour de son arrivée à Lorient, dans le Retour à la Base 2023.

Le temps de préparation est trop court pour participer à la Transat Jacques-Vabre[38]. Cependant, le , Lunven et Kuiper entreprennent un convoyage du bateau en équipage jusqu'à Fort-de-France, pour que Lunven soit le au départ de la course en solitaire Retour à la Base[40].

Pour Lunven, il est primordial de terminer la course, afin de se qualifier pour le Vendée Globe 2024-2025[41]. En outre, il n'est pas encore familiarisé avec le bateau, notamment au portant à grande vitesse. Plutôt que de jouer la gagne, il préfère les zones de vents peu soutenus, mais variés, qui lui permettent de découvrir toutes les configurations de voiles, de parfaire son apprentissage et de prendre de l'assurance sur un bateau aussi complexe que peut l'être un foiler Imoca de nouvelle génération[41]. Il termine 8e[42].

Palmarès[modifier | modifier le code]

Skippé par Kevin Escoffier, puis par Benjamin Schwartz[modifier | modifier le code]

  • 2022 :
    • 5e sur 24 dans les 48 Heures Solo du Défi Azimut[24].
    • 4e sur 38 Imoca dans la Route du Rhum en 11 jours, 23 heures, 31 minutes et 14 secondes[43].
  • 2023. 2e sur 5 Imoca dans The Ocean Race 2022-2023, skippé par Benjamin Schwartz (es) dans les deux dernières étapes[37] :
    • 1er des 1re et 2e étapes, et au passage du 143° E ;
    • 2e dans la 3e étape ;
    • abandon dans la 4e étape ;
    • 2e dans les 5e et 6e étapes ;
    • 3e dans la 7e étape.

Barré par Nicolas Lunven[modifier | modifier le code]

2023. 8e sur 32 dans le Retour à la Base[41].

Records[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « The Ocean Race. Premiers breaks après 3 jours de course », sur figaronautisme.meteoconsult.fr, 18 janvier 2023 (consulté le 7 février 2023).
  2. Didier Ravon, Laurène Coroller, « Vendée Globe. Comment expliquer que PRB se soit cassé en deux ? » sur voilesetvoiliers.ouest-france.fr, 4 décembre 2020 (consulté le 18 octobre 2022).
  3. a b c d e f et g « Kevin Escoffier : « Nous aurons l'un des cinq bateaux les plus rapides du prochain Vendée Globe », sur imoca.org, 3 mai 2022 (consulté le 22 octobre 2022).
  4. « Ils ont tous 2024 dans le viseur », sur vendeeglobe.org, 18 juin 2021 (consulté le 26 septembre 2021).
  5. a b c d e f g h et i Andi Robertson et la rédaction, « Kevin Escoffier : « Je me considère très chanceux », sur vendeeglobe.org, 20 août 2021 (consulté le 24 octobre 2022).
  6. « Jason Carrington : « Je suis un grand fan des Imoca », sur tipandshaft.com, 23 avril 2020 (consulté le 26 septembre 2021). — « Kevin Escoffier sera au départ du Vendée Globe 2024 avec un nouveau bateau à foils », sur voilesetvoiliers.ouest-france.fr, 30 mai 2021 (consulté le 26 septembre 2021).
  7. Jacques Guyader, « Vendée Globe. Bateau neuf, nouvelle équipe, le projet de Kevin Escoffier prend forme », sur ouest-france.fr, 30 mai 2021 (consulté le 26 septembre 2021).
  8. Charly Fernbach, « Le scow, l'avenir de la course au large ? » sur bateaux.com, 3 mai 2019 (consulté le 10 avril 2022).
  9. Philippe Eliès, « David Raison. « Le concept du scow est meilleur que les autres ! » sur letelegramme.fr, 17 novembre 2019 (consulté le 12 avril 2022).
  10. Samuel Manuard, interviewé par Chloé Torterat, « Étrave spatulée, pourquoi ce choix architectural sur les derniers voiliers de course ? », sur bateaux.com, 4 juin 2021 (consulté le 8 janvier 2023).
  11. « Vendée Arctique : revoir le départ en vidéo », sur letelegramme.fr, 4 juillet 2020 (consulté le 28 décembre 2022). — Jacques Guyader, « Défi Azimut. L’Occitane survole les runs », sur ouest-france.fr, 9 septembre 2020 (consulté le 27 décembre 2022). — « Défi Azimut : Armel Tripon (L'Occitane en Provence) maîtrise ! », sur figaronautisme.meteoconsult.fr, 10 septembre 2020 (consulté le 28 décembre 2022).
  12. « Holcim-PRB — Présentation », sur imoca.org, 2022 (consulté le 18 octobre 2022).
  13. a b et c « Première rencontre entre Kevin Escoffier et le futur Imoca PRB », sur imoca.org, 16 juin 2021 (consulté le 26 septembre 2021).
  14. « Le nouvel Imoca PRB est arrivé à Lorient », sur imoca.org, 27 janvier 2022 (consulté le 26 février 2022).
  15. « Vendée Globe. Le nouveau PRB de Kevin Escoffier a touché l’eau samedi à Lorient : émotion », sur voilesetvoiliers.ouest-france.fr, 7 mai 2022 (consulté le 8 mai 2022).
  16. Chloé Torterat, « Imoca. Le point sur les mises à l'eau des nouveaux bateaux », sur bateaux.com, (consulté le 18 octobre 2022).
  17. « Vendée. L’entreprise PRB officiellement rachetée par le géant suisse Holcim », sur ouest-france.fr, 9 mai 2022 (consulté le 19 octobre 2022).
  18. Alice Mérieux, « Qui est Jan Jenisch, le nouveau patron de LafargeHolcim ? » sur challenges.fr, 22 mai 2017 (consulté le 18 octobre 2022).
  19. a b c d e et f « Comment le projet Imoca de Kevin Escoffier a changé de dimension », sur tipandshaft.com, 30 août 2022 (consulté le 18 octobre 2022).
  20. Aline Merret, « Kevin Escoffier : « Il va falloir grandir plus vite que prévu », sur letelegramme.fr, 26 août 2022 (consulté le 19 octobre 2022).
  21. « Holcim-PRB confirme la participation de son nouvel Imoca à The Ocean Race », sur theoceanrace.com, 23 août 2022 (consulté le 19 octobre 2022).
  22. « Couleurs, nom, slogan, Kevin Escoffier change presque tout sur son bateau », sur lefigaro.fr, 23 août 2022 (consulté le 5 septembre 2022).
  23. Le Défi Azimut, à Lorient, en septembre, permet aux Imoca de se tester avant la grande épreuve de fin d'année : les années impaires, les 48 Heures se courent en double pour préparer la Transat Jacques-Vabre, et les années paires elles se courent en solo pour préparer le Vendée Globe ou la Route du Rhum. En 2022, les organisateurs proposent deux parcours : équipage et solo, offrant le choix aux bateaux préparant The Ocean Race, course en équipage.
  24. a et b « Classements », sur defi-azimut.net, 2022 (consulté le 19 octobre 2022).
  25. Philippe Eliès, « Route du Rhum. Kevin Escoffier : « Je suis éclaté, c’est la première fois que j’ai des hallucinations récurrentes », sur letelegramme.fr, 21 novembre 2022 (consulté le 27 décembre 2022).
  26. « L'équipe Holcim-PRB remporte la deuxième étape de The Ocean Race grâce à une échappée décisive lors des dernières heures », sur theoceanrace.com, 12 février 2023 (consulté le 6 novembre 2023).
  27. a b c et d (en) Simon Forbes, « WSSR Newsletter No 347 Monohull 24 Hour Distance Records », sur sailspeedrecords.com, 2023 (consulté le 10 novembre 2023).
  28. « The Ocean Race. Holcim-PRB premier à la longitude 143 est », sur lefigaro.fr, 12 mars 2023 (consulté le 6 novembre 2023).
  29. « The Ocean Race. L’équipage Malizia de Boris Herrmann remporte la troisième étape », sur letelegramme.fr, 2 avril 2023 (consulté le 6 novembre 2023).
  30. « Résurrection. L'équipe Holcim-PRB réussit à rejoindre la flotte à Newport », sur imoca.org, 18 mai 2023 (consulté le 6 novembre 2023).
  31. a et b Aline Merret, « Choc, commotion cérébrale et record des 24 heures… » sur letelegramme.fr, 26 mai 2023 (consulté le 26 mai 2023).
  32. (en) WSSR Council, « Comanche 24 hour World Speed Record confirmed », sur sail-world.com, 25 juillet 2015 (consulté le 27 mai 2023). — (en) « 24 Hour distance — Monohull », sur sailspeedrecords.com, 2022 (consulté le 27 mai 2023).
  33. « Deuxièmes à Aarhus, Kevin Escoffier et Holcim-PRB rétrogradent au général. Sam Goodchild : « Les jeux sont loin d'être faits », sur scanvoile.com, 29 mai 2023 (consulté le 6 novembre 2023).
  34. « Ce que l'on sait de l'affaire Escoffier », sur tipandshaft.com, 9 juin 2023 (consulté le 6 novembre 2023).
  35. « Benjamin Schwartz « occupera le rôle de skipper de Holcim-PRB sur cette sixième étape », sur seasailsurf.com, 3 juin 2023 (consulté le 6 novembre 2023).
  36. Jacques Guyader, « 11th Hour signe une 3e victoire consécutive et creuse l’écart au général sur Holcim », sur ouest-france.fr, 11 juin 2023 (consulté le 6 novembre 2023).
  37. a et b Jacques Guyader, « Le jury a reclassé 11th Hour à la 2e place », explique le juge français », sur ouest-france.fr, 29 juin 2023 (consulté le 6 novembre 2023).
  38. a et b « Comment Holcim-PRB a choisi Nicolas Lunven et Rosalin Kuiper », sur tipandshaft.com, 18 septembre 2023 (consulté le 6 novembre 2023).
  39. a et b Tatjana Pokorny, « Rosalin Kuiper, la Hollandaise volante , sur yacht.de, 27 novembre 2023 (consulté le 7 mars 2024).
  40. Floriane Dumont, « Holcim-PRB en convoyage direction La Martinique », sur pa-sport, 6 novembre 2023 (consulté le 9 novembre 2023).
  41. a b et c « Nicolas Lunven , 8e du Retour à la Base : « Je n’ai pas joué la compétition à fond », sur seasailsurf.com, 11 décembre 2023 (consulté le 7 mars 2024).
  42. Valentin Chomienne, « Retour à la Base. Nicolas Lunven, Isabelle Joschke et Romain Attanasio clôturent le top 10 », sur ouest-france.fr, 11 décembre 2023 (consulté le 8 mars 2024).
  43. « Route du Rhum - Destination Guadeloupe », sur Route du Rhum - Destination Guadeloupe (consulté le ).
  44. (en) Helen Fretter, « Fastest IMOCA record: 595 miles in 24 hours for The Ocean Race leaders », Yachting World, .

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]