Édouard de Rothschild

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Édouard de Rothschild
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Président
France Galop
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Fratrie
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Mathilde Coche de La Ferté (d) (de à )
Arielle Malard de Rothschild (d) (depuis )Voir et modifier les données sur Wikidata
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Édouard de Rothschild, né le à Neuilly-sur-Seine, membre de la famille Rothschild, est un homme d'affaires franco-israélo-américain[1],[2].

Biographie[modifier | modifier le code]

Édouard de Rothschild est le fils du baron Guy de Rothschild et de la baronne Marie-Hélène van Zuylen van Nyevelt van de Haar[3], et le demi-frère de David de Rothschild, fondateur de la banque d'affaires Rothschild & Cie.

En 1981, il se marie avec Mathilde Coche de La Ferté (fille d'Étienne Coche de La Ferté), puis, en secondes noces en 1991, avec Arielle Malard (fille de Jacqueline Janet, Miss France 1937), dont il est aujourd'hui séparé. Il est père de quatre enfants : les jumeaux David et Aliénor suivis de Ferdinand et de Louis[4].

Études[modifier | modifier le code]

Il étudie au lycée Condorcet.

Il est licencié de droit de l'université d'Assas, et obtient un MBA finance à l'université de New York[5].

Carrière[modifier | modifier le code]

En 1987, il entame une carrière de banquier d'affaires dans un petit établissement financier de Wall Street, Wertheim & Co., avant d'intégrer Rothschild & Cie dont il deviendra l'un des associés-gérants en 1993. Il participe à d'importantes opérations de fusions-acquisitions aux côtés de son demi-frère, notamment le rachat de Pathé par Jérôme Seydoux et de la banque Rivaud par l'homme d'affaires breton Vincent Bolloré.

En 2003, après une année sabbatique, il quitte les fonctions opérationnelles pour prendre la présidence de son conseil de surveillance.

En 2006, par l'intermédiaire du holding financier Jean Goujon, qu'il contrôle, il devient l'actionnaire de référence du journal Libération, exigeant le départ de Serge July (son directeur historique) et de Louis Dreyfus (son directeur général). Il se désengage du journal en 2014.

Fortune[modifier | modifier le code]

La fortune de David de Rothschild et d'Édouard de Rothschild est estimée par le magazine Challenges à 5.6 milliards d'euros en 2018[6]. Cela fait d'eux la 70e fortune de France selon le magazine.

Cavalier international[modifier | modifier le code]

Il poursuit la vocation hippique paternelle. Il est cavalier international de concours de saut d'obstacles (CSO) et entretient une quinzaine de poulinières confiées principalement à l'entraîneur André Fabre. Il a d'autre part, gagné de belles victoires aux États-Unis dont la course du Beverly D. avec le cheval England's Legend entrainé par Christophe Clement. Ses chevaux courent, depuis 1985, sous les couleurs inversées (casaque jaune toque bleue) de celles de son père (casaque bleue toque jaune).

Le , il succède à Jean-Luc Lagardère à la présidence de France Galop. Il est réélu le . Il est nommé au conseil d'administration des Haras nationaux en qualité de personnalité qualifiée en 2006[7] puis en 2009[8].

Il est le propriétaire du Haras de Méautry à Touques (Calvados), aux portes de Deauville.

Membre de différents clubs[modifier | modifier le code]

Il a fait partie de la commission exécutive du CNPF.

Commanditaire et ami[9] de Nicolas Sarkozy, il est membre du Polo de Paris, du Cercle Interallié et du club Le Siècle.

Vie privée[modifier | modifier le code]

Le , le quotidien israélien Yediot Aharonot annonce qu'Édouard de Rothschild vient d'acquérir la nationalité israélienne, sans pour autant émigrer en Israël[1] et ce « uniquement pour des raisons sportives », en référence à sa volonté de participer aux épreuves équestres des Jeux olympiques d'été de 2012[10] auxquelles il ne participera finalement pas.

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b AFP, « Édouard de Rothschild acquiert la nationalité israélienne, sans immigrer », sur le site d'European Jewish Press, . Consulté le .
  2. Américain par la naissance de sa mère Marie-Hélène de Rothschild à New York (jus soli) et transmise à son fils par jus sanguinis. Voir l'article Wikipédia sur la nationalité américaine.
  3. Site officiel d'Édouard de Rothschild
  4. AFP, « Édouard de Rothschild, héritier atypique, premier actionnaire de Libération », sur avmaroc.com, 20 novembre 2006.
  5. Philippe Gavi, « Édouard de Rothschild - Passeur d'obstacles », dans Le Nouvel Observateur, no 2099, 27 janvier 2005, p. 4–5.
  6. « Les 500 plus grandes fortunes françaises : David et Edouard de Rothschild, ainsi que leur famille  », sur challenges.fr. Consultée le 4 mai 2019.
  7. Arrêté du 30 mai 2006 portant nomination au conseil d'administration de l'établissement public Les Haras nationaux, JORF no 135 du 13 juin 2006, p. 8918, texte no 51, NOR AGRF0600982A, sur Légifrance.
  8. Arrêté du 22 juin 2009 portant nomination au conseil d'administration de l'établissement public Les Haras nationaux, JORF no 147 du 27 juin 2009, p. 10804, texte no 169, NOR AGRT0913909A, sur Légifrance.
  9. « Les grands patrons proches de Nicolas Sarkozy : Édouard de Rothschild, l'apolitique », sur Le Journal du Net. Consulté le 14 avril 2012.
  10. Bruna Basini, « Édouard de Rothschild rêve des JO de Londres », sur leJDD.fr, (consulté le ).

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Anne Michel, « Édouard, un Rothschild atypique mais intraitable », Le Monde,

Lien externe[modifier | modifier le code]