Dominique Daly

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Dominique Daly
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Biographie
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Activité

Dominique Daly est une femme politique française de Nouvelle-Calédonie, de tendance anti-indépendantiste, née Dominique Lecourtier le à Saïgon (Viêt Nam, aujourd'hui Hô Chi Minh-Ville).

Carrière de diététicienne[modifier | modifier le code]

Dominique Daly est la petite fille d'un haut fonctionnaire de l'Indochine française, Auguste-Alfred Lecourtier (1892-1971), d'origine lorraine[1].

Elle est diététicienne stagiaire du cadre territorial de la santé en Nouvelle-Calédonie à partir du [2], mais démissionne le [3]. Elle se met ensuite à son compte.

Chef d'entreprise[modifier | modifier le code]

De 1990 à 2009, elle est de plus présidente-directrice générale de la Restauration française, principale société de restauration collective (écoles, associations, maisons de retraite, garderies, entre autres), filiale de Sodexho. Elle gagne notamment en 2005 pour cette entreprise, à la suite d'un appel d'offres international, le contrat de la gestion hôtelière de la « base vie » du chantier de l'usine métallurgique de Goro (dite usine du Sud)[4]. La société obtient également sous sa présidence, en 2008, la certification ISO 22000[5].

Active au sein du MEDEF en Nouvelle-Calédonie, elle en est la vice-présidente chargée du tourisme de 2003 à 2005[6]. Elle représente cette organisation patronale au sein du conseil d'administration du Fonds social de l'habitat (FSH, créé dans les années 1960 par les syndicats et le patronat pour intervenir en faveur des salariés de Nouvelle-Calédonie, afin de favoriser leur accès au secteur locatif à loyer modéré et à la petite propriété de terrains viabilisés nus ou bâtis). Elle est vice-présidente (de 2002 à 2003), présidente (de 2003 à 2005) puis secrétaire de ce conseil d'administration de 2005 à 2009[7],[8],[9].

Carrière politique[modifier | modifier le code]

Anti-indépendantiste, elle est candidate aux élections provinciales du , en 10e position sur la liste du Rassemblement-UMP dirigée par Pierre Frogier dans le Sud. Celle-ci arrive en tête du scrutin, avec 17 290 voix, 28,54 % des suffrages exprimés et 15 élus sur 40 à l'Assemblée provinciale, dont 12 des 32 également envoyés au Congrès. Dominique Daly entre donc dans ces deux institutions.

Au Congrès, elle est rapporteur de la commission de la Législation et de la Réglementation économiques et fiscales depuis le , ainsi que membre de celles de l'Organisation des Transports et de la Communication, du Travail et de la Formation professionnelle et de la Santé et de la Protection sociale. Elle intègre également la commission spéciale chargée de la refonte du Règlement intérieur du Congrès en 2010, ainsi que celle pour l'élaboration et le suivi d'Accords économiques et sociaux (dite « commission vie chère ») et celle chargée d'étudier les projets ou propositions de texte relatifs à la réforme globale de la fiscalité calédonienne à partir de 2011, enfin celle avec les organismes représentant les employeurs pour l'analyse d'accords économiques et sociaux en 2012.

Le , elle devient de plus secrétaire de la Commission permanente, reconduite à ce poste le . Et, à cette dernière date, elle entre au bureau du Congrès en tant que questeur. Elle a été rapporteur pour plusieurs projets de loi du pays adoptés par le Congrès : un instituant une taxe communale d’aménagement le , celui relatif aux relations de travail et à l'interdiction du harcèlement moral et sexuel au travail le et un relatif au contrôle fiscal des comptabilités informatisées et portant diverses dispositions d’ordre fiscal le .

Pour la Province Sud, elle est présidente de la commission de l'Emploi et de la Formation professionnelle et de celle chargée du suivi du plan provincial de développement durable.

Références[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]