Voitures Daimler à transmission par chaîne (« voitures Schroedter »)

Voiture Schroedter
Voiture Schroedter
Marque	Mercedes
Années de production	1892 - 1895
Moteur et transmission
Énergie	Essence
Moteur(s)	2 cylindres
Cylindrée	De 760 à 1 060 cm3
Puissance maximale	De 1,8 à 2,1 ch
Boîte de vitesses	3
Masse et performances
Vitesse maximale	18 km/h
Dimensions
Empattement	1 600 - 1 700 mm
Chronologie des modèles
Daimler Stahlradwagen Daimler Motor-Kutsche Riemenwagen

La Voiture Schroedter était la première série de modèles automobiles commercialisés par la Daimler-Motoren-Gesellschaft (DMG) du constructeur allemand Mercedes. La voiture Schroedter est le troisième type de voiture du encore jeune DMG. La première voiture était la Daimler Motorwagen, suivie de la Daimler Stahlradwagen.

Historique

Une version modifiée de la voiture à roues en acier a été vendue par DMG dans les années 1892 à 1895 sous le nom de « Schroedter Wagen », mais a été créée sans la participation de Daimler et Maybach. Max Schroedter, qui a été nommé nouveau directeur technique de DMG, a poursuivi le développement de la voiture à roues en acier qui a été présentée à l’Exposition universelle de Paris en 1889. La nouvelle voiture révisée a été conçue et produite dans un hôtel appelé « Hermann ». Le véhicule n’avait plus de roues en acier comme son prédécesseur. Le véhicule a été livré avec deux moteurs différents. Comme le véhicule n’a pas été vendu avec succès, DMG était au bord de la faillite en 1895. Les choses ne reprennent pas jusqu’à ce que Daimler et Maybach reviennent chez DMG en novembre 1895 à l’instigation de l’industriel anglais Simms. L’hôtel était situé à Bad Cannstadt et la halle du jardin était utilisée comme atelier expérimental pour un loyer annuel de 1800 marks. Le conseiller au commerce Lorenz et le conseiller privé Duttenhöfer ont veillé à ce que le bureau d’études de l’hôtel Hermann soit à nouveau dissous en novembre 1895. Après le retour de Daimler et Maybach chez DMG, la conception et la production ont repris à Bad Cannstatt. Les premières voitures construites en France ont été construites au début de 1890 par Peugeot et au milieu de 1891 par Panhard & Levassor. Les deux étaient basés sur la voiture à roues d’acier et étaient propulsés par des moteurs Daimler, que Panhard & Levassor produisait sous licence depuis la fin de 1889. Pour marquer son origine, le véhicule a été distancé, ce que les historiens de Daimler n’ont appelé que plus tard le véhicule « Schroedter ». Daimler et Maybach n’étaient pas satisfaits de ce type. La première clientèle intéressée par le moyen de transport innovant a été le « Sultan du Maroc ». C’est ce qu’il est dit en 1892 dans la première entrée du livre automobile DMG : Mulai al-Hassan I est le premier client de l’entreprise à recevoir une voiture de route Daimler Motor. Le souverain du Maroc de la dynastie alaouite a régné de 1873 à 1894. L’automobile, qui a été livrée au sultan le 31 août 1892, avait un toit ouvrant en velours et d’autres options nobles. Glands en fil d’or et décorations en ébène. Mulai al-Hassan I était si enthousiaste à propos de ce véhicule qu’il ne l’a pas laissé seul à la voiture de route : le 31 août 1892, il a également reçu un bateau avec le nouveau moteur de DMG.

Conception

Le chariot Schroedt est un wagon léger à quatre roues. Le biplace pourrait être complété par un banc vis-à-vis pour les enfants sur demande. Le plus petit moteur avait deux cylindres avec un alésage de 67 mm et une course de 108 mm. Le déplacement était de 760 cm³. Le moteur produisait 1,8 ch à 750 tr/min. Le plus gros moteur, également un deux cylindres, avait un alésage de 75 mm et une course de 120 mm. Le déplacement était de 1060 cm³ . La puissance maximale était de 2,1 ch à 720 tr/min. Pour la première fois, la puissance était transmise à l’essieu arrière par des chaînes, comme dans la voiture à roues en acier. Les véhicules devant lui utilisaient une ceinture. Les deux fourches de vélo sur l’essieu avant étaient dirigées ensemble. Ainsi, une sorte de précurseur du pivot de la direction du caïd. Des blocs de caoutchouc ont agi comme des freins sur les pneus arrière. Le poids du véhicule variait de 550 kg à 600 kg. La vitesse maximale était de 18 km/h. L’alimentation en carburant de seulement 2 litres a été intégrée dans le carburateur de surface. Les châssis ont été fournis par la Neckarsulmer Fahrradwerke, plus tard connue sous le nom de « NSU ».

Production Voitures Daimler à transmission par chaîne (« voitures Schroedter »)

Année	1892	1893	1894	1895	total
Schroedter	4	2	1	5	12