Acide urique
Acide urique | |
Identification | |
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Nom UICPA | 7,9-dihydro-1H-purine-2,6,8(3H)-trione |
Synonymes |
2,6,8-trioxypurine |
No CAS | |
No ECHA | 100.000.655 |
No CE | 200-720-7 |
DrugBank | DB01696 |
PubChem | 1175 |
No E | Cette |
SMILES | |
InChI | |
Apparence | cristaux blancs |
Propriétés chimiques | |
Formule | C5H4N4O3 [Isomères] |
Masse molaire[1] | 168,110 3 ± 0,006 g/mol C 35,72 %, H 2,4 %, N 33,33 %, O 28,55 %, |
pKa | 5.4 |
Propriétés physiques | |
T° fusion | 300 °C |
Solubilité | faible dans l'eau |
Unités du SI et CNTP, sauf indication contraire. | |
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L’acide urique est un composé chimique de formule brute C5H4N4O3. C'est une molécule quasiment insoluble dans l’eau résultant de la dégradation et de l'excrétion des purines (principalement la guanine et l'adénine) chez l'homme et les primates supérieurs, qui ne possèdent plus l'enzyme conduisant à l'allantoïne présente chez la plupart des autres mammifères.
Chez les oiseaux et les reptiles, l'acide urique est aussi le produit d'élimination des purines, mais son excrétion se fait dans les selles et non dans les urines comme chez l'homme (uricotélie)[2].
L’acide urique est présent en faible quantité dans le sang (uricémie) des mammifères (36 à 69 mg·L-1 chez l’être humain).
Urate
- Comme la plupart des acides, les textes en biochimie désignent en général l'acide urique sous le nom de son anion, l'urate.
- Les sels de l'acide urique s'appellent des urates (urate de sodium, urate de calcium, urate d'ammonium, etc.). Les urates ont en général une meilleure solubilité (à pH alcalin ou neutre) que l'acide urique, dont la cristallisation est à l'origine des crises de goutte.
Pathologie humaine
Une augmentation de sa concentration dans le sérum sanguin, appelée hyperuricémie, entraîne la goutte, responsable d’arthropathies (arthrite goutteuse) et de lithiase rénale par formation de cristaux dans les reins, appelés calculs rénaux. Cela peut également être dû à une augmentation de la fraction protonée de l'acide urique, par une diminution du pH urinaire par exemple.
Dans le cas de la femme enceinte, un taux élevé d’acide urique, combiné à une hypertension artérielle et une perte anormale d'albumine dans les urines doivent entraîner une surveillance à cause des risques de toxémies.
Microscopiquement, les dépôts d'urates se présentent comme une substance d'aspect peigné, peu colorable, entourée d'une réaction macrophagique, histiocytaire, très peu gigantocellulaire. Cette substance peut disparaître partiellement lors de la fixation formolée.
Notes et références
- Masse molaire calculée d’après « Atomic weights of the elements 2007 », sur www.chem.qmul.ac.uk.
- Biologie - Tout le cours en fiches - 2e éd., Daniel Richard, Patrick Chevalet, Sylvie Fournel, Nathalie Giraud, Frédéric Gros, Patrick Laurenti, Fabienne Pradere, Thierry Soubaya, p.359