Bougainville (L9077)

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Bougainville
illustration de Bougainville (L9077)
Le Bougainville dans le port militaire de Toulon en 2006.

Type Bâtiment de transport et de soutien
Histoire
A servi dans  Marine nationale
Commanditaire Direction des Centres d'expérimentation nucléaires
Chantier naval chantiers Dubigeon puis chantiers de l'Atlantique
Quille posée 28 janvier 1986
Lancement 3 octobre 1986
Armé 25 juin 1988
Statut Désarmé en 2008
Équipage
Équipage 6 officiers, 17 officiers mariniers, 29 quartiers-maîtres et matelots, 30 techniciens
Caractéristiques techniques
Longueur 112,78 mètres
Maître-bau 17,2 mètres
Tirant d'eau 4,34 mètres
Tirant d'air 31,50 mètres
Déplacement 3 600 tonnes et 5 200 tonnes en pleine charge
Propulsion 2 moteurs Diesel SACM UD 33 V 12 M 6 AGO, 2 hélices
Puissance 4 800 ch (= 3528 kw).
Vitesse 15 nœuds (27 km/h)
Caractéristiques militaires
Armement 2 mitrailleuses de 12,7 mm
Rayon d'action 6 000 nautique à 12 nœuds
Carrière
Port d'attache Toulon
Indicatif L9077

Le Bougainville est un bâtiment de transport et de soutien de la Marine nationale française en service de 1988 à 2008. Son numéro de coque est L9077. Il est marrainé par l'île de Bora-Bora. Il porte le nom du navigateur français Louis-Antoine de Bougainville.

Construction[modifier | modifier le code]

Commandé pour le compte de la Direction des centres d'expérimentations nucléaires (DIRCEN), sa construction commence le 28 janvier 1986 aux chantiers Dubigeon à Nantes et il est lancé le 3 octobre 1986. C'est le dernier navire construit par les chantiers Dubigeon, qui ferment à la suite en 1987. Le navire est ensuite achevé aux chantiers de l'Atlantique à Saint-Nazaire.

Service actif[modifier | modifier le code]

Construit pour réaliser des missions de transport pour les essais nucléaires en Polynésie, il est transformé en 1998 en navire collecteur de renseignements, puis en 2006 il redevient bâtiment de transport et de soutien (BTS).

Ce bâtiment a participé à plusieurs opérations majeures comme la lutte contre le chikungunya en 2006 et la mission Corymbe 91 en 2007.

Après le retrait du service actif du navire, une cession au Liban a été étudiée par la Marine nationale pour offrir une seconde vie au Bougainville ; mais cette unité étant trop importante pour la marine libanaise qui n'avait pas les moyens nécessaires à son utilisation et à son entretien et il a été retiré du service actif en 2008[1].

En 2013, il a servi comme protection de la cale sèche du porte-avions Charles de Gaulle[2].

Il a quitté Toulon le 17 mai 2018 vers son lieu de démantèlement à Gand, en Belgique afin d'y être démantelé par le groupe franco-belge Galloo[3].

Caractéristiques[modifier | modifier le code]

Le BTS Bougainville est équipé avec :

  • un radier inondable de 78 × 11,5 m qui permet d'accueillir deux chalands de transport de matériel, des véhicules ou du matériel ;
  • une grue de 38 tonnes ;
  • un pont roulant ;
  • une plate forme de 470 m2 pour 2 hélicoptères lourds.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Le Bougainville termine sa dernière mission avant désarmement », sur Mer et Marine, .
  2. « L'ancien Bougainville sert de rempart au Charles de Gaulle », sur Mer et Marine, .
  3. « L’ex-Bougainville part se faire déconstruire en Belgique », sur Mer et Marine, .

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]