Varennes-sur-Fouzon

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Varennes-sur-Fouzon
Varennes-sur-Fouzon
L'église en 2010.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Centre-Val de Loire
Département Indre
Arrondissement Issoudun
Intercommunalité Communauté de communes Chabris - Pays de Bazelle
Statut Commune déléguée
Maire délégué Michel Meusnier
Code postal 36210
Code commune 36229
Démographie
Gentilé Varennois
Population 709 hab. (2013)
Densité 31 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 12′ 50″ nord, 1° 36′ 24″ est
Altitude Min. 77 m
Max. 132 m
Superficie 22,85 km2
Élections
Départementales Valençay
Historique
Fusion
Commune(s) d'intégration Val-Fouzon
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Varennes-sur-Fouzon
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Varennes-sur-Fouzon
Géolocalisation sur la carte : Indre
Voir sur la carte topographique de l'Indre
Varennes-sur-Fouzon
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
Voir sur la carte administrative du Centre-Val de Loire
Varennes-sur-Fouzon

Varennes-sur-Fouzon est une ancienne commune française située dans le département de l'Indre en région Centre-Val de Loire, devenue le , une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Val-Fouzon[1].

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

La commune était située dans le nord[2] du département, dans la région naturelle du Boischaut Nord.

Les communes limitrophes[2] et chefs-lieux[2] étaient : Menetou-sur-Nahon (3 km), Parpeçay (4 km), Fontguenand (5 km), La Vernelle (6 km), Chabris (6 km), Valençay (7 km), Poulaines (8 km), Saint-Christophe-en-Bazelle (8 km), Issoudun (41 km), Châteauroux (45 km), La Châtre (76 km) et Le Blanc (76 km).

Hameaux et lieux-dits[modifier | modifier le code]

Les hameaux[3] et lieux-dits[3] de la commune étaient : Malakoff, la Borde, les Barres, les Effes, les Riaux, l'Épinat, Gatinette, Ray, Préblame, les Gouards et Bois Gaché.

Géologie et hydrographie[modifier | modifier le code]

La commune fut classée en zone de sismicité 2, correspondant à une sismicité faible[4].

Le territoire communal était arrosé par la rivière Fouzon[3].

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Le territoire communal fut desservi par les routes départementales[5] : 4, 4A, 52 et 57B.

La ligne de Salbris au Blanc passait par le territoire communal, une gare[5] desservait la commune. L'autre gare ferroviaire la plus proche était la gare de Gièvres[5] (9 km), sur les lignes de Salbris au Blanc et de Vierzon à Saint-Pierre-des-Corps.

La commune fut desservie par la ligne B du réseau L'Aile Bleue[6].

L'aéroport le plus proche était l'aéroport de Châteauroux-Centre[5], à 46 km.

Le territoire communal était traversé par le sentier de grande randonnée de pays de Valençay[3].

La gare de Varennes-sur-Fouzon en 2014.
La gare de Varennes-sur-Fouzon en 2014.

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Logement[modifier | modifier le code]

En 2013, le nombre total de logements[7] dans la commune était de 440.

Parmi ces logements : 74,5 % étaient des résidences principales ; 15,3 % des résidences secondaires et 10,2 % des logements vacants.

La part des ménages propriétaires de leur résidence principale s’élevait à 79,4 %.

Toponymie[modifier | modifier le code]

Au cours des siècles précédents, le nom de la localité est attesté sous différentes formes Parrochia de Varennis en 1198, Varennes en Berry[8] en , Varennes[9] en , Varennes[10] en 1740, Varenne en Berry[11] le , Varennes[12] au XVIIIe siècle et Varennes sur Fouzon au décret du .

Ses habitants étaient appelés les Varennois[13].

Histoire[modifier | modifier le code]

Le , la grosse cloche de l'église de Varennes-sur-Fouzon est bénie par Pierre Sainson, prieur curé de Varennes-sur-Fouzon, suivant la permission de monseigneur Frédéric Jérôme de La Rochefoucauld cardinal archevêque de Bourges. Le parrain est Joseph Guillaume de Bellevalle, officier de feu Philippe d'Orléans, régent du royaume, petit-fils de France. La marraine est dame Marie-Anne Fernault, épouse du sieur Honoré Jacques Dumenil, seigneur de Preblame.

La commune fut rattaché de 1973 à 2015 au canton de Saint-Christophe-en-Bazelle.

Les Templiers et les Hospitaliers[modifier | modifier le code]

Les Templiers possédaient une commanderie à L'Épinat qui devient un membre hospitalier lors de la dévolution des biens de l'ordre du Temple[14].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

La commune dépendait de l'arrondissement d'Issoudun, du canton de Valençay, de la deuxième circonscription de l'Indre et de la communauté de communes Chabris - Pays de Bazelle.

Elle disposait d'une agence postale communale[15] et d'un centre de première intervention.

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 1989 Michel Meusnier[16],[17],[18] ? Retraité
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[20],[Note 1].

En 2013, la commune comptait 709 habitants, en diminution de −0,14 % par rapport à 2008 (Indre : −2,69 %, France hors Mayotte : 2,49 %).

           Évolution de la population  [modifier]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
9648138569229029439689901 014
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 0311 0781 1111 1091 1461 1161 1041 0301 014
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 0621 0721 0701 003949887888779770
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009 2013
813816719679629663691720709
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[21] puis Insee à partir de 2006[22].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie[modifier | modifier le code]

La commune se trouvait dans l'aire géographique et dans la zone de production du lait, de fabrication et d'affinage du fromage Valençay[23].

La laiterie de Varennes (groupe Laiterie de Saint-Denis-de-l'Hôtel), jouait un rôle important dans l'économie de la commune.

La viticulture était l'une des activités de la commune, qui se trouve dans la zone couverte par l'AOC valençay.

Population et société[modifier | modifier le code]

La commune possédait comme lieu d'enseignement[24] une école primaire publique. Le collège public (Clos de la Garenne) de secteur[25] se trouvait à Chabris. Les lycées publics de secteur[25] se trouvaient à Issoudun (lycée général Honoré-de-Balzac) et à Châteauroux (lycée polyvalent Blaise-Pascal).

La commune était couverte par les médias suivants : La Nouvelle République du Centre-Ouest, Le Berry républicain, L'Écho - La Marseillaise, La Bouinotte, Le Petit Berrichon, France 3 Centre-Val de Loire, Berry Issoudun Première, Vibration, Forum, France Bleu Berry et RCF en Berry.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

  • Château de l’Épinat.
  • Église Saint-Lignace.
  • Monument aux morts.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

wikilien alternatif2

Les coordonnées de cet article :

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Lien externe[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.

Références[modifier | modifier le code]

  1. [PDF] Site de la préfecture de l'Indre : Arrêté de création, consulté le 11 décembre 2015.
  2. a b et c Site de Lion 1906 : Indre, consulté le 10 septembre 2012.
  3. a b c et d Site du Géoportail : Varennes-sur-Fouzon, consulté le 15 décembre 2013.
  4. Site de la prévention du risque sismique : Didacticiel de la règlementation parasismique : Indre, consulté le 30 juillet 2016.
  5. a b c et d Site de ViaMichelin : Varennes-sur-Fouzon, consulté le 14 décembre 2013.
  6. Site du conseil général de l'Indre : Les horaires de l’Aile Bleue, consulté le 14 décembre 2013.
  7. Site de l'Insee : Sainte-Cécile (Indre), consulté le 6 septembre 2016.
  8. Archives Nationales-JJ 149, n° 161, fol. 91 v°.
  9. Archives Nationales-JJ 150, n° 34, fol. 17 v°.
  10. Bibliothèque Municipale d’Orléans, Ms 995, fol. 253.
  11. Archives Départementales de l'Indre-1 B 646-2, cahier de Doléances.
  12. Carte de Cassini.
  13. « Nom des habitants des communes françaises, Varennes-sur-Fouzon », sur le site habitants.fr de la SARL Patagos (consulté le ).
  14. Toulgoët-Tréanna 1907-1908, p. 143.
  15. Site de La Poste : Un bureau de poste, consulté le 22 août 2012.
  16. Site du ministère de l'Intérieur : Résultats des élections municipales de 2001, consulté le 18 février 2013.
  17. Site du ministère de l'Intérieur : Résultats des élections municipales de 2008, consulté le 28 novembre 2009.
  18. [PDF] Site de la préfecture de l'Indre : Résultats des élections municipales de 2014, consulté le 28 avril 2014.
  19. L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
  20. Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
  21. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  22. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 201120122013 .
  23. Site de l'Institut national de l'origine et de la qualité : Valençay, consulté le 15 août 2014.
  24. Site de l'académie d'Orléans-Tours : « Coordonnées des établissements scolaires publics et privés sous contrat »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), consulté le 16 août 2012.
  25. a et b Site de l'académie d'Orléans-Tours : Tableau des secteurs de recrutement collèges et lycées, consulté le 20 août 2012.

Sources[modifier | modifier le code]

Émile Le Goazre (comte de Toulgoët-Tréanna), « Les commanderies de Malte en Berry », Mémoires de la Société des antiquaires du Centre, vol. XXXI,‎ 1907-1908, p. 140-142, lire en ligne sur Gallica)