Villers-Allerand
Villers-Allerand | |
Église de Villers-Allerand et le monument aux morts. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Grand Est |
Département | Marne |
Arrondissement | Reims |
Intercommunalité | Communauté urbaine du Grand Reims |
Maire Mandat |
Bernard Weiler 2020-2026 |
Code postal | 51500 |
Code commune | 51629 |
Démographie | |
Gentilé | Allerandais, Allerandaises |
Population municipale |
898 hab. (2018 ![]() |
Densité | 73 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 10′ 00″ nord, 4° 01′ 33″ est |
Altitude | Min. 109 m Max. 274 m |
Superficie | 12,3 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Reims (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Mourmelon-Vesle et Monts de Champagne |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Villers-Allerand est une commune française située dans le département de la Marne, en région Grand Est.
Géographie[modifier | modifier le code]
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Villers-Allerand est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Reims, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 295 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[4],[5].
Histoire[modifier | modifier le code]
Au Xe siècle, Hugues Capet donne la terre en fief à l'abbaye de Saint-Remi[6] de Reims et la coutume de Reims y est appliquée. Les habitants ne sont pas des serfs et ne paient en 1145 que la redevance seigneuriale[7]. Le village est alors réputé pour son vin rouge, cité en 1364 pour le sacre de Charles V.
En 1790, le village a une garde nationale dont le capitaine est un nommé Delacroix.
L'essart nommé Mont-Chenot est prospère au XIVe siècle pour ses briqueteries et tuileries. Le lieu accueille actuellement un important EHPAD.
Toponymie[modifier | modifier le code]
Villare pour un domaine et Aledrani, puis Aleranien 1100 ou Alerent au XIIIe siècle qui, selon Longon[8] serait la trace d'un seigneur ancien du lieu.
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[13].
En 2018, la commune comptait 898 habitants[Note 3], en augmentation de 2,51 % par rapport à 2013 (Marne : −0,45 %, France hors Mayotte : +2,36 %).
. Le pic de population du milieu du XIXe siècle est dû à l'afflux de travailleurs lors du percement du tunnel de la voie de chemin de fer Reims-Épernay.
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- L'église Sainte-Agathe.
- Plusieurs fontaines et lavoirs.
- Le château de la Rosière - devenu un centre aéré.
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Paul Bocquet, impressionniste champenois.
- Max Sainsaulieu qui y repose et fit construire Le Moulin comme sa résidence.
- Georges Bonnet, compagnon de la Libération, né à Villers-Allerand le .
- Eugène Desteuque (1816-1896), fabricant de tissus, juge au Tribunal de commerce, conseiller municipal puis adjoint au maire de Reims de 1878 à 1892, fut aussi maire de Villers-Allerand. Il épousa à Reims, en 1850, Adèle Palloteau (1829-1910) qui légua, en 1910, à la Ville de Reims une superbe propriété « Le Château de la Rosière », située à Villers-Allerand, pour y installer son école de plein-air[16].
- Charles Desteuque (1851-1897), critique dramatique.
- Éric Jacquinet, prêtre catholique, ancien responsable des jeunes au Vatican.
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- le site municipal.
- Villers-Allerand sur le site de l'Institut géographique national.
- Villers-Allerand sur le site de l'Insee.
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références[modifier | modifier le code]
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le 29 mars 2021).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le 29 mars 2021).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le 29 mars 2021).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le 29 mars 2021).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le 29 mars 2021).
- Varin, Archives administratives de la ville de Reims, TI, p177.
- Varin, Archives administratives de la ville de Reims, TI, p310.
- Auguste Longnon, Dictionnaire topographique du département de la Marne, 1891, pXIII.
- Liste des maires au 1er août 2008, site de la préfecture de la Marne, consulté le 22 décembre 2008
- Guillaume Flatet, « Daniel Lagain élu maire « Retrouver l'harmonie » », L'Union, (lire en ligne).
- « Liste des maires du département de la Marne » [PDF], Renouvellement des exécutifs locaux, Préfecture de la Marne, (consulté le 2 septembre 2015).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- [1] Cf. la notice concernant Eugène Desteuque.