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Utilisateur:VialRoxane/Brouillon

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mon sujet : stratégies d'adaptation à la ville et aux traffics, parle de l'évolution, éthologie, au sein de l'écologie

Adaptation en milieu urbain [modifier | modifier le code]

La faune et la flore adoptent des nouvelles stratégies pour pouvoir se développer en ville. Les endroits naturels en ville sont détériorés , fragmentés et diminués à cause des nombreuses constructions humaines (maisons, routes, usines...).

La faune peut accepter plus ou moins son nouveau milieu de vie. Certaines espèces adoptent une stratégie de tolérance et d’autres d’adaptation, sans oublier que certaines ne s’acclimatent pas avec ce milieu urbain et le fuient. C’est le cas par exemple de la grenouille léopard, une grenouille très mobile où sa population diminue en proportion avec la densité du réseau routier.

Exemples de stratégies d'adaptation de la faune...[modifier | modifier le code]

En étant nocturne[modifier | modifier le code]

Des animaux à l'origine diurnes et nocturnes peuvent devenir de préférence nocturnes pour éviter les humains. C'est le cas pour le coyote.

En étant omnivore et opportuniste[modifier | modifier le code]

Les animaux omnivores sont ceux qui tolèrent le mieux des changements et la diminution de l’habitat car ils ont un régime alimentaire varié. Certains deviennent même opportunistes en changeant la quantité de chaque portion de nourriture en fonction du milieu et de la saison. Pour exemple, le renard rural se nourrit principalement de rongeurs (campagnols…) , d’invertébrés (lombrics ou coléoptères) ainsi que de végétaux et de fruits. En ville, les renards consomment toujours cette alimentation de base et peuvent la compléter avec les restes d’aliments humains et les accidentés de la route (hérissons ou batraciens) étant donné que le renard est un charognard.

Certains oiseaux se nourrissent principalement d’insectes et complètent leur alimentation avec des restes de nourriture humaines telle que la pie bavarde.

Certaines chauves-souris se nourrissent en plus des larves de moustiques se trouvant sur les zones stagnantes de la ville où les sols sont imperméabilisés et où la température y est favorable.

les espèces synanthropiques[modifier | modifier le code]

Certains espèces arrivent à s’adapter à la ville. Les champions sont les rats des toits ou les rats de Norvège ainsi que les souris. Ces derniers sont devenus des espèces synanthropiques, ils ont suivis la même route migratoire que l’homme, ils ont colonisé les mêmes territoires au même moment.

Les oiseaux[modifier | modifier le code]

Les oiseaux aussi se sont adaptés à la ville, la taille de leur cerveau a augmenté pour faciliter son adaptation à son comportement, c’est le cas pour la famille des Sittidae, Paridae... Les oiseaux urbains sont également moins craintifs, la distance de déclenchement de l’envol est plus faible pour une espèce urbaine que rurale, pour un oiseau qui prospecte ou qui couve. Il y a aussi moins d’hormones de stress, telles que la corticostérone libérée dans le plasma.

Contre le trafic[modifier | modifier le code]

Les hirondelles proches du trafic ont réduit leurs ailes de quatre millimètres en trente ans pour être plus agiles, décoller et prendre de l’altitude plus rapidement et ainsi éviter les voitures.

Les faucons pèlerins capturent les oiseaux migrateurs nocturnes grâce à l’éclairage urbain la nuit. Ils s’adaptent également à la ville en trouvant des nouveaux lieux de nidifications par exemple dans les cathédrales et les grands bâtiments.

Contre la pollution sonore[modifier | modifier le code]

Le rossignol philomèle chante plus fort. La mésange charbonnière chante plus aigu. Le merle noir et le rouge-gorge familier chante plus tôt et parfois en pleine nuit pour profiter du silence.

Contre la pollution lumineuse[modifier | modifier le code]

La pollution lumineuse peut gêner la faune vivant proche de celle-ci, c’est le cas des chauve-souris mais une espèce tolère la pollution lumineuse en continuant de vivre dans des zones éclairée. Ce sont les murins émarginés.

Contre la destruction de leur habitat[modifier | modifier le code]

Les chauves-souris s’installent dans les églises, charpentes ou des clochers à conditions que ces bâtiments ne soient pas éclairés.
Des castors s’installent à Vancouver aux endroits où se trouve de l’eau (par exemple dans des fosses).
Le coyote se contente d’un territoire deux fois plus petit en ville que dans la nature si il y trouve assez d’abris et de nourriture.
Le chiens de prairies à queue noire, qu’on trouve à Boulder dans le Colorado, ont besoin en ville de cinq fois moins de territoire que dans la nature. Du fait qu’il y a moins de prédateurs à fuir et de la nourriture en quantité suffisante.
Les pumas ont besoin d’environ de 250 m2 de territoire en moyenne dans la nature, p22, un puma trouvé à Los Angeles dans le Griffith Park s'est contenté de 10 fois moins. On retrouve des bernaches du Canada sédentaires (alors que ce sont des oiseaux migrateurs et qui peuvent parcourir 1000km par jour) dans le Missouri à Kantas City où elles y trouvent assez de nourriture, de plaines et étangs pour s’installer à l’année.
La ville devient le nouveau territoire du renard nain, par exemple à Bakersfield. C’est un animal nocturne qui va chercher les restes de nourriture humaine sur les parkings ou au bord des routes. Il se contente également d’un territoire plus petit en ville. Sa population urbaine a augmenter car il y trouve de la nourriture en abondance. Son taux de survit est plus élevé en ville que dans la nature.

Exemples de stratégies d’adaptation de la flore…[modifier | modifier le code]

En se développant dans des friches urbaines[modifier | modifier le code]

Des plantes peuvent se développer dans les friches urbaines ou dans des endroits où l’on retrouve de la terre qu'à faible profondeur. Herniaria glabra est une plante vivace persistante et prostrée (mode abattu) qui s’adapte au sol pauvre, peu profond, caillouteux tel un sol aride.

Par manque de place pour se disséminer[modifier | modifier le code]

En ville, à cause du manque d’endroits de dissémination, Crepis Sancta concentre sa dispersion autour de son pied-mère et produit un akène lourd et sans pappus, ce qui est défavorable à la dispersion, au lieu d’un akène léger et avec pappus en milieu rural, favorable à la dispersion. Cette stratégie lui permet de s’assurer que les akènes tombent au niveau de la terre et non sur le bitume d’à côté, (elle multiple ainsi les chances de survivre mais pas de se disséminer).

Contre le piétinement[modifier | modifier le code]

Certaines plantes s’adaptent pour résister au piétinement telles que Zoysia tenuifolia, aussi appelée gazon des Mascareingnes. C’est une graminée qui forme un tapis vert persistant, dense et bosselé. De même, pour Lippia nodiflora qui se présente sous la forme d’un tapis très ras, semi-persistant. Elle supporte le piétinement même intensif. On les retrouvent en ville surtout dans les jardins.

Contre la pollution du sol[modifier | modifier le code]

Les plantes calaminaires comme Armeria maritima ou Viola calaminaria luttent contre la pollution du sol (riche en Zn, Cd, Pb). Ces plantes sont utilisées pour faire de la phytoremédiation.

Contre la pollution atmosphérique[modifier | modifier le code]

Les plante adaptées ont des feuilles épaisses et recouvertes d'une couche protectrice pour éviter l'encrassement du feuillage ou le dépérissement des bords de la feuille causé par les attaques des composés chimiques tels que le dioxyde de soufre. Entre revanche le dioxyde de carbone favorise la photosynthèse dans des milieux tempérés, pour des plantes nommées C3 et non pour des plantes C4 qui proviennent des milieux tropicaux. Cependant l’augmentation de la photosynthèse grâce au dioxyde de carbone est un effet transitoire car un autre nutriment va finir par être limiter (ex l’azote). La loi du minimum de Liebig (1850) évoque que la croissance de la plante est limitée par l’élément qui vient à manquer en premier.

Les mousses résistent mieux à la pollution atmosphérique car elles possèdent une grande surface d’échange avec l’air grâce à leurs nombreuses feuilles qui capturent les polluants. De même, on note que les plantes à feuillage d’aspect « moussu » agissent efficacement contre la pollution de l’air telles que le persil frisé ou l’helxine [réf. nécessaire].

Les limites…[modifier | modifier le code]

La gale sarcoptique touche les renards nains, il s’agit d’une maladie de la peau dû à une mite. Si les renards nains ne sont pas pris en charge ils en meurent. Leur population à Bakersfield a réduit de 50 %. Cette épidémie est si meurtrière à cause d'un habitat plus restreint des renards en ville et les interactions sont plus nombreuses entre eux. Ils se transmettent cette maladie plus facilement.

Les bernaches du Canada pose un problème aux habitants de Kansas City du fait qu'on retrouve une bactérie pathogène, colibacille dans ses excréments. Or cette oie, qui mange 12heures par jour, excrète toute les 7minutes, soit 1kg de fiente par jour.

On s’aperçoit que certaines espèces deviennent nuisibles. C’est le cas à Washington où on trouve 100 cerf à queue blanche par km2. On estime qu'à plus de 6 cerfs au km2 la situation n'est plus tenable. Les cerfs à queue blanche affectionnent les lisières de forêt car ils s'y trouvent beaucoup de végétation récente, qu'ils aiment particulièrement. La fragmentation des habitats créée de nombreuses lisières. Cependant en colonisant les villes, la population de tiques du cerf augmente également. Ces tiques transmettent la maladie de Lyme (une maladie infectieuse). Si cette dernière est mal soignée elle peut entraîner des paralysies et des troubles cardiovasculaires ou neurologiques. De plus les tiques peuvent transmettre 4 à 5 germes. Ces germes peuvent affecter les globules blancs des humains et affaiblir leur système immunitaire.


Cependant même si le nombre d’individus peut augmenter en ville, la diversité des espèces reste faible.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

[[Catégorie:Écologie du paysage]] [[Catégorie:Connectivité écologique]]