Estissac
Estissac | |
Vergers à Thuisy | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Aube |
Arrondissement | Arrondissement de Troyes |
Intercommunalité | Communauté de communes des portes du pays d'Othe |
Maire Mandat |
Annie Duchêne 2014-2020 |
Code postal | 10190 |
Code commune | 10142 |
Démographie | |
Population municipale |
1 885 hab. (2014) |
Densité | 73 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 16′ 12″ nord, 3° 48′ 24″ est |
Superficie | 25,66 km2 |
Élections | |
Départementales | Canton d'Estissac |
Localisation | |
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Estissac est une commune française, située dans le département de l'Aube en région Champagne-Ardenne.
Ses habitants sont appelés les Liébautins, en référence à l'ancien nom d'Estissac (Saint-Liébault).
Géographie
Le village est construit à la confluence de la Vanne et des ruisseaux du Bétrot et de l'Ancre.
La commune compte deux hameaux Thuisy et Vaugeley.
Toponymie
Histoire
En 1564, le village, alors nommé Saint-Liébault, fait partie du grand tour de France de Charles IX sur l'initiative de Catherine de Médicis. Le roi y soupe le 21 mars.
Jusqu'au XVIIIe siècle, le village s'appelait Saint-Liébault. En 1650, la seigneurie de Saint-Liébault appartenait au chancelier Pierre Séguier, puis, par l'union de sa fille Marie, à la famille du Cambout de Coislin. Le château est transmis à la descendance, Marie-Henriette de Rochefort en 1732, qui épouse Charles de Roye de La Rochefoucauld, comte de Blansac[1],[2]. En 1758, Louis Armand de la Rochefoucauld hérita de cette terre et la fit ériger en duché héréditaire sous le nom d'Estissac (du nom de la seigneurie d'Estissac, province d'Aunis, près de La Rochelle).
Le château est reconstruit, à la fin XVe siècle, sur l'emplacement d'un ancien château fort. Il est complètement détruit en 1793[2].
Au cours de la Révolution française, la commune porta provisoirement les noms de Lyébault-sur-Vanne et de Val-Libre[3].
Une communauté protestante relativement nombreuse a existé à Estissac et dans ses environs, sous l'Ancien Régime et au XIXe siècle. La commune d'Estissac était d'ailleurs dotée d'un temple protestant au XIXe siècle.
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[5]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[6],[Note 1].
En 2014, la commune comptait 1 885 habitants, en augmentation de 4,49 % par rapport à 2009 (Aube : 1,56 %, France hors Mayotte : 2,49 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- L'église Saint-Liébault est du XIIIe siècle, agrandie pendant les XVe, XVIe et XVIIe siècles.
- La Halle, XVIIe siècle où se trouvait le pressoir banal et qui servit de lieu de marché aux grains.
- Le Moulin (fin du XVIIIe siècle), rénové en 1990, fut construit comme annexe de la papeterie qui fut une industrie importante en 1773. Actuellement, élevage de salmonidés (visite).
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L'église d'Estissac
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L'église d'Estissac
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L'église d'Estissac. Carte postale ancienne (Granddidier, phot.-édit., Troyes. Collection Vivargent)]]
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L'église d'Estissac
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Intérieur de l'église
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Intérieur de l'église : Saint Loup écrasant la chair salée XVIe siècle
Personnalités liées à la commune
- François XII-Alexandre-Frédéric, duc de Liancourt puis duc de La Rochefoucauld, (1747-1827)
- Pierre Séguier, ministre de Louis XIII, seigneur de Villemaur et d'Estissac
Héraldique
Les armes de la ville se blasonnent ainsi : parti : Au premier fascé d’argent et d’azur de dix pièces, aux trois chevrons brochant de gueules, le premier écimé, au deuxième d’or semé de trèfles de sable au lion de gueules brochant ; au chef chargé d’une bande d’argent, accostée de deux cotices potencées et contre-potencées d’or et de deux abeilles volant du même. |
Voir aussi
Bibliographie
- Jeanne Martel-Jeannine Velut, Notre pays d'Othe, office de tourisme du pays d'Othe et de la vallée de la Vanne, 2003 (ISBN 2-907894-32-3)
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Références
- Bibliothèque de l'École des chartes École nationale des chartes, vol. 140-141, Librairie Droz, 1982. (p. 201)
- Itinéraire général de la France Par Adolphe Laurent Joanne, 1re partie, 1863. (p. 128)
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Notice communale - Estissac », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ). Erreur de référence : Balise
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incorrecte : le nom « Cassini » est défini plusieurs fois avec des contenus différents. - Site officiel de la préfecture de l‘Aube
- L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
- Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 2011201220132014 .