Henri Pierre Bouscaren

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Henri Pierre Bouscaren
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 48 ans)
LaghouatVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Parentèle
Gabriel Bouscaren (demi-frère)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Grade

Henri Pierre Bouscaren (en arabe : هنري بيير بوسكارين) parfois orthographié Bouscarin[1], né le à Capesterre, en Guadeloupe et mort le durant le siège de Laghouat (Algérie), est un général français.

Il se distingue au sein de l'armée d'Afrique pendant la conquête de l'Algérie.

Biographie[modifier | modifier le code]

Origines et famille[modifier | modifier le code]

Henri Pierre Bouscaren est né le à Capesterre en Guadeloupe [2]. Il est le fils de François Pierre Bouscaren et Chérie De Poyen et le demi-frère du militaire Gabriel Bouscaren[3].

Jeunesse[modifier | modifier le code]

En 1823, il intègre l'École polytechnique et est nommé sous-lieutenant élève du génie à l'École d'application de Metz en 1825. Il est promu capitaine en 1832 et affecté au 3e régiment du génie en 1835.

Conquête de l'Algérie[modifier | modifier le code]

En 1836, Bouscaren est envoyé en Algérie où il passe provisoirement au corps des spahis réguliers d'Alger. Il est blessé d'un coup de feu aux reins au combat de Mouzaïa en mars 1836 et est cité à l'ordre de l'armée d'Afrique pour sa conduite dans ce combat. En 1837, il est placé définitivement aux spahis réguliers d'Alger.

En 1839, ile est promu chef d'escadron et affecté au 1er régiment de chasseurs d'Afrique. Il est cité à l'ordre de l'armée d'Afrique pour sa conduite au combat d'Oued-el-Halleg en décembre 1839 puis une nouvelle fois pour sa conduite pendant l'expédition du Milianagli en 1840. Il est fait officier de la Légion d'honneur en février 1840.

En 1842, il est promu lieutenant-colonel et affecté au corps des spahis d'Oran. Il est cité pour sa conduite au combat d'Aïn-Tensemsil et pour les combats livrés sur le Haut-Riou en 1843.

En 1844, il est cité après les expéditions de Biskra et des Oueds Saltzan .

En 1845, il est promu colonel et reçoit le commandement du 3e régiment de spahis.

Il est cité de nouveau pour sa conduite lors de la marche sur Sétif en 1846 et pour sa conduite dans les combats livrés en Kabylie en 1849. Il est promu commandeur de la Légion d'honneur le [4].

En décembre 1851, Bouscaren est promu général de brigade et nommé commandant de la subdivision de Mascara en Algérie.

En 1852, il est blessé lors de l'assaut de Laghouat et meurt des suites de ses blessures[5] le [6]. Il est enterré dans l'enceinte de l'hôpital militaire de Laghouat[2]inauguré en son nom en 1857. Après l'indépendance de l'Algérie, son corps a été rapatrié en France.

Traits de personnalité[modifier | modifier le code]

Bouscaren était connu pour son goût pour les mœurs arabes[7]. Les Arabes l'avaient surnommé Bou-Chekara, l'homme au sac, car il portait au bras gauche un sac rempli de tabac dont il faisait une grande consommation.

Décorations[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Henriette Levillain, La Guadeloupe, 1875-1914: les soubresauts d'une société pluri-ethnique ou les ambigüités de l'assimilation, Ed. Autrement, (ISBN 978-2-86260-460-2, lire en ligne)
  2. a et b Henriette Levillain, La Guadeloupe, 1875-1914: les soubresauts d'une société pluri-ethnique ou les ambigüités de l'assimilation, Ed. Autrement, (ISBN 978-2-86260-460-2, lire en ligne)
  3. « Généalogie de Henri Pierre BOUSCAREN », sur Geneanet (consulté le )
  4. Dossier de la Légion d'honneur de Henri Pierre Bouscaren, base Léonore.
  5. Anatole Alexandre Marga, -Texte. Géographie militaire, (lire en ligne)
  6. Henriette Levillain, La Guadeloupe, 1875-1914: les soubresauts d'une société pluri-ethnique ou les ambigüités de l'assimilation, Ed. Autrement, (ISBN 978-2-86260-460-2, lire en ligne)
  7. Les "mœurs arabes" font référence aux normes culturelles et sociales des peuples arabes.
  8. Le moniteur de l'armée: 1852, (lire en ligne)

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]