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Abbaye Rivalta di Torino

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Abbaye de Rivalta di Torino
image de l'abbaye
Article à illustrer
Nom local Rivalta Torinese
Ripa-Alta
Diocèse Archidiocèse de Turin
Patronage Saint Pierre
Saint André
Numéro d'ordre (selon Janauschek) DCLI (651)[1]
Fondation 1137
Cistercien depuis 1254
Dissolution 1770
Abbaye-mère Sestri Ponente (1254-1297)
Staffarda (1297
Lignée de Abbaye de Cîteaux (1254-1297)
La Ferté (1297-1770)
Abbayes-filles Aucune
Congrégation Augustins (1137-1254)
Cisterciens (1131-1569)
Coordonnées 45° 01′ 50″ N, 7° 31′ 37″ E[2]
Pays Drapeau de l'Italie Italie
État Royaume lombard
Duché de Savoie
Région Piémont
Province Turin
Commune Rivalta di Torino

L'Abbaye Saint-Pierre et Saint-André est une ancienne abbaye située à Rivalta di Torino (et pour cette raison parfois dite Rivalta Torinese), dans la province de Turin (Piémont, Italie). Elle fut d'abord augustinienne, avant que son naufrage économique et spirituel pousse le pape à la rattacher à l'ordre cistercien.

Période augustinienne

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L'abbaye est fondée en 1137 par des chanoines réguliers de saint Augustin. D'autres sources évoquent une fondation antérieure, au XIe siècle[3].

Fondation cistercienne

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En 1254, l'abbaye est dans un tel état de pauvreté spirituelle et morale que le pape Innocent IV demande à l'ordre cistercien, alors à son apogée, de prendre en charge l'abbaye. Ce sont les moines de l'abbaye ligurienne de Sestri Ponente qui répondent à l'appel pontifical. Un moine nommé Bartolomeo est nommé abbé ; lui et quelques moines cisterciens reprennent alors l'abbaye de Rivalta Torinese. Mais les difficultés ne cessent pas tout de suite, et l'abbaye fait face à de sérieuses difficultés financières à la fin du siècle. Pour y parer, il est alors décidé, tout en conservant l'abbaye dans l'ordre cistercien, de changer d'affiliation et de la rattacher à l'abbaye de Staffarda ; ce qui est fait en 1297. À partir de cette année, la situation de l'abbaye s'améliore grandement[2].

La commende

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Cependant, au XVe siècle, comme l'immense majorité des abbayes européennes, celle de Rivalta tombe sous le régime de la commende et décline rapidement. Au XVIe siècle, déjà, les bâtiments conventuels sont en ruine. En 1770, le pape Clément XIV supprime l'abbaye. Celle-ci reste plus ou moins en l'état jusqu'à la première campagne d'Italie, durant laquelle elle est détruite par les Coalisés prussiens et russes[2].

Notes et références

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  1. (la) Leopold Janauschek, Originum Cisterciensium : in quo, praemissis congregationum domiciliis adjectisque tabulis chronologico-genealogicis, veterum abbatiarum a monachis habitatarum fundationes ad fidem antiquissimorum fontium primus descripsit, t. I, Vienne, Puthod, , 491 p. (lire en ligne), p. 342.
  2. a b et c Luigi Zanoni, « Rivalta Torinese », sur cistercensi.info, Certosa di Firenze (consulté le ).
  3. Il monastero di Rivalta 2006, 1.1, « Quadro conoscitivo generale e obiettivi », p. 4.

Articles connexes

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Bibliographie

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  • [Il monastero di Rivalta 2006] (it) Il monastero di Rivalta, Reti d’acqua, architettura e paesaggio in bassa val Sangone, , 62 p. (lire en ligne)
  • [R. Comba 2007] (it) R. Comba, L'abbazia di Rivalta di Torino nella storia monastica europea : atti del convegno, Rivalta di Torino, 6-7-8 ottobre 2006, Società Studi Storici Archeologici, , 654 p. (ISBN 9788890533105)