Ōshio (destroyer)

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Ōshio (大潮)
illustration de Ōshio (destroyer)
L'Ōshio vers 1939.

Type Destroyer
Classe Asashio
Histoire
A servi dans  Marine impériale japonaise
Commanditaire Drapeau du Japon Japon
Chantier naval Arsenal naval de Maizuru
Commandé 1934
Quille posée
Lancement
Mise en service
Statut Coulé le
Équipage
Équipage 230 hommes
Caractéristiques techniques
Longueur 118,3 m
Maître-bau 10,3 m
Tirant d'eau 3,7 m
Déplacement 2 408 tonnes
Propulsion 2 turbines Kampon
3 chaudières
2 hélices
Puissance 51 000 ch
Vitesse 35 nœuds (65 km/h)
Caractéristiques militaires
Armement Initial
Rayon d'action 960milles marins à 34 nœuds
Pavillon Empire du Japon
Localisation
Coordonnées 0° 50′ 00″ sud, 146° 06′ 00″ est
Géolocalisation sur la carte : Océanie
(Voir situation sur carte : Océanie)
Ōshio (大潮)
Ōshio (大潮)

L'Ōshio (大潮?) était un destroyer de classe Asashio en service dans la Marine impériale japonaise pendant la Seconde Guerre mondiale.

Historique[modifier | modifier le code]

Au moment de l'attaque sur Pearl Harbor, l'Ōshio est attribué à la 8e division de destroyers, intégré à la 2e escadre de destroyers de la 2e flotte. Il escorte le corps principal de la Force méridionale de l'amiral Nobutake Kondō, quittant le district de garde de Mako pour les invasions de la Malaisie et des Philippines en .

L'Ōshio escorte un convoi de troupes de Mako vers Singora, puis Hong Kong le . Il escorte un autre convoi de troupes à Davao, puis accompagne la force d'invasion d'Ambon le , la force d'invasion de Makassar le et la force d'invasion de Bali/Lombok le .

Dans la nuit du , l'Ōshio participe à la bataille du détroit de Badung. Au cours de la bataille, l'Ōshio participe au naufrage du destroyer néerlandais HNLMS Piet Hein, endommage le croiseur léger hollandais HNLMS Tromp et le destroyer Américain USS Stewart. L'Ōshio subi des dégâts moyens, tandis que sept membres d'équipage furent tués.

En mars, après des réparations d'urgence à Makassar, l'Ōshio retourne à l'arsenal naval de Yokosuka pour des réparations, qui dureront jusqu'à la fin de l'année.

Au début de , l'Ōshio quitte Maizuru pour les Shortland, participant à trois missions d'évacuation de survivants japonais présents à Guadalcanal, opération Ke, au début de février. Le , avec son sister-ship Arashio, il est attaqué par le sous-marin USS Albacore au large de Wewak, en Nouvelle-Guinée. L'Ōshio est touché par une torpille, inondant la salle des machines et tuant huit membres d'équipage. L'Arashio tente un remorquage, mais sa quille étant endommagée, le navire finit par couler à environ 70 milles marins (129,64 km) au nord-est de Manus, à la position 0° 50′ S, 146° 06′ E. Il est rayé des listes de la marine le .

Notes et références[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Andrieu D'Albas, Death of a Navy : Japanese Naval Action in World War II, Devin-Adair Pub, (ISBN 0-8159-5302-X)
  • David Brown, Warship Losses of World War Two, Naval Institute Press, , 256 p. (ISBN 1-55750-914-X)
  • Eric Hammel, Guadalcanal : Decision at Sea : The Naval Battle of Guadalcanal, Nov. 13–15, 1942, (CA), Pacifica Press, , 480 p. (ISBN 0-517-56952-3)
  • Stephen Howarth, The Fighting Ships of the Rising Sun : The Drama of the Imperial Japanese Navy, 1895–1945, Atheneum, , 398 p. (ISBN 0-689-11402-8)
  • Hansgeorg Jentsura, Warships of the Imperial Japanese Navy, 1869–1945, US Naval Institute Press, , 284 p. (ISBN 0-87021-893-X)
  • Andrew N. Nelson, Japanese–English Character Dictionary, Tuttle, (ISBN 0-8048-0408-7)
  • Anthony J Watts, Japanese Warships of World War II, Doubleday,
  • M J Whitley, Destroyers of World War Two : An International Encyclopedia, Londres, Arms and Armour Press, , 320 p. (ISBN 1-85409-521-8)

Liens externes[modifier | modifier le code]