Élections régionales de 2021 à Berlin

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Élections régionales de 2021 à Berlin
147 sièges de la Chambre des députés
(Majorité absolue : 74 sièges)
Type d’élection Élections législatives régionales
Corps électoral et résultats
Inscrits 2 447 600
Votants 1 852 478
75,69 % en augmentation 8,8
Votes exprimés 1 819 230
Votes nuls 20 396
SPD – Franziska Giffey
Voix 389 965
21,44 %
en diminution 0,1
Députés élus 36 en diminution 2
Grünen – Bettina Jarasch (de)
Voix 343 416
18,88 %
en augmentation 3,7
Députés élus 32 en augmentation 5
CDU – Kai Wegner
Voix 328 572
18,06 %
en augmentation 0,4
Députés élus 30 en diminution 1
Linke – Klaus Lederer (de)
Voix 255 231
14,03 %
en diminution 1,6
Députés élus 24 en diminution 3
AfD – Kristin Brinker (de)
Voix 145 494
8,00 %
en diminution 6,2
Députés élus 13 en diminution 12
FDP – Sebastian Czaja (de)
Voix 130 098
7,15 %
en augmentation 0,5
Députés élus 12 en stagnation
19e législature de la Chambre des députés
Diagramme
Bourgmestre-gouverneur
Sortant Élu
Michael Müller
SPD
Franziska Giffey
SPD
Résultats officielsVoir et modifier les données sur Wikidata

Les élections régionales de 2021 à Berlin (en allemand : Wahl zum Abgeordnetenhaus von Berlin 2021) se tiennent le , afin d'élire les 130 députés de la 19e législature de la Chambre des députés pour un mandat de cinq ans. En vertu de la loi électorale, 147 députés sont finalement élus. Un référendum sur l'expropriation des grandes sociétés immobilières, les élections régionales en Mecklembourg-Poméranie-Occidentale et les élections fédérales sont organisées le même jour.

Le scrutin voit une forte hausse de la participation et une victoire du Parti social-démocrate de l'ancienne ministre fédérale de la Famille Franziska Giffey, qui confirme son résultat de et devance Les Verts, seule formation à progresser clairement et qui prend la deuxième place à l'Union chrétienne-démocrate.

Deux mois après la tenue du scrutin, Franziska Giffey conclut un accord de gouvernement avec Les Verts et Die Linke, reconduisant ainsi la coalition rouge-rouge-verte au pouvoir depuis cinq ans. Elle est élue bourgmestre-gouverneure le .

Contexte[modifier | modifier le code]

Les élections précédentes en 2016 voient la victoire du Parti social-démocrate d'Allemagne (SPD) — au pouvoir depuis à travers diverses coalitions — qui arrive en tête malgré des résultats moindres qu'en 2011. L'Union chrétienne-démocrate d'Allemagne (CDU) enregistre quant à elle un fort recul, tandis que l'AfD effectue une percée. Du fait de la loi électorale qui attribue 30 sièges complémentaires, 160 députés sont finalement élus.

À l'issue des négociations sur la formation d'un gouvernement de coalition, le bourgmestre-gouverneur Michael Müller est reconduit le 8 décembre 2016 à la tête d'une alliance rouge-rouge-verte réunissant au SPD les partis Die Linke et Alliance 90 / Les Verts (Grünen), en lieu et place de la Grande coalition qui unissait précédemment le SPD à la CDU. C'est alors la seconde coalition de ce genre au niveau d'un Land, et la première dirigée par un membre du SPD[1].

Mode de scrutin[modifier | modifier le code]

Bâtiment de la chambre.

La Chambre des députés est constitué de 130 députés (Abgeordnete), élus pour une législature de cinq ans au suffrage universel direct et suivant le scrutin proportionnel de Hare[2].

Chaque électeur dispose de deux voix : la première (Erststimme) lui permet de voter pour un candidat de sa circonscription, selon les modalités du scrutin uninominal majoritaire à un tour, la ville comptant un total de 78 circonscriptions ; la seconde voix (Zweitstimme) lui permet de voter en faveur d'une liste de candidats présentée par un parti au niveau de la ville ou de son arrondissement, la ville disposant de 12 arrondissements.

Lors du dépouillement, l'intégralité des 130 sièges est répartie en proportion des secondes voix entre les partis ayant remporté au moins 5 % des suffrages exprimés au niveau de la ville ou au moins une circonscription. Si un parti a remporté des mandats au scrutin uninominal, ses sièges sont d'abord pourvus par ceux-ci. Pour les partis ayant présenté leurs listes au niveau des arrondissements, la répartition proportionnelle est répétée pour chaque arrondissement.

Dans le cas où un parti obtient plus de mandats au scrutin uninominal que la proportionnelle ne lui en attribue, il conserve ces mandats supplémentaires et des mandats complémentaires sont attribués aux autres partis afin de rétablir une composition de la Chambre des députés proportionnelle aux secondes voix.

Campagne[modifier | modifier le code]

Le , le bourgmestre-gouverneur Michael Müller annonce son intention d'être candidat aux élections fédérales de 2021, actant de facto qu'il renonce à postuler pour un troisième mandat aux élections régionales[3]. Le comité directeur du Parti social-démocrate d'Allemagne à Berlin investit le suivant la ministre fédérale de la Famille Franziska Giffey comme cheffe de file électorale, deux jours après que le congrès régional du parti l'a nommée co-présidente aux côtés de Raed Saleh (de)[4].

L'Alliance 90 / Les Verts (Grünen) prévoit d'investir sa cheffe de file lors d'un congrès organisé le . La députée régionale Bettina Jarasch (de), qui fait acte de candidature au début du mois d'octobre, devient la seule postulante après les renoncement des favorites, la sénatrice à l'Économie Ramona Pop et la présidente du groupe parlementaire Antje Kapek (de)[5]. Finalement organisé le , le conclave du parti écologiste consacre effectivement Bettina Jarasch sans aucun vote contre[6].

Le , le député fédéral et président de l'Union chrétienne-démocrate d'Allemagne dans la capitale, Kai Wegner, indique qu'il souhaite mener la campagne de son parti lors des élections régionales et renonce donc à se représenter pour un nouveau mandat au Bundestag[7]. Sa candidature est confirmée huit mois plus tard, au cours d'un congrès où il reçoit l'approbation de 92,7 % des délégués chrétiens-démocrates pour tenter de s'installer au Rotes Rathaus[8].

Lors d'une réunion organisée le , le comité directeur de Die Linke désigne comme candidat Klaus Lederer (de), sénateur à la Culture de la coalition rouge-rouge-verte au pouvoir et déjà chef de file en 2016. Sa nomination doit être entérinée en par un congrès de la fédération berlinoise du parti[9].

Le président du groupe parlementaire du Parti libéral-démocrate (FDP) Sebastian Czaja (de) est choisi le par un congrès régional dématérialisé pour mener la campagne de son parti, comme il l'avait fait cinq ans auparavant. Il reçoit en effet le soutien de 94 % des délégués[10].

Le suivant, l'Alternative pour l'Allemagne (AfD) se réunit en congrès afin de choisir son candidat au poste de bourgmestre-gouverneur. Avec 89,5 % des suffrages exprimés par les délégués en sa faveur, la présidente régionale du parti Kristin Brinker (de) — en poste depuis trois mois après avoir battu la députée fédérale Beatrix von Storch — est désignée pour mener campagne en qualité de cheffe de file électorale[11].

Principales forces[modifier | modifier le code]

Parti Idéologie Chef de file Résultats en 2016
Parti social-démocrate d'Allemagne
Sozialdemokratische Partei Deutschlands
Centre gauche
Social-démocratie, troisième voie, progressisme
Franziska Giffey 21,6 % des voix
38 députés
Union chrétienne-démocrate d'Allemagne
Christlich Demokratische Union Deutschlands
Centre droit
Démocratie chrétienne, libéral-conservatisme
Kai Wegner 17,6 % des voix
31 députés
Die Linke
La Gauche
Extrême gauche à gauche
Socialisme démocratique, anticapitalisme, populisme
Klaus Lederer (de)
(Sénateur à la Culture)
15,6 % des voix
27 députés
Alliance 90 / Les Verts
Bündnis 90/Die Grünen
Centre gauche
Écologie, progressisme
Bettina Jarasch (de) 15,2 % des voix
27 députés
Alternative pour l'Allemagne
Alternative für Deutschland
Droite à extrême droite
Euroscepticisme, national-conservatisme, populisme
Kristin Brinker (de) 14,2 % des voix
25 députés
Parti libéral-démocrate
Freie Demokratische Partei
Centre droit à droite
Libéralisme, libéralisme économique
Sebastian Czaja (de) 6,7 % des voix
12 députés

Sondages[modifier | modifier le code]

Sondages en vue des élections régionales de 2021 à Berlin[12],[13]
Institut Date CDU SPD Grünen FDP Linke AfD
INSA 24/09/2021 15 % 23 % 17 % 8 % 14 % 11 %
Forschungsgruppe Wahlen 23/09/2021 17 % 22 % 19 % 7 % 13 % 9 %
Infratest dimap 17/09/2021 16 % 24 % 18 % 7 % 13 % 10 %
Forschungsgruppe Wahlen 17/09/2021 17 % 21 % 20 % 8 % 12 % 9 %
Wahlkreisprognose.de 14/09/2021 14,5 % 25 % 14,5 % 8,5 % 14,5 % 10,5 %
Civey 10/09/2021 16 % 25 % 15 % 7 % 16 % 9 %
Wahlkreisprognose.de 25/08/2021 15 % 24,5 % 15,5 % 9,5 % 15 % 11 %
Infratest dimap 25/08/2021 19 % 23 % 17 % 8 % 12 % 11 %
INSA 25/08/2021 16 % 22 % 18 % 9 % 15 % 12 %
Forsa 13/08/2021 17 % 21 % 21 % 7 % 14 % 10 %
INSA 24/06/2021 18 % 18 % 22 % 10 % 13 % 12 %
Infratest dimap 16/06/2021 21 % 17 % 22 % 9 % 12 % 10 %
INSA 18/05/2021 16 % 20 % 25 % 9 % 13 % 12 %
Infratest dimap 28/04/2021 18 % 17 % 27 % 7 % 14 % 9 %
INSA 23/04/2021 16 % 19 % 25 % 10 % 14 % 12 %
Infratest dimap 24/02/2021 22 % 18 % 23 % 6 % 15 % 9 %
INSA 18/12/2020 22 % 18 % 18 % 7 % 16 % 12 %
INSA 12/10/2020 21 % 18 % 20 % 6 % 16 % 12 %
Infratest dimap 23/09/2020 22 % 15 % 26 % 6 % 15 % 10 %
INSA 15/07/2020 21 % 16 % 19 % 5 % 18 % 12 %
Infratest dimap 29/04/2020 23 % 20 % 21 % 5 % 14 % 10 %
Forsa 11/02/2020 16 % 15 % 25 % 6 % 17 % 11 %
INSA 02/01/2020 18 % 15 % 23 % 7 % 19 % 13 %
Forsa 26/12/2019 17 % 15 % 22 % 6 % 19 % 11 %
Forsa 03/12/2019 17 % 16 % 24 % 5 % 17 % 11 %
Infratest dimap 20/11/2019 18 % 16 % 23 % 5 % 17 % 14 %
Forsa 06/11/2019 18 % 15 % 25 % 5 % 16 % 11 %
Forsa 02/10/2019 17 % 16 % 24 % 6 % 16 % 11 %
INSA 18/09/2019 17 % 15 % 24 % 6 % 18 % 14 %
Élections 18/09/2016 17,6 % 21,6 % 15,2 % 6,7 % 15,6 % 14,2 %

Résultats[modifier | modifier le code]

Voix et sièges[modifier | modifier le code]

Résultats des élections régionales de 2021 à Berlin[14]
Partis Circonscriptions Liste Total
sièges
+/-
Votes % Sièges +/- Votes % +/- Sièges
Parti social-démocrate d'Allemagne (SPD) 422 630 23,37 26 en diminution 2 389 965 21,44 en diminution 0,11 10 36 en diminution 2
Alliance 90 / Les Verts (Grünen) 361 501 19,99 23 en augmentation 11 343 416 18,88 en augmentation 3,69 9 32 en augmentation 5
Union chrétienne-démocrate d'Allemagne (CDU) 355 602 19,66 21 en stagnation 328 572 18,06 en augmentation 0,45 9 30 en diminution 1
Die Linke (Linke) 252 282 13,95 6 en diminution 6 255 231 14,03 en diminution 1,61 18 24 en diminution 3
Alternative pour l'Allemagne (AfD) 145 904 8,07 2 en diminution 3 145 494 8,00 en diminution 6,16 11 13 en diminution 12
Parti libéral-démocrate (FDP) 119 265 6,59 0 en stagnation 130 098 7,15 en augmentation 0,45 12 12 en stagnation
Parti de protection des animaux (Tierschutz) 60 837 3,36 0 en stagnation 40 057 2,20 en augmentation 0,33 0 0 en stagnation
Die PARTEI 36 304 2,01 0 en stagnation 32 829 1,80 en diminution 0,15 0 0 en stagnation
Parti des bases démocratiques d'Allemagne (dieBasis) 29 754 1,65 0 en stagnation 22 949 1,26 Nv 0 0 en stagnation
Volt 20 137 1,11 Nv 0 0 en stagnation
Team Todenhöfer 18 700 1,03 Nv 0 0 en stagnation
Électeurs libres (FW) 16 922 0,94 0 en stagnation 15 295 0,84 Nv 0 0 en stagnation
Les Gris (Die Grauen) 12 569 0,69 Nv 0 0 en stagnation
Autres 7 731 0,43 0 63 918 3,51 0 0
Votes valides 1 808 732 98,59 1 819 230 98,90
Votes blancs et nuls 26 212 1,41 20 396 1,10
Total 1 852 478 100 78 en stagnation 1 852 478 100 69 147 en diminution 13
Abstentions 595 122 24,31 595 122 24,31
Inscrits / participation 2 447 600 75,69 2 447 600 75,69

Déroulement[modifier | modifier le code]

La journée électorale est marquée par un chaos logistique : les électeurs doivent parfois patienter plus d'une heure pour voter, certains bureaux de vote disposent des bulletins de vote d'une circonscription différente, les contraignant à fermer et à déclarer nuls les mauvais bulletins glissés dans l'urne, et le ravitaillement en bulletins est perturbé par la tenue concomitante du marathon[15].

Analyse[modifier | modifier le code]

Électorale[modifier | modifier le code]

Parti vainqueur par circonscription.

Occupant le poste de bourgmestre-gouverneur de Berlin depuis vingt ans, le Parti social-démocrate l'emporte à nouveau, devançant Les Verts et l'Union chrétienne-démocrate[16]. Si le parti écologiste réalise son meilleur résultat, que les sociaux-démocrates stagnent, et que les chrétiens-démocrates progressent légèrement, l'Alternative pour l'Allemagne connaît un net recul, le tout dans un contexte de nette hausse de la participation en raison de la concomitance des élections fédérales et d'un recours historiquement élevé au vote par correspondance[17].

La cheffe de file du SPD Franziska Giffey peut en théorie bâtir quatre coalitions différentes : une coalition « kényane » unissant les trois partis arrivés en tête, mais compliquée à mettre en œuvre en raison des désaccords entre écologistes et chrétiens-démocrates sur les infrastructures, le climat et la sécurité ; une coalition « allemande » avec l'Union chrétienne-démocrate et le Parti libéral-démocrate, conforme au projet centriste défendu par la candidate du Parti social-démocrate mais qui risque de se heurter à la base militante de son parti, plus à gauche ; une coalition « en feu tricolore » associant le SPD, les Grünen et le FDP, peu envisageable à cause des divergences de vue sur le logement et l'aménagement ; ou reconduire la coalition « rouge-rouge-verte » au pouvoir depuis cinq ans, dont 38 % des Berlinois se disent satisfaits et que 44 % présentaient comme leur option post-électorale favorite, selon un sondage pré-électoral[18].

Différences Berlin Est-Ouest[19]
Territoire SPD Grünen CDU Linke AfD FDP Autres
Ex-Berlin-Ouest 22,9 % 20,3 % 20,8 % 10,1 % 6,3 % 7,9 % 11,7 %
Ex-Berlin-Est 19,4 % 16,9 % 14,3 % 19,4 % 10,4 % 6,1 % 13,5 %
Total 21,4 % 18,9 % 18,0 % 14,1 % 8,0 % 7,1 % 12,5 %

Sociologique[modifier | modifier le code]

Sondage Forschungsgruppe Wahlen[20]
Catégorie SPD Grünen CDU Linke AfD FDP
Sexe
Hommes 20 % 18 % 18 % 14 % 9 % 8 %
Femmes 22 % 21 % 17 % 14 % 6 % 6 %
Âge
Moins de 30 ans 13 % 27 % 7 % 18 % 4 % 11 %
30-44 ans 15 % 25 % 13 % 15 % 8 % 7 %
45-59 ans 21 % 19  % 20 % 12 % 11 % 7 %
Plus de 60 ans 33 % 9 % 27 % 12 % 8 % 5 %
Statut
Ouvrier 27 % 9 % 18 % 12 % 14 % 5 %
Employé 21 % 21 % 17 % 14 % 7 % 7 %
Fonctionnaire 22 % 17 % 31 % 9 % 6 % 7 %
Indépendant 13 % 26 % 17 % 16 % 6 % 10 %
Études
Hauptschulabschluss 34 % 5 % 24 % 7 % 16 % 4 %
Mittlere Reife 25 % 8 % 22 % 11 % 14 % 7 %
Abitur (baccalauréat) 19 % 22 % 15 % 16 % 5 % 9 %
Hochschulabschluss (supérieur) 17 % 28 % 15 % 17 % 4 % 8 %

Conséquences[modifier | modifier le code]

Le , après deux semaines d'entretiens exploratoires, la cheffe de file du Parti social-démocrate Franziska Giffey indique sa préférence pour constituer une « coalition en feu tricolore » avec Les Verts et le Parti libéral-démocrate, plutôt que reconduire la « coalition rouge-rouge-verte » unissant les deux premiers partis et Die Linke[21].

Cependant, elle doit se résoudre six jours plus tard à cette seconde option en raison de l'opposition des écologistes à gouverner avec les libéraux, et conclut avec les deux autres partis de gauche un accord-cadre en 19 points qui servira de base aux négociations de coalition[22]. Le comité directeur du SPD approuve le soir-même l'ouverture des négociations[23], suivi quelques heures plus tard par la commission régionale des Grünen[24] et le lendemain par la conférence extraordinaire de la Linke[25].

Les trois formations présentent le leur accord de coalition, centré sur la lutte contre le réchauffement climatique, contre la pauvreté, le renforcement du système de santé et la hausse des salaires. L'élection du nouveau gouvernement régional est programmée le suivant, après la ratification du pacte par les trois partis concernés[26].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Allemagne. Le maire de Berlin reconduit », Courrier international,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  2. (de) « Berlin », sur wahlrecht.de, (consulté le ).
  3. (de) « Michael Müller bewirbt sich offiziell um Bundestags-Kandidatur », Der Tagesspiegel,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  4. (de) « SPD-Landesvorstand nominiert Giffey als Spitzenkandidatin », RBB 24,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  5. (de) « Bettina Jarasch soll Spitzenkandidatin der Berliner Grünen werden », RBB 24,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  6. (de) « Berliner Grüne wählen Jarasch zur Spitzenkandidatin », RBB 24,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  7. (de) « Landeschef Kai Wegner will Spitzenkandidat der CDU werden », Die Welt,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  8. (de) « CDU nominiert Kai Wegner als Spitzenkandidaten », Der Spiegel,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  9. (de) « Linke nominiert Kultursenator Klaus Lederer als Spitzenkandidaten », Der Tagesspiegel,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  10. (de) « Berliner FDP wählt Sebastian Czaja zum Spitzenkandidaten », RBB 24,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  11. (de) « AfD wählt Landesvorsitzende Brinker zur Spitzenkandidatin », Die Zeit,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  12. (de) « Umfragen Berlin (#aghw, #ltwbe) », sur wahlrecht.de (consulté le ).
  13. (de) « Neueste Wahlumfragen im Wahltrend zur Abgeordnetenhauswahl in Berlin », sur dawum.de (consulté le ).
  14. (de) « Ergebnisse », sur www.wahlen-berlin.de (consulté le ).
  15. (en) « German election: Berlin voters face polling station chaos », Deutsche Welle,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  16. Agence France-Presse, « Allemagne : les sociaux-démocrates restent à la tête de Berlin », Sud Ouest,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  17. (de) « SPD setzt sich bei Berlin-Wahl gegen Grüne durch », Rundfunk Berlin-Brandenburg,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  18. (de) « Giffeys Farbenspiele », Rundfunk Berlin-Brandenburg,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  19. (de) « Wahlen in Berlin am 26. September 2021. Abgeordnetenhaus Bezirksverordnetenversammlung. Tabellen, Grafiken und Karten, Kommentierung. Endgültiges Ergebnis », sur statistischebibliothek.de (consulté le ).
  20. (de) « Soziale Gruppen », sur www.zdf.de (consulté le ).
  21. (de) Elmar Schütze, « Franziska Giffey will die Ampel – wer noch? », Berliner Zeitung,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  22. (de) « R2G in Berlin: SPD, Grüne und Linke entscheiden über Koalitionsverhandlungen », Berliner Zeitung,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  23. (de) « Berliner SPD stimmt für Koalitionsverhandlungen mit Grünen und Linken », Berliner Zeitung,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  24. (de) « Berliner Grüne stimmen Koalitionsverhandlungen mit SPD und Linken zu », Berliner Zeitung,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  25. (de) « Berlin: Linke stimmen für Koalitionsverhandlungen mit SPD und Grünen », Berliner Zeitung,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  26. (de) « Berlin: Das steht im Koalitionsvertrag von SPD, Grünen und Linken », Berliner Zeitung,‎ (lire en ligne, consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]