Boulevard Marguerite-de-Rochechouart
9e/18e arrt Boulevard de Rochechouart
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Situation | ||
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Arrondissement | 9e arrondissement et 18e | |
Quartier | Rochechouart et Clignancourt | |
Début | 157 Boulevard de Magenta et Boulevard Barbès | |
Fin | 74 rue des Martyrs | |
Morphologie | ||
Longueur | 730 m | |
Largeur | 42 m | |
Historique | ||
Dénomination | ||
Géocodification | ||
Ville de Paris | 8265 | |
DGI | 8288 | |
Géolocalisation sur la carte : Paris
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Images sur Wikimedia Commons | ||
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Le boulevard de Rochechouart est une voie située dans le quartier de Rochechouart et le quartier de Clignancourt du 9e arrondissement et 18e arrondissement de Paris.
Historique
Situé au pied et au sud de la butte Montmartre, ce boulevard porte comme la rue voisine, le nom de Marguerite de Rochechouart de Montpipeau (1665-1727), abbesse de Montmartre. Il résulte de la fusion, en 1864, des boulevards et chemins de ronde qui suivaient extérieurement et intérieurement le mur des Fermiers généraux. Ils avaient porté les noms de boulevard des Poissonniers et boulevard Rochechouart pour les premiers et de chemin de ronde de Poissonnière et chemin de ronde de Rochechouart pour les seconds.
La partie située du côté des numéros impairs entre la rue Bochart-de-Saron et la place d'Anvers marquait la limite des abattoirs de Montmartre.
Description
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Boulevard au niveau de la rue Belhomme.
Sites particuliers
- Au no 13, le siège de l'UNL depuis sa création
- Au no 15, ancien emplacement du théâtre de la Gaîté-Rochechouart.
- Au no 23, est né l'acteur Jean Gabin.
- Au no 29, le peintre Gustave Caillebotte eut un pied-à-terre.
- Le no 45, emplacement de l'ancien abattoir de Montmartre, puis collège Rollin (1876) et aujourd'hui lycée Jacques-Decour.
- Au no 55, hôtel Carlton's Montmartre, anciennement Hôtel Charleston (construit en 1928-1929) a été fréquenté par les célébrités du music-hall tels que Maurice Chevalier, Joséphine Baker et Mistinguett. La boîte de nuit de l'hôtel, de style japonais existe aujourd’hui sous le nom Mikado. Pendant la Seconde Guerre mondiale, l’hôtel est occupé par les officiers de la marine allemande. Il est rebaptisé Carlton’s dans les années 1950. En 1968, le propriétaire actuel transforme les 150 chambres initiales en 111 chambres et appartements. Le Charleston a remplacé l'hôtel du peintre Ernest Hébert. Les revenus de l'immeuble construit à l'emplacement du peintre sont affectés au Musée Hébert de La Tronche et au musée national Ernest Hébert de Paris[1]
- Au no 57 habita Henri Rochefort célèbre polémiste, et ce lieu fut le dernier atelier parisien de Renoir.
- Au no 57bis a vécu Eugénie Buffet, célèbre chanteuse de rue.
- no 63, l'ancien cirque Fernando, puis Médrano installé à l'angle de la rue des Martyrs en 1873. Détruit en 1973 et remplacé par un immeuble d'habitations et par un supermarché Champion.
- Au no 66 vécut pendant soixante ans le compositeur Gustave Charpentier.
- Au no 72, ancien bal de l'Élysée Montmartre, bal populaire dont l'origine remontait à 1807.
- Au no 74, vécut le peintre Ernest Quost.
- Au no 80, emplacement du théâtre de l'Élysée-Montmartre, aujourd'hui le Trianon.
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Le boulevard au niveau du n°72 (l'Elysée-Montmartre)
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Le boulevard au niveau du n°80 (Le Trianon)
- Au no 84, emplacement du célèbre cabaret Le Chat Noir créé par le peintre Rodolphe Salis. Willette en peignit l'enseigne. Salis réunit autour de lui en ce lieu, Paul Verlaine, Jean Richepin, Alphonse Allais, Maurice Donnay, Jean Moréas, Jean Lorrain, Caran d'Ache, Gabriel Montoya et beaucoup d'autres… et publia le journal, Le Chat Noir, qu'illustrait Willette. Le Chat Noir quitta cet endroit en 1885, pour la rue de Laval, aujourd'hui rue Victor-Massé. Aristide Bruant lui succéda dans un nouveau cabaret le Mirliton.
- no 120, emplacement du bal de la Boule-Noire, puis bal de Belle-en-Cuisses, fondé en 1822 par une fille galante amie de Paul Barras.Ce bal disparu vers 1880 et fut remplacé par le café-concert de la Cigale, aujourd'hui salle de spectacles bien connue.
Accès
Ce site est desservi par les stations de métro Pigalle et Anvers.
Sources et références
- Ernest Hébert, Entre romantisme et symbolisme, 1817-1908, sous la direction Laurence Hualt-Nesme, édité par le musée Hébert La Tronche-Isère, (ISBN 2-905375-53-1).