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« Chimie minérale » : différence entre les versions

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Version du 20 mars 2013 à 16:36

Les composés inorganiques sont très variés :
A : Le borane B2H6 est déficient en électrons.
B : Le chlorure de césium a une structure cristalline archétypique.
C : Les ferrocènes sont des complexes organométalliques.
D : Le silicone a de nombreuses utilisations dont les implants mammaires.
E : Le catalyseur de Grubbs a valu le prix Nobel de chimie à son découvreur.
F : Les zéolithes ont des structures poreuses et servent de tamis moléculaires.
G : L'acétate de cuivre (II) a surpris les théoriciens avec son diamagnétisme.

La chimie inorganique est la subdivision de la chimie qui s'intéresse à tous les composés inorganiques qui ne font pas partie par certains aspects ni de la chimie organique qui s'occupe des composés organiques, ni de la chimie minérale qui s'intéresse aux minéraux et aux métaux et leurs alliages. En particulier, les composés inorganiques peuvent être aussi moléculaires comme les objets de la chimie organique et aussi souvent comportent des atomes de non-métaux et/ou des métaux typiques de la chimie minérale. L'étude de leurs propriétés fait souvent appel à une large gamme de méthodes de physico-chimie car ils peuvent allier des propriétés typiques de la chimie organique (léger, isolant, etc.) avec des propriétés physiques habituellement liées à des composés minéraux comme conducteur, magnétique, optiquement actifs, catalyseur et même avec des composés biologiques appelés bioinorganiques, par exemple, les cœurs de l'hémoglobine, la chlorophylle, la vitamine B12 et beaucoup d'enzymes qui sont, de fait, inorganiques.

Histoire

En 1690, dans son Cours de chimie, Nicolas Lémery introduisit la distinction entre la « chimie minérale », qui ne faisait intervenir à l'époque que des composés inertes, et la chimie organique, dont les substances sont issues des animaux et des végétaux. Cette distinction, soutenue par la théorie de la force vitale, persista jusqu'au milieu du XIXe siècle. En 1828, l'expérience réalisée par le chimiste Friedrich Wöhler mit fin à cette démarcation en transformant du cyanate d'ammonium (supposé minéral), en une substance organique, l'urée.

Principes

Structure atomique

Symétrie moléculaire

Liaisons moléculaires

Composés ioniques

Liaison covalente

Acides et bases

Oxydation et réduction

Caractérisation des composés inorganiques

Chimie descriptive des éléments

Eléments du groupe principal

Hydrogène

Métaux alcalins

Les métaux alcalins sont composés des éléments chimiques de la première colonne du tableau périodique des éléments[1]. Le lithium (Li), le sodium (Na), le potassium (K), le rubidium (Rb), le césium (Cs) et le francium (Fr) font donc partie de cette famille, à l'exception notable de l'hydrogène[2]. Aucun des éléments du groupe n'existe à l'état d'élément pur dans la nature, on ne les retrouve que sous la forme de composés[3].

De tous les groupes du tableau périodique, les alcalins montrent de façon claire l'effet de l'augmentation de la taille et de la masse sur les propriétés chimiques et physiques[4]. Ainsi la réactivité des métaux alcalins augmente avec le numéro atomique (Z). Ceci est principalement relié au fait qu'ils peuvent facilement perdre leur unique électron situé sur la couche de valence et former ainsi des cations chargés +1, la configuration électronique du cation rejoignant celle des gaz rares[5]. L'énergie d'ionisation diminue lorsque l'on descend dans le groupe, et il est donc de plus en plus facile d'éliminer l'électron de valence quand Z augmente, cet électron pouvant participer à des réactions chimiques.

Les métaux alcalins ont tendance à former presque exclusivement des liaisons ioniques avec des éléments non-métalliques et halogènes. On les retrouve donc principalement sous forme de sels ou d'oxydes[6]. Un grand nombre de composés organo-alcalins ont pu être préparé en combinant des métaux alcalins avec divers non-métaux[7]. Ces composés sont des bases fortes, et ont d'importantes applications en chimie de synthèse, notamment pour la préparation de composés organométalliques[7],[8].

Métaux alcalino-terreux

Groupe 13

Groupe 14

Groupe 15

Chalcogènes

Halogènes

Gaz nobles

Métaux de transition

Première série

Deuxième et troisième séries

Lanthanides

Actinides

Catalyse

Chimie du solide et des matériaux

Nanomatériaux, nanoscience et nanotechnologie

Chimie inorganique industrielle

Chimie inorganique des systèmes biologiques

Pollution et environnement

Littérature en chimie inorganique

Livres de référence

Publications scientifiques

Les sources primaires en chimie inorganique se résument à une quarantaine de revues scientifiques selon le Journal Citation Reports[9], auxquelles il faut ajouter une dizaine de revues généralistes en chimie, comme Angewandte Chemie, Chemical Communications, Chemical Society Reviews, Journal of the American Chemical Society ou Chemical Reviews. Quelques articles paraissent aussi chaque année dans les revues scientifiques généralistes Nature et Science. Le tableau suivant présente les principales revues scientifiques internationales spécialisées en chimie inorganique. Certaines de ces publications présentent dans chaque numéro des articles de revue, le journal Coordination Chemistry Reviews étant pour sa part entièrement consacré à ce type d'articles.

Principales revues scientifiques en chimie inorganique
Titre Éditeur Année de création Facteur d'impact
(2011)
Applied Organometallic Chemistry John Wiley & Sons 1987 2,061
Coordination Chemistry Reviews Elsevier Science 1973 12,110
Dalton Transactions Royal Society of Chemistry 1966 3,838
European Journal of Inorganic Chemistry John Wiley & Sons 1998 3,049
Inorganic Chemistry American Chemical Society 1962 4,601
Inorganic Chemistry Communications Elsevier Science 1998 1,972
Inorganica Chimica Acta Elsevier Science 1967 1,846
Journal of Biological Inorganic Chemistry Springer Verlag 1996 3,289
Journal of Inorganic Biochemistry Elsevier Science 1971 3,354
Journal of Organometallic Chemistry Elsevier Science 1963 2,384
Journal of Solid State Chemistry Elsevier Science 1969 2,159
Organometallics American Chemical Society 1982 3,963
Polyhedron Elsevier Science 1955 2,057
Zeitschrift für Anorganische und Allgemeine Chemie John Wiley & Sons 1892 1,249

Notes et références

  1. (en) F. A. Cotton, G. Wilkinson et al., Advanced inorganic chemistry, John Wiley & Sons, , 6e éd., 1376 p. (ISBN 9780471199571, présentation en ligne), chap. 3 (« The group 1 elements: Li, Na, K, Rb, Cs, Fr »), p. 92.
  2. (en) N. G. Connelly, R. M. Hartshorn et al., Nomenclature of inorganic chemistry: IUPAC recommendations, Cambridge (Royaume-Uni), International Union of Pure and Applied Chemistry, , 377 p. (ISBN 0854044388, présentation en ligne, lire en ligne), chap. 3 (« Elements »), p. 51.
  3. (en) M. Halka et B. Nordstrom, Alkali and alkaline earth metals, New York (États-Unis), Infobase Publishing, coll. « Periodic Table of the Elements Set », , 192 p. (ISBN 9780816073696, présentation en ligne), xvi.
  4. Cotton et Wilkinson 1999, chap. 3 (« The group 1 elements: Li, Na, K, Rb, Cs, Fr »), p= 92.
  5. (en) N. N. Greenwood et A. Earnshaw, Chemistry of the elements, Butterworth-Heinemann, , 2e éd., 1359 p. (ISBN 9780750633659, présentation en ligne), chap. 4 (« Lithium, Sodium, Potassium, Rubidium, Caesium and Francium »), p. 76.
  6. Halka et Nordstrom 2010, p. xvii.
  7. a et b (en) K. Ruhlandt-Senge, K. W. Henderson et al., Alkali Metal Organometallics - Structure and Bonding, Compounds of groups 1-2 and 11-12, Elsevier Science, coll. « Comprehensive Organometallic Chemistry » (no 2), , 3e éd., 498 p. (ISBN 9780080445922, présentation en ligne), p. 1-65.
  8. (en) J. D. Dunitz (dir.), P. Hemmerich (dir.) et al., Alkali metal complexes with organic ligands, Springer, coll. « Structure and Bonding » (no 16), , 189 p. (ISBN 9783540064237, présentation en ligne).
  9. « Journal Citation Reports », sur le site Thomson Reuters (consulté le ).

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

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