Film annonce du film qui n'existera jamais : « Drôles de guerres »

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Film annonce du film qui n'existera jamais : « Drôles de guerres »

Réalisation Jean-Luc Godard
Scénario Fabrice Aragno
Nicole Brenez
Jean-Paul Battaggia
Acteurs principaux

Jean-Paul Battaggia

Sociétés de production Saint Laurent
Vixens
L’Atelier
Pays de production Drapeau de la Suisse Suisse
Drapeau de la France France
Genre expérimental
Durée 19 minutes
Sortie 2023

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Film annonce du film qui n'existera jamais : « Drôles de guerres » est un court métrage expérimental franco-suisse réalisé par Jean-Luc Godard et sorti en . Écrit par Fabrice Aragno, Nicole Brenez et Jean-Paul Battaggia[1]. Il s'agit du premier projet sorti après la mort de Godard en septembre 2022[2].

Le court-métrage a été présenté en première mondiale dans la section Cannes Classics du Festival de Cannes 2023, alors que des versions restaurées 4K d'À bout de souffle (1960), du Mépris (1963) et de Pierrot le Fou (1965), étaient projetées en parallèle en hommage au cinéaste[3].

Synopsis[modifier | modifier le code]

« Ne plus faire confiance aux milliards de diktats de l’alphabet pour redonner leur liberté aux incessantes métamorphoses et métaphores d’un vrai langage en re-tournant sur les lieux de tournages passés, tout en tenant conte des temps actuels »[1].

Fiche technique[modifier | modifier le code]

Production[modifier | modifier le code]

Fabrice Aragno raconte à propos du développement du film : « Jean-Luc souhaitait, pour certains des chapitres du film, tourner en 35 mm noir et blanc, en 16 mm et en Super 8 en couleur. Il voulait revenir à la manière de faire des films à l’époque de ses débuts, mais avec la distance d’aujourd’hui. Nous étions en janvier 2020. Pendant qu’il progressait dans son travail, j’ai commencé des essais techniques. Mais la crise du Covid et les confinements successifs ont considérablement freiné notre progression. Jean-Luc a de son côté continué à travailler sur papier. Il a développé des versions successives du scénario annonçant le film. C’était une sorte de quintessence du film à venir, un chemin vers son origine, et à travers lui, le film existait déjà ! »

Accueil critique[modifier | modifier le code]

Selon Marcos Uzal dans les Cahiers du cinéma, « Dans sa radicalité, au sens propre (à la racine), Film annonce… synthétise ainsi tout son art : un cinéma de collage, qui engloberait la peinture (images fixes offertes dans une durée précise), la musique (le son et le rythme, avant même l’image) et la poésie (le texte cité, comme une couleur, une vision, une musique). Un film qui serait aussi un livre, une exposition, une discussion entre amis… »[4].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]