Utilisateur:Superbenjamin/Brouillon

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Ancien Régime[modifier | modifier le code]

Émergence de la notion de race[modifier | modifier le code]

La première mention du terme « race » en français remonte au XVe siècle[1]. Il désigne à l'origine les caractéristiques héréditaires du roi et de ses descendants mais évolue au cours du XVIe siècle pour désigner la noblesse en tant que classe distincte du reste de la société et dont les caractères sont, là aussi, héréditaires[2]. La prééminence de la noblesse dans la société sont alors justifiée car elle descend de la « race » qui a vaincu les Gaulois[3].

Par ailleurs, si la société française redécouvre à partir de la Renaissance les populations non-européennes à travers divers ouvrages, notamment antiques mais également modernes[1], on note la présence de Noirs en France dès le XIIIe siècle puis, surtout, du XVIe siècle[4].

C'est à peu près à la même époque que l'idée de race comme liée à des différences physiques et celle de peuples de couleurs différentes émergent, alors que la France constitue son premier empire colonial, alimenté notamment par le commerce triangulaire, et que le pays se retrouve ainsi pour la première fois à administrer des populations d'origines différentes[1]. En 1684, François Bernier publie ainsi une « Nouvelle Division De La Terre par les différentes Espèces ou Races d’hommes qui l’habitent… » dans le Journal des sçavans[1]. Dans l'Histoire générale des voyages publiée au XVIIIe siècle, l'abbé Prévost dresse à travers des récits de voyage des descriptions négatives des peuples non-européens en les opposant aux Européens, affirmant par exemple que « Les Nègres en général sont portés sur l'incontinence[4]. » L'Histoire naturelle de Buffon dresse les mêmes types de portraits[1].

Les penseurs des Lumières, lorsqu'ils écrivent sur la question des races, l'abordent sur la base de comparaisons et de généralisations, même si ces dernières ne sont pas toujours entièrement négatives. L'idée du bon sauvage, qui date des écrits de Montesquieu et qui marque ceux de Jean-Jacques Rousseau, acquiert une crédibilité lors de l'exploration de Tahiti et de l'étude des Amérindiens. Les Lumières développent une vision romanesque du confucianisme qui entretient l'idée des Chinois comme peuple sophistiqué. Mais dans l'ensemble, le consensus à l'époque est de considérer les Européens comme un peuple supérieur aux autres[1]. Georges Cuvier écrit ainsi en 1797 :

« Quoique l'espèce humaine paraisse unique, puisque tous les individus peuvent se mêler indistinctement, et produire des individus féconds, on y remarque certaines conformations héréditaires, qui constituent ce qu'on nomme des races […].
La race caucasique, à laquelle nous appartenons, se distingue par la beauté de l'ovale que forme sa tête ; et c'est elle qui a donné naissance aux peuples les plus civilisés, à ceux qui ont le plus généralement dominé les autres : elle varie par le teint et par la couleur des cheveux[5]. »

Les Lumières apportent ainsi des idées nouvelles au discours sur les races, notamment l'idée que, si toutes les races appartiennent à l'espèce humaine, il existe une hiérarchie. Les différences ne sont toutefois pas considérées comme figées, les races moins avancées pouvant se développer progressivement vers la civilisation : le terme de « primitif » remplace celui de « sauvage ». Un débat a lieu au cours du XVIIIe siècle sur le poids de l'environnement par rapport à celui de la biologie et on se demande, par exemple, si les Noirs amenés en Europe pourraient devenir progressivement blancs[1].

Prémices d'une distinction entre Français et étrangers[modifier | modifier le code]

La construction du territoire national ainsi que distinction entre Français et « étrangers » relève d'un processus historique qui débute sous l'Ancien Régime. Sous le régime féodalité, toutes les personnes nées sur territoire d'une seigneurie sont considérés comme les « hommes » du seigneur. Ce n'est qu'à partir du XVIe siècle, quand la monarchie s'approprie progressivement les prérogatives des seigneurs, que l'on peut commencer à parler de Français. Les étrangers qui s'installent dans le royaume (les « forains ») ne sont pas considérés comme des « naturels » du roi et doivent payer certaines taxes[6].

Toutefois, à cette époque, c'est encore l'appartenance locale qui détermine l'identité d'une personne et quand, en 1697, l'État tente d'identifier la population étrangère à travers tout le royaume, de nombreuses personnes sont recensées comme « étrangères » car vivant dans un autre lieu que celui où elles sont nées[7]. Le royaume ne constitue d'ailleurs pas à l'époque un territoire unifié et il est parcouru de nombreuses frontières internes. Les autorités utilisent alors le passeport pour contrôler les déplacements, notamment des vagabonds et mendiants en leur interdisant l'entrée des villes et en les rapatriant vers leur paroisse d'origine. La police, qui est alors une institution urbaine, invente les première technique d'identification des « étrangers » en exigeant par exemple de noter le nom des voyageurs dans des registres[8].

Révolution et XIXe siècle : nation et étrangers[modifier | modifier le code]

La Révolution française introduit une rupture.

Ainsi, la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen se fonde sur un principe universaliste : elle proclame l'égalité des citoyens et abolit notamment les privilèges dont jouissait la noblesse en tant que race ou classe séparée. La Révolution émancipe les Juifs et abolit l'esclavage[N 1],[1].

Le principe de souveraineté de la nation (et non plus du roi) fait également jour. Émergent alors deux conceptions qui vont structurer les débats autour de l'identité nationale qui vont animer le XIXe siècle : la première proclame que la nation est le fruit dans processus au cours duquel les races se fondent en un seul creuset ; la seconde renverse le raisonnement qui était précédemment celui de l'aristocratie et fait de la Révolution l'évènement par lequel les Gaulois (le tiers-état) a pris sa revanche sur les Francs (la noblesse)[9].

La territorialisation de la nation et l'étranger comme ennemi[modifier | modifier le code]

Alors que la France d'Ancien Régime connaissait de nombreuses institutions particulières et était traversée de nombreuses frontières intérieures, la Révolution unifie le territoire et le dote d'une administration uniforme : départements, cantons, communes, unification des poids et mesures, puis création des préfets et du Code civil sous Napoléon. Si on est encore loin de l'homogénéisation que connaitra le pays par la suite, grâce notamment aux progrès des communications, on assiste à une délimitation de plus en plus claire entre l'« intérieur » et l'« extérieur »[10].

Jusqu'en 1793, plusieurs étrangers sont proclamés français sur la base de leur comportement patriote et certains sont même élus députés[10]. Les choses évoluent à partir du moment où la France révolutionnaire entre en guerre contre ses voisins : un discours nationaliste émerge et on voit apparaitre le thème de l'« ennemi de l'intérieur ». Le , la Convention oblige les étrangers domiciliés en France à porter un ruban tricolore et expulsent les autres. Les étrangers se voient interdire l'adhésion aux sociétés populaires et ne peuvent plus travailler dans l'administration et plusieurs « amis du genre humain » naturalisés pendant la Révolution sont expulsés (Thomas Paine) ou guillotinés (Anacharsis Cloots)[11].

Beaucoup des discours développés à cette époque seront repris tout au long du XIXe siècle.

Les races et la définition de l'identité nationale[modifier | modifier le code]

Tout au long du XIXe siècle, les concepts de nation et de race agitent les débats autour de la définition de l'identité nationale française. Dans un premier temps, la rhétorique raciste recouvre principalement une distinction de classe qui devient évidente avec l'apparition, durant la Révolution industrielle, du prolétariat. Par la suite, elle se déplace vers une distinction entre français et étranger.

Dans Essai sur l'inégalité des races humaines, Arthur de Gobineau reprend les théories du XVIIIe siècle sur la hiérarchie raciale et considère que seules les races les plus avancées sont capables de se constituer en nation civilisée. Il insiste également sur l'idée de pureté raciale, en considérant qu'en se développant les races avancées ont tendances à se mélanger avec d'autres ce qui les amènent à la dégénérescence[1]. Mais Gobineau s'inscrit dans une vision aristocratique de la race, considérant avec dédain les classes inférieures, alors en pleine émergence en raison notamment de la Révolution industrielle : au cours de la seconde moitié du XIXe siècle siècle, on considère en effet les travailleurs comme une race à part, différente par essence des élites et incapable de se sortir de sa condition en raison de l'hérédité[1].

L'Affaire Dreyfus, qui ébranle la IIIe République, est centrée autour des questions raciales. Les débats mettent en effet en œuvre une résurgence du vieux préjugé antisémite mais qui se trouve cette fois « racialisé » : Maurice Barrès présente ainsi les Juifs comme par essence étrangers à la nation française car ils n'auraient pas de lien avec la terre et le passé français[1].

Justification de la colonisation et influence du colonialisme[modifier | modifier le code]

La constitution d'un empire colonial par la France ne va sans paradoxe. État-nation, république proclamant l'égalité de ses citoyens, la France se retrouve pourtant à justifier son entreprise coloniale par des arguments raciaux et à créer différents statuts pour ses ressortissants.

Déjà, Alexis de Tocqueville, qui promeut le libéralisme et est partisan de l'abolition de l'esclavage, soutient la colonisation de l'Algérie sur la base de stéréotypes sur les Arabes. Dans sa Première lettre sur l'Algérie, il parle ainsi des « Arabes de la Côte d’Afrique » comme appartenant « à cette race mobile et indomptable qui adore les jouissances physiques, mais qui place la liberté au-dessus de tous les plaisirs ». Il considère que l'expansion coloniale permet de raffermir la nation et de diffuser les bienfaits de la civilisation française[1].

L'expansion de la présence coloniale française s'accompagne de la création d'une distinction raciale légale entre les habitants de l'empire : les Européens (blancs) sont citoyens alors que les indigènes (non blancs) sont des sujets français[1]. La création de cette distinction s'appuie le principe de la « mission civilisatrice », formulée par Tyler Stovall comme l'idée que « les Français avaient le devoir d’apporter la lumière de la civilisation aux peuples du reste du monde, qu'ils le voulussent ou non[1]. » Ce principe repose ainsi sur une distinction entre les Français civilisés et les indigènes qu'il convient, par la colonisation, d'assimiler progressivement à la culture française en les débarrassant de leurs « pratiques traditionnelles détestables » afin qu'ils deviennent, à terme, des citoyens français[1]. Dès la fin du XIXe siècle, face au faible nombre d'indigènes qui accèdent effectivement à la citoyenneté française, se développe l'assimilation est remplacée par l'association : on considère alors qu'il est irréaliste d'espérer que tous les indigènes accèdent à la civilisation et qu'il convient d'améliorer leurs sorts tout en les maintenant dans leur culture d'origine. Dans les deux cas, la civilisation française reste considérée comme supérieure à celle des peuples colonisés[1].

L'ère coloniale est également une époque où des Français s'installent en dehors de la métropole en tant que colons alors que des indigènes séjournent en France métropolitaine à divers occasions (exposition coloniale, études, etc.) : ces rencontres entre Français et non-Européens sont l'occasion de la création de nouveaux préjugés. Les Asiatiques sont alors représentés comme décadents et prédisposés aux vices tels que le jeu ou les drogues[12], les Nord-Africains comme des fanatiques sanguinaires, des nomades sans disciplines et cruels envers les femmes[13] et les Noirs sont considérés comme dotés d'une grande force physique et d'une hyper-sexualité ainsi que stupides et insouciants[14].

Concrètement, les colonies sont des sociétés racialement divisées : les citoyens français qui y vivent, la plupart blancs, y jouissent d'une situation privilégiée par rapport aux sujets, indigènes. Ils sont exemptés de certaines taxes, occupent une position dominante aux yeux de la loi et profitent d'un niveau de vie supérieure[1].

À cette époque se développe le racisme scientifique, notamment sous l'impulsion de la Société d’anthropologie de Paris de Paul Broca. Se basant sur des études ethnographiques réalisées par l'administration coloniale, la Société adopte la théorie selon laquelle les races descendent d'ancêtres distincts. La phrénologie, en mesurant la taille des cranes des différentes races, prétend alors démontrer la supériorité des Blancs[1]. L'eugénisme enfin permet de théoriser l'existence d'une « race française » à préserver des « dangers de dégénérescence » en préservant « la souche nationale »[15].

1900-1945 : nationalisme et antisémitisme[modifier | modifier le code]

Conséquences de la Premier Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

La Première Guerre mondiale et les années qui la précèdent sont l'occasion d'une surenchère nationaliste qui favorise une rhétorique et des images racistes pour caractériser les ennemis de la nation. On voit ainsi un médecin français réclamer le droit d'avorter pour les femmes françaises enceintes de soldats allemands en comparant leurs enfants à des métis de Blancs et Noirs[16].

Le nombre massif de morts favorisent en outre un regain de l'eugénisme, qui obtient le soutien du gouvernement[1].

Enfin, les Alliés font pendant la guerre un appel massif aux troupes coloniales ce qui a pour conséquence la présence d'environ un million de personnes de couleur sur le sol de la métropole : phénomène sans précédent bien que temporaire, il soulève des inquiétudes comme la peur des mélanges. À la fin de la guerre, malgré la pénurie de main-d'œuvre, la France fera appel à des immigrés d'Europe du Sud et de l'Europe de l'Est plutôt qu'à des coloniaux[1].

Exotisme[modifier | modifier le code]

La présence de non-Blancs en France métropolitaine pendant la Première Guerre mondiale laisse toutefois des traces, notamment dans le domaine culturel. Les Afro-Américains introduisent notamment le jazz qui jouit dans les années 1920 d'une grande popularité dans ce qu'on appelle alors la « négrophilie » ou le « le tumulte noir ». C'est ainsi que Joséphine Baker et La Revue nègre (1925) acquièrent une grande notoriété. Cette fascination pour l'exotisme concerne aussi les colonies : de nombreux films y sont tournés et l'exposition coloniale de 1931 connait une très grande popularité[1].

Cette engouement pour l'exotisme se base sur des stéréotypes : on insiste sur la beauté des cultures non blanches et on met en avant certains traits supposés, tel que la sensualité des Noirs. Se faisant, on insiste sur la séparation entre Blancs et non-Blancs et on renforce l'idée que l'identité française est centrée autour du fait d'être blanc[1].

Nouvelle vague antisémite[modifier | modifier le code]

Alors que les traits supposés des populations sont mis en avant sous un jour exotique, on assiste un résurgence de l'antisémitisme. Au cours de la IIIe République, de nombreux Juifs issus des classes ouvrières d'Europe de l'Est immigrent en France, un phénomène qui s'accroit dans les années 1930 sous l'effet de la crise économique. Les Juifs sont alors accusés de voler le travail des Français et de corrompre la nation[1].

Le régime de Vichy s'appuie sur ces sentiments. Il renoue en outre avec le nationalisme de Barrès, insistant sur le lien à la terre et la vie rurale, tout en favorisant l'eugénisme[1].

Depuis 1945[modifier | modifier le code]

Le retour de l'universalisme[modifier | modifier le code]

Après la Seconde Guerre mondiale, la pensée raciale est associée à l'Allemagne nazie et à la Shoah et est complètement démonétisée. L'universalisme républicain est de nouveau évoqué et la Constitution de la Quatrième République abolit l'indigénat[1].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. L'esclavage sera rétabli par Napoléon Ier

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t u v w x et y Stovall 2005
  2. (en) Pierre Boulle, « François Bernier and the Origins of the Modern Concept of Race », dans Sue Peabody and Tyler Stovall, The Color of Liberty : Histories of Race in France, Durham, Duke University Press, in Stovall 2005
  3. Noiriel 2010, p. 27
  4. a et b (en) William B. Cohen, The French Encounter with Africans : White Response to Blacks, 1530‑1880, Bloomington and London, Indiana University Press, in Stovall 2005
  5. (en) Georges Cuvier, Animal Kingdom, cité dans (en) Emmanuel Chukwudi Eze, Race and the Enlightenment, A Reader, Cambridge (MA), Blackwell, in Stovall 2005
  6. Noiriel 2010, p. 25
  7. Noiriel 2010, p. 26
  8. Noiriel 2010, p. 24
  9. Noiriel 2010, p. 30-31
  10. a et b Noiriel 2010, p. 32
  11. Noiriel 2010, p. 33
  12. « The Good, the Bad, and the Ugly : Variation and Difference in French Racism in Colonial Indochina », dans Sue Peabody and Tyler Stovall, The Color of Liberty : Histories of Race in France, Durham, Duke University Press, in Stovall 2005
  13. Charles-Robert Ageron, Histoire de l'Algérie contemporaine, 1871-1954, Paris, Presses Universitaires de France, in Stovall 2005
  14. Léon Fanoudh-Siefer, Mythe du nègre et de l'Afrique noire dans la littérature française, Paris, C. Klincksieck, in Stovall 2005
  15. (en) William Schneider, Quality and Quantity : The Quest for Biological Regeneration in Twentieth-Century France, Cambridge, Cambridge University Press in Stovall 2005
  16. (en) Ruth Harris, « The ‘Child of the Barbarian’: Rape, Race and Nationalism in France during the First World War », Past and Present,, no 141,‎ in Stovall 2005

Bibliographie[modifier | modifier le code]

« Diversité: "les nominations de ministres noirs ne sont pas une nouveauté" », sur L'Express,

« Ministres françaises « issues de la diversité » », sur Le Monde diplomatique,

« Depuis qu'elle est ministre, le racisme est "une ritournelle" pour Christiane Taubira », sur BFMTV,

« La lente émergence des élus de la diversité », sur Le Courrier des maires,

« Asiatiques en politique: une minorité visible engagée », sur Les Inrocks,

Esther Benbasa, Minorités visibles en politique, CNRS Éditions, (ISBN 978-2-271-07273-3)

Éric Keslassy, Ouvrir la politique à la diversité, Institut Montaigne, (lire en ligne)

  • Gérard Noiriel, Immigration, antisémitisme et racisme en France : (XIXe-XXe siècle). Discours publics, humiliations privées, Hachette, coll. « Pluriel », (ISBN 978-2-01-279414-6)

Olivier Le Cour Grandmaison, « Racisme colonial, racisme d'État : origines et continuités », sur Approches Cultures & Territoires, (consulté le )

Jocelyne Streiff-Fénart, Laurent Dornel et Vincent Geisser, « Racismes d'hier et d'aujourd'hui », sur Approches Cultures & Territoires, (consulté le )

Laurent Dornel, « Cosmopolitisme et xénophobie : les luttes entre français et italiens dans les ports et docks marseillais, 1870-1914 », Cahiers de la Méditerranée, no 67,‎ , p. 245-267 (lire en ligne)

Tyler Stovall, « Universalisme, différence et invisibilité.Essai sur la notion de race dans l’histoire de la France contemporaine », Cahiers d'histoire, nos 96-97,‎ , p. 63-90 (lire en ligne)

Laurent Dornel, « La France hostile. Histoire de la xénophobie en France au XIXe siècle, Thèse de doctorat en histoire », Revue d'histoire du XIXe siècle, no 24,‎ (lire en ligne)