Alexandra Schwartzbrod

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Alexandra Schwartzbrod
Description de l'image Defaut.svg.
Naissance (64 ans)
Nancy, Drapeau de la France France
Activité principale
Distinctions
Auteur
Langue d’écriture Français
Genres

Œuvres principales

  • Balagan
  • Adieu Jérusalem

Alexandra Schwartzbrod, née le à Nancy, est une journaliste, essayiste et autrice française de roman policier.

Biographie[modifier | modifier le code]

En 1982, diplômée de l'École supérieure d'interprètes et de traducteurs (ESIT), elle s'oriente vers le journalisme. Elle est notamment journaliste aux Échos de 1989 à 1994 avant de rejoindre le journal Libération en 1994, pour lequel elle a été correspondante à Jérusalem de 2000 à 2003[1].

Elle est directrice adjointe de la rédaction de Libération[2].

Parallèlement à ses activités journalistiques, elle écrit des essais et des romans dont deux ont été primés : Balagan, qui a reçu le Prix SNCF du polar en 2003, et Adieu Jérusalem, Grand prix de littérature policière en 2010.

Prises de position[modifier | modifier le code]

En 2012, commentant la politique intérieure israélienne, elle dénonce le « mépris avec lequel les Palestiniens sont traités »[3],[4].

En 2013, commentant les manifestations faisant suite au vote de la loi concernant le mariage homosexuel, elle avance que les opposants à cette loi « ceux qui se disent encore anti-mariage pour tous se situent d’abord comme anti-républicains, refusant obstinément de reconnaître la loi votée »[5].

En 2015, afin de lutter contre l'immigration clandestine, elle propose dans Libération d'ouvrir « nos portes aux migrants », « en organisant intelligemment et humainement l’arrivée de réfugiés souvent qualifiés »[6].

Principales publications[modifier | modifier le code]

Essais[modifier | modifier le code]

  • Dassault, le dernier round, 1991, Olivier Orban
  • Le Président qui n'aimait pas la guerre - Dans les coulisses du pouvoir, 1995, Plon
  • L'Acrobate - Jean-Luc Lagardère ou les armes du pouvoir, 1998, Seuil
  • Jérusalem, 2008, Tertium Éditions

Romans[modifier | modifier le code]

  • Koutchouk, 2000, Denoël
  • Balagan, 2003, Stock
  • Petite Mort, 2005, Stock
  • La Cuve du Diable, 2007, Stock
  • Adieu Jérusalem, 2010, Stock
  • Le Songe d'Ariel, 2012, Gallimard
  • Les Lumières de Tel-Aviv, 2020, Rivages/Noir

Prix[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Biographie sur le site k-libre.
  2. Libération : les salariés font front, lesinrocks.com, 10 février 2014.
  3. « Alexandra Schwartzbrod : Le songe d'Ariel », entretien, cclj.be, 1 février 2012
  4. « La colère essentielle des palestiniens de Cheikh Jarrah. » [vidéo], sur YouTube (consulté le ).
  5. Egarés, Alexandra Schwartzbrod, Libération.fr, 9 août 2013
  6. Permis, liberation.fr, 21 avril 2015
  7. Palmarès prix SNCF du polar, sncf.com
  8. Palmarès du grand prix de littérature policière (romans français), lalettredulibraire.com

Liens externes[modifier | modifier le code]