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Édouard Werlé

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Mathieu-Édouard Werlé
Illustration.
Fonctions
Député de la Marne au Corps législatif

(8 ans, 5 mois et 26 jours)
Gouvernement Drapeau de l'Empire français Empire français
Groupe politique Majorité dynastique
Maire de Reims

(15 ans, 5 mois et 2 jours)
Prédécesseur Aimé Louis Richardot
Successeur Simon Dauphinot
Biographie
Date de naissance
Date de décès (à 82 ans)

Mathieu Édouard Werlé (né Eduard Werler), né à Wetzlar, diocèse de Trèves (alors occupé par les troupes françaises pendant la Première République française) le , décédé à Reims, en son hôtel au 18, rue du Marc, le , est un homme d'affaires et un homme politique français d'origine prussienne, du XIXe siècle.

Carrière professionnelle

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Mathieu Édouard Werlé, vient à Reims en 1828 où il est embauché, par Mme Clicquot, comme employé de commerce dans la maison de vins de Champagne Veuve Clicquot-Ponsardin. Ses qualités professionnelles et son entente avec sa patronne lui permettent de gravir les échelons dans l'entreprise : il devient directeur commercial, puis associé de Mme Clicquot. Par ses heureuses initiatives, il sait donner à cette affaire une extension considérable : il conquiert de nouveaux marchés en Grande-Bretagne et aux États-Unis. Au décès de Nicole Clicquot-Ponsardin en , il devient le patron de la société. Ses pairs le font monter, dès 1846, au tribunal de commerce de Reims et l’élève par trois fois à la présidence (1846-1849). La Chambre de commerce le compte longtemps parmi ses membres, et, quelque temps avant sa mort, le Syndicat des Vins de Champagne, rendant un nouvel hommage à celui qui avait porté si haut le drapeau commercial de Reims, lui confère la présidence honoraire de l’Association.

Edouard Werlé est naturalisé français en 1831[1].

La Maison Clicquot-Ponsardin

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L'hôtel particulier du Marc qu'il se fit construire sur un terrain de Mme Clicquot, vue de la façade nord sur jardin.

Werlé entre au conseil municipal de Reims en 1843 et y demeure jusqu’en 1868, c’est-à-dire pendant 25 ans. Il fait partie, en 1849, par « rang d’inscription au tableau », de la commission municipale provisoire et est nommé maire de Reims en 1852 : il garde ses fonctions jusqu’en 1868. Il est d'autre part conseiller général du 2e canton de Reims. Bien que rallié au Second Empire, il échoue[2] au Corps législatif, dans la 3e circonscription de la Marne, le , contre à l'élu officiel, M. Carteret[3], au général Cavaignac[4] et M. Dérodé[5], ancien représentant.

Il est élu, dans la même circonscription, comme candidat du gouvernement, le [6], en remplacement de M. Carteret, décédé, contre M. Ruinart de Brimont[7], est réélu[8], le et le [9], contre M. J. Simon[10] et M. Paris[11]. Il prend place dans la majorité dynastique, et vote, le , les crédits pour la guerre contre la Prusse. Il rentre après le « 4 septembre » dans la vie privée. Décédé en 1884, il repose au Cimetière du Nord.

Vie familiale

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Concession familiale.

Il avait épousé, à Reims en 1836, Louise Émilie Boisseau ().

« [...] Issue d’une ancienne famille rémoise, Mme Werlé était une femme très charitable et surtout très modeste, aimant à faire le bien sans ostentation et sans bruit.
D’un abord très facile et doux, elle ranimait toujours par des paroles bienveillantes les pauvres qui dans le besoin venaient lui demander assistance ; aussi était-elle aimée des classes indigentes, qu’elle secourait toujours de sa bourse. Le lendemain de sa mort, M. Werlé a donné au bureau de bienfaisance 2 000 fr. pour faire distribuer des vivres aux indigents.
Il a également fait don de 100 000 fr. à la Maison de Retraite pour l’agrandissement de cet hospice des vieillards.
 »

— Eugène Dupont, La Vie rémoise (lire en ligne)

Ensemble, ils eurent :

Distinctions

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En son hommage, la rue Henriot à Reims est rebaptisée, en 1887,rue Werlé[14].

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Notes et références

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  1. « Édouard Werlé », sur roglo.eu (consulté le )
  2. Avec 2 545 voix
  3. 15 995 voix.
  4. 2 000 voix.
  5. 546 voix.
  6. Par 2 335 voix (26 012 votants, 34 397 inscrits)
  7. 5 443 voix.
  8. Par 23 855 voix (25 325 votants, 37 687 inscrits).
  9. Par 18 699 voix (30 695 votants, 38 147 inscrits).
  10. 8 449 voix.
  11. 3 394 voix.
  12. Il fit ériger le château Magne à Trélissac.
  13. « Cote LH/2754/15 », base Léonore, ministère français de la Culture
  14. Délibération du 6 août 1887

Articles connexes

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Liens externes

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